Golfe du Morbihan - Vannes agglo

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Maisons, 4, 6, rue Brizeux (Vannes)
Ensemble de deux corps de logis mitoyens de taille différente s'appuyant sur le mur de ville et construit en alignement de rue avec grand jardin en profondeur et dépendances isolées latérales sur rue. Ces deux corps forment un plan allongé, le corps sud comportant une aile postérieure en retour au sud, débordant sur le pignon du corps sur rue ; L'ensemble était desservi à l'origine par deux tours d'escalier en hors-œuvre, aujourd'hui désaffectées, entre lesquelles s'intercale le nouveau corps d'escalier de plan carré à toiture à croupe brisée qui contient l'escalier en bois, à retours avec jour à rampe à balustres. Deux matériaux sont mis en œuvre : la façade sur rue et les deux tours postérieures sont en moellon de granite,enduit pour la façade sur rue, tandis que la façade postérieure est en pan de bois apparent avec encorbellement ; la façade nord du corps en retour vers l'est est également en pan de bois à encorbellement, mais entièrement recouverte d'enduit. Une incertitude demeure quant au matériau de la tour d'escalier de plan carré recouverte d'enduit, peut-être en pan de bois. Les façades sur rue sont scandées de travées, sans régularité, en raison des dates de percement : certaines baies sont chanfreinées et dans les fenêtre supérieures ont conservé la trace d'un meneau disparu (travée sud) ; deux portes sont percées, celle du nord donnant accès au couloir médian qui dessert l'escalier.Les intérieurs n'ont pas été vus : il est probable qu'au moins le logis sud puisse avoir conservé une cheminée ancienne contre le refends nord.Occupation ancienne du lieu par les religieux de l'abbaye de Notre-Dame de Prières de l´ordre de Citeaux située à Billiers qui possèdent cet ensemble de deux maisons dans le rentier ducal en 1455-1458 et dans la déclaration et le dénombrement de 1677 ; avant cette date, ils n'en sont pas encore les propriétaires puisque les maisons sont dites appartenir avant 1455 à Muillour et Coupe Gorge pour la première (celle qui joint le mur de la ville) et à Jehan Campsquel pour la seconde. Ce qui permet d'expliquer la partition en deux logis de l'ensemble actuel, séparés par un mur de refends, bien qu'il est probable que ces logis aient été reconstruits au 16e siècle pour l'abbaye avec un corps en retour sur la maison sud et deux tours d'escalier, celle du sud desservant peut-être les deux maisons. Les corps sur rue sont bien individualisés au niveau des toitures de hauteur différente. Le rentier mentionne également l'existence de 2 places jointives de ces maisons mais qui restent cependant difficiles à situer. Sans doute correspondent-elles aux jardins postérieurs.D'importants remaniements sont effectués à la fin du 17e ou au début du 18e siècle : un corps d'escalier hors-oeuvre médian remplace les deux tours d'escalier, cependant conservées sans doute à usage de cabinets. Ce corps d'escalier est décrit dans l'estimation de la maison faite en 1790. A cette époque, la maison dite "L'hospice" est occupée par le sieur Le Gros. Les ouvertures de la façade sur rue ont été soit modifiées, soit nouvellement percées (porte et baies au rez-de-chaussée du logis gauche) de manière à former quelques travées ; les fenêtres d'origine, chanfreinées, conservent pour certaines (dont la fenêtre supérieure sud) la trace de meneaux et de traverses ; elles ont été agrandies ou diminuées. La porte sud en plein cintre a été rehaussée et dotée d'une traverse au 18e siècle. La grande baie percée dans le pignon sud semble également du 18e siècle.Après la Révolution, l'ensemble avec la maison sur le rempart appartient à monsieur Macaire de Rougemont, directeur de l'Enregistrement et des Domaines du département qui en 1813 demande au maire l'autorisation de couvrir la portion du mur de la ville joignant sa maison afin d'éviter les infiltrations à cet endroit des eaux pluviales qui causent des problèmes à son habitation. Monsieur Macaire est autorisé à exhausser à ses frais cette portion du mur des remparts de deux mètres trente au-dessus du sol de la terrasse (8 rue Brizeux, voir ce dossier). Les dépendances (remise, cour, écurie) sont signalées à droite et correspondent aujourd'hui à une habitation après avoir été un atelier de serrurerie dans la deuxième moitié du 20e siècle.Les archives mentionnent l'existence d'un ancien jeu de paume qui était en place sur la parcelle BR 61, parcelle qui dépend aujourd'hui de l'édifice construit sur l'enceinte à proximité de la tour dite des Filles, puis du Bourreau ou de l'exécuteur.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Mauvais Marion ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hôtel Rio Excelsior vue prise de la route de Berde

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Hameau de Penmern

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Menhirs de l’enceinte Nord d’Er Lannic

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Sommet du cairn de Gavrinis

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Marche - C'est à deux ans, car il est temps de voy
à Saint-Colombier

