Patrimoine de Plouaret

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Don de Martha Lindner
Plouaret, église du 16e siècle

Par : Archives municipales de Sa

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Ferme (n° 1) de Porz Huon (Plouaret)
De plan rectangulaire orienté vers le sud, ce logis de type ternaire, est construit en moellon et en pierre de taille de granite (en élévation antérieure). Accès antérieur central, baies pourvues d´un linteau en arc segmentaire (dotées au rez-de-chaussée, de quatre barreaux en fer forgé), la pièce est est éclairée par une petite baie surnuméraire latérale (à droite). Toit à longs pans et pignons couverts en ardoise. Un grand récipient servant à cuire la nourriture des cochons a été installé devant la cheminée est transformant le logis en dépendance ; ce dernier a également servi de fumoir. L´édifice est aujourd´hui désaffecté.Cet ensemble bâti à vocation agricole est situé à 2 400 mètres au nord du bourg de Plouaret et à 125 mètres d´altitude. Il se trouve à moins de 300 mètres à l´est, d´un petit affluent du ruisseau de Kerlouzouen. Quatre bâtiments figurent sur le cadastre de 1835. A cette époque, la ferme fait partie d´un hameau associé au toponyme "Pors huon" (Porz Huon).Le logis de la ferme (n° 1) a été construit à la limite du 18e siècle et du 19e siècle, vraisemblablement avant 1810 (datation par analyse stylistique et comparaison sur le terrain). Un second logis (n° 2) et une étable, en alignement, ont été construits, très probablement entre 1820 et 1835 au nord-est, à proximité immédiate. Cour et puits sont communs aux deux logis. La cour est accessible au nord et au sud-ouest.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Une semaine, une histoire : semaine 42
22 octobre 1961. Edgar Pisani, devenu récemment Ministre de l'Agriculture, se rend à Plouaret, dans les Côtes d'Armor. La situation est très tendue depuis des mois, et les manifestations d'agriculteurs font rage en Bretagne. En 2014 dans les colonnes du Télégramme, l'ancien Ministre se remémorait cet événement : "C'est le premier endroit où, ministre de l'Agriculture, j'ai mis le nez dehors. A la suite d'une maladresse d'organisation, je me suis trouvé face à un mur d'agriculteurs plutôt remontés. On venait visiter un transporteur qui était contesté par le monde paysan. C'était houleux mais pas méchant ni hostile. Soudain, le meneur, qui chauffait l'assemblée, a sauté sur une remorque et a fait un grand discours. Que faire, sinon monter à mon tour sur la remorque et tenir un discours ? On est reparti tous ensemble boire du vin d'Algérie dans une ferme. En chemin, on est tombé sur les forces de l'ordre. C'est là que j'ai dit : il n'y aura jamais de gendarmes entre les paysans et moi !" Roger Laouénan, journaliste et déposant historique de la Cinémathèque, se trouvait sur les lieux et a immortalisé cette rencontre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Ferme de Kerdanet (Plouaret)
De plan rectangulaire orienté vers le sud-est, ce logis de type ternaire à cinq travées de baies régulières en façade antérieure est construit en moellon et pierre de taille de granite de petit et moyen appareil et couvert d´un toit à longs pans en ardoise ; pignons couverts ; souches de cheminée moulurées. Accès antérieur central, baies rectangulaires à feuillure pourvues d´un linteau monolithe. Le linteau de la fenêtre centrale de l´étage carré porte l´inscription suivante : F. F. P [fait faire pour] : I M. [Jean-Marie] LE MORVAN ET M A [Marie-Anne] LE GOURONNEC SON EPOUSE. Au dessus de la porte, la clé de la plate-bande (organe appareillé à mi-chemin entre le linteau et l´arc) à un rang de claveaux porte le millésime 1807.Cet ensemble bâti à vocation agricole regroupant : logis, dépendances, fournil et four à pain, en bordure ouest de la route départementale n° 11, est situé à 900 mètres au sud-ouest du bourg de Plouaret et à 135 mètres d´altitude. A 500 mètres au sud-est, on trouve un petit affluent du Saint-Ethurien. Le toponyme "Kerdanet" peut avoir pour plusieurs origines. Il est orthographié "Kdannet" sur la carte de Cassini réalisée dans la 2e moitié du 18e siècle ; "Kdanez" sur le cadastre de 1835 et "Kdanée" sur la carte d'État-Major établie au 19e siècle. Sur le cadastre ancien, la ferme se situe le long du chemin de Saint Carré au bourg de Plouaret. Cette voie de communication passait par "Croas an Coty", "Croas Saint-Julien", "Croas Loguivy" et Croaz Kdanez avant d´arriver au bourg en passant devant la chapelle Sainte-Barbe. Le logis de la ferme a été construit en 1807 pour Jean-Marie Le Morvan et sa femme Marie-Anne Le Gouronnec dont le mariage a été célébré le 28/07/1799 à Lézardrieux. Il est flanqué à gauche par une petite dépendance (figurant sur le cadastre de 1835) dont la façade se situe en retrait. Une niche à chien a été aménagée dans l´épaisseur du mur bahut délimitant une courette. La dépendance située en retour d´équerre sud et construite en moellon de granite, a été prolongée vers le sud après 1835. Situés près de la route, le fournil et son four à pain (en cours de restauration) sont datables de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le cavalier et l'anguipède / Par J. Trévédy
Article de 1889 faisant un état des découvertes de groupes sculptés représentant un cavalier assaillant un anguipède, créature légendaire de la mythologie gauloise dont le corps finit en queue de serpent.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Cantiq voar Mission Plouaret [suivi de] Cantiq an
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : "Cantique de la Mission de Plouaret [suivi du] Cantique de l’Ave Maria [et du] Nouveau cantique pour le Salut".