Par : Dastum

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Bulletin paroissial de Vannes paroisse de Saint-Pa
août 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Vannes - paroisse de Saint
février 1917. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Vannes - paroisse de Saint
décembre 1917. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Vannes - paroisse de Saint
mars 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Maison
Maison isolée construite en retrait de rue avec jardin postérieur. C'est une maison double en profondeur de plan à avancée à pignon sur rue. Elle montre une élévation enduite à travées en rez-de-chaussée surélevé sur sous-sol surmonté d'un étage en surcroît dans la partie à pignon et d'un étage de comble dans l'autre partie, tous les deux sous une toiture à demi-croupe. Les façades sont enduites exception faite du pignon et du soubassement en appareil polygonal. Ciment et brique pour l'encadrement des fenêtres. Bandeau de brique soulignant le niveau des toitures.Maison datée par le cadastre numérisé 1929, date plausible. Le plan conservé dans les casiers sanitaires, non daté ni signé indique que la "villa" est construite pour Mr Benoist. Extension latérale créée peu après la construction de la maison car elle s'intègre parfaitement à l'architecture existante. Abri de jardin récent.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hôtel, 13 rue saint-Vincent (Vannes)
Hôtel sur rue avec ailes latérales en retour sur une cour postérieure donnant à l'origine sur le canal du moulin des Lices. L'élévation sur rue est de type compartimentée : en moellon de granite autrefois enduit, ses éléments de structure (ouvertures, niveaux), sont soulignés par des encadrements ou bandeaux de calcaire, à l'exception du rez-de-chaussée ou les ouvertures sont en granite. Les travées sont d'espacement inégal et le traitement des baies diffère légèrement : présence de tableaux en pierre de taille de calcaire sous les fenêtres nord, de larmier au dessus des fenêtre des deux travées sud. La porte d'entrée de style classique popularisé par les gravures de l'époque, est surmontée d'un fronton semi-circulaire dans lequel est découpé un oculus : elle marque la travée axiale. La façade sur cour fait apparaître les modifications intervenues sur la travée centrale lors du changement de l'escalier. Comme dans l'élévation sur rue, les ouvertures sont en granite au rez-de-chaussée, en calcaire pour les étages. L'hôtel est double en profondeur. Aujourd'hui, la porte d'entrée distribue un couloir traversant qui abrite la cage d'escalier ; l'escalier en bois à retours avec jour possède une rampe en fonte. Sous l'escalier, une porte modeste donne accès à la cour postérieure. Dans cette cour, au sud, un escalier extérieur droit dessert la cave sous le corps principal.Les ailes en retour sur cour ont chacune un accès sur la cour, accès qui dessert un escalier en bois à balustres, rampe sur rampe.L'emplacement est acquis par Pierre Jarno en 1683 pour y bâtir une maison ; cependant l'obligation de bâtir dans les 3 années suivant l'accensement du dit emplacement n'ayant pas été respectée, force fut à Pierre Jarno de revendre l'emplacement en 1686 à Jean Caillot, maître architecte (acte du 12/1/1686) avec en plus un droit de bâtir sur le canal au derrière de l'hôtel : ce droit ne fut pas utilisé. On ne sait cependant pas si la vente concernait la totalité de la parcelle actuelle : en effet, l'hôtel est construit en deux campagnes successives, au vu de la façade sur rue et des toitures ; la partie nord avec la porte d'entrée a précédé la partie sud plus étroite de quelques années. D'après les archives consultées et l'acte d'entente passé en 1689 entre le sieur de Catefret, propriétaire de l'hôtel sis au n°11 actuel, et Jean Caillot à propos des fenêtres que ce dernier ouvre dans l'aile latérale sud de son hôtel, Jean Caillot est très certainement le constructeur de cette aile donnant sur le canal. On peut donc dire qu'en 1689, l'édifice est réalisé en totalité.Le bail d´un an passé en 1690 entre Jean Caillo et N.H. Clette Bocou Sieur de Lespoul commis au greffe du présidial de Vannes de deux chambres de plain pied au second étage de la maison montre une fois de plus que cet hôtel est construit à des fins locatives.La façade de l'hôtel fait l'objet en juillet 1848 d'une demande urgente de réparation par son propriétaire Le Clerc de la Herverie, conseiller à la cour royale de Rennes. Il était envisagé de refaire en partie la façade à partir du premier étage et peut-être même au niveau du rez-de-chaussée.ce qui explique sans doute les travaux importants intervenus à partir du milieu du 19e siècle qui ont fait disparaître l'escalier d'origine ainsi que les cheminées et tous les décors, de même qu'une partie de la distribution. Seule une cheminée d'origine est conservée au rez-de-chaussée, contre le mur de refends longitudinal, ainsi que les escaliers secondaires distribuant les ailes en retour sur la cour à l'ouest.Enfin, la 2e moitié du 20e siècle a vu la disparition de l'enduit de façade et la modification des fenêtres de l'étage de comble dans la partie sud.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Air de flûte (75)

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Remerciements du Capitaine Goering
Sur la demande du Maréchal Goering, une cérémonie présidée par son neveu le Capitaine Goering est organisée à Vannes en l'honneur de deux morbihannaises qui ont sauvé quatre aviateurs allemands de la mort.

Par : INA

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Le château d'Elven / Par J. Trévédy
Julien Trévédy corrige un article parisien paru sur la Tour d'Elven, château du XVème siècle.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Cathédrale de Vannes : visite archéologique de l'é

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Un p'tit bout un p'tit bout

Par : Dastum

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Chapelle à Saint-Avé ; maître-autel

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Costume de Baud : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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