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Neventiou, ar bloaz 1961
Des pardons en 1961. Pardon des Terre Neuvas à Saint Malo : défilé d'enfants, de femmes en coiffe du Trégor, la bateau le "MUTIN", bénédiction de la mer. Pardon à Ploubezre : défilé partant de l'église, femme en coiffe du Trégor goëlo, les enfants de choeur. Pardon des sept saints au Vieux-Marché : marche sur un chemin de campagne. Porz-Gwenn, pardon Sant Gonery (Port Blanc) sur l'île de Saint Gildas : le port, embarcation, débarquement, défilé, une statue de Saint. Plouaret, an had pardon : église, manège, course cycliste, spectatrices, discours, arrivée de la course. Fête de la Saint-Yves aux arènes de Lutèce à Paris, pardon Sant Erwan : chorale d'enfants de choeur, drapeau breton, marins, pardon sur une estrade, défilé de bretons et bretonnes de différentes coiffes (bigoudène, Lorient, Loch Raïen), danses bretonnes. Descente de l'Oust en canoë, à Hemonstoir. La dérobée à Guingamp : défilé, danse bretonne des enfants et des adultes (non costumés), coiffe du Trégor. Plouilliau, gouel ar c'hezek (fête des chevaux à Ploumilliau) : Spectacle de cascades avec des chevaux dans un champ, des spectateurs, des femmes en coiffe du Trégor, un homme à la caméra. Koz varc'had, gourennou (lutte bretonne au Vieux-Marché) : spectacle de lutte bretonne. Pleuveur Servel, an tan e lanneier (le feu dans les landes de Pleumeur Bodou et de Servel) : des pompiers, un gendarme et des paysans tentent d'éteindre le feu des landes.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Plouaret ; l’église

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouaret? ; chapelle de la Trinité

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouaret ; statue devant une église ou chapelle

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Fete eucharistique de Plouaret (20 juin 1912), arc

Par : Dastum

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La tour de l’église de Plouaret
La construction, commencée en 1554, est de style renaissance. La Tour, de section carrée à la base, comporte quatre niveaux. Un escalier à vis de pas à droite permet d’accéder aux différents étages. Dans l’ordre croissant on trouve l’horloge puis les quatre cloches ainsi que les deux chemins de ronde. Ces éléments ont longtemps rythmé la vie des Plouaretais.

Par : L'ARSSAT

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Ar c'hog, ar yar, ar c'hazh, ar c'hole hag ar maou

Par : Dastum

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Plouaret. - Manoir de Guernachanay.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Plouaret. - Manoir de Kerbridou.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Plouaret. - Manoir de Kerbridou : cuisine.
Date : 1985. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Manifestations d'agriculteurs
Ar Vretoned o tifuni - Manifestation d’agriculteurs Réalisateur : Roger Laouénan Format : 9.5mm – noir et blanc – muet – 11’44“ – 1962 Les paysans du Léon et du Tréguor manifestent à l’instigation de la FNSEA et demandent l’application immédiate de la loi d’orientation agricole. Alexis Gourvennec intervient à Pontivy lors de la réunion "Loi programme pour la Bretagne". A Plouaret, Edgar Pisani (ministre à l'époque) rencontre les syndicalistes.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Fontaine de dévotion Saint-Jean (Plouaret)
Édicule de forme rectangulaire, composé de quatre murs bahuts édifiés en maçonnerie de granite gris (moyen appareil) servant d'appui à un banc, avec accès par deux échaliers (au nord et au sud), contenant une fontaine à mur pignon à rampants à crossettes (type trégorrois) évidé d'une niche (moulurée) à statue et petit bassin rectangulaire. Le trop-plein d'eau s'écoule par un canal et alimente une petite pièce d´eau située en aval. Statue en granite représentant Saint-Jean ; la tête est brisée.Fontaine de dévotion construite en 1645 par Jean Kervegan, "maître picoteur" pour la seigneurie de Guernachanay. Dédiée à Saint Jean-Baptiste, l´eau de cette fontaine a la réputation de soulager les rhumatismes et les maladies oculaires. Selon le Bulletin archéologique de l'Association bretonne de 1895 (p.152-154), "A un quart de lieue de Plouaret, les commandeurs possédaient une chapelle garnie de trois autels et portant le nom de Saint-Jean du Temple ; ce sanctuaire a disparu, mais sa fontaine subsiste encore au village de Saint-Jean. Par ailleurs, l'ordre de Malte avait à Plouaret "une juridiction haute moyenne et basse, excercée au bourg de Vieux-Marché, huit tenues de terre, une dîme et quelques rentes". La fontaine figure sur le cadastre de 1835, elle est située à l'est de la route de Plounévez à Lannion. En 1871, elle a été dotée d'une nouvelle statue réalisée par le sculpteur Yves Hernot père (1820-1890). L'édifice a été restauré en 2003.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison au 183 rue de la Gare (Plouaret)
Maison de plan rectangulaire alignée sur la rue, à double orientation et double en profondeur, à trois travées en façade (type ternaire) construite en moellon de granite. La travée centrale qui comprend l'entrée est mise en valeur par une porte-fenêtre avec balcon à l'étage carré. L'encadrement des baies (en arc segmentaire ou surbaissé) et les chaînes d'angles sont édifiés en pierre de taille de granite. Elle est composée d'un logement en sous-sol semi enterré accessible depuis la façade postérieure (logement pour domestique ?), d'un rez-de-chaussée (accès central sur rue), d'un étage carré et d'un comble abrité sous un toit à deux pans et pignons couverts. La distribution intérieure, avec couloir traversant central, est classique. Eléments de décor : granite gris (entourage des baies, chaînes d'angles et bandeau), clés d´arc sculptées en granite gris (représentant des animaux dont un éléphant et une tête humaine), granite rose (claveaux), appareil polygonal en façade antérieure, balcon central sur corbeaux sculptés (représentants deux sphinx ou lynx ; garde-corps en rusticage représentant un ornement végétal).Cette maison est située au 183 rue de la Gare, au sud-sud-est du bourg de Plouaret, le long de la route qui va à Vieux Marché. Aucune construction ne figure à cet endroit sur le cadastre de 1835 : il s´agit de champs. La rue de la Gare, route large et rectiligne, a probablement été aménagée vers 1860 avec l´arrivée du chemin de fer. Cette maison, originale par son ornementation et ses sculptures est attribuée à Émile Nicol (1867-1938), tailleur de pierres à Plouaret. Elle est vraisemblablement datable de la fin du 19e siècle ou du 1er quart du 20e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Caserne (d´infanterie ou de gendarmerie) (Plouaret
Cet ensemble militaire (ancienne caserne d´infanterie ou de gendarmerie) se compose de quatre bâtiments organisés autour d´une cour accessible au nord depuis l´actuelle "rue du Stade". On distingue deux périodes de construction : Au milieu du 19e siècle ou dans le 3e quart du 19e siècle : une caserne à deux étages carrés située au nord de la cour, le long de l´actuelle "rue du Stade". De type ternaire, variante à cinq travées, elle est construite en moellon de granite à l´exception des encadrements des ouvertures, chaînes d´angles et souches de cheminée en pierre de taille de granite. Toit à longs pans ; pignons couverts.A la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle : - un logement pour l´officier commandant (flanqué d´une remise au sud) situé à l´est de la cour et la fermant. De plan rectangulaire orienté vers l´ouest, il est construit en moellon de granite ; seule la façade antérieure est enduite. L´étage carré, servant de logement, est desservi par un escalier à double volée en béton armé, le rez-de-chaussée servant de remise. Les ouvertures en arc segmentaire sont encadrées de brique à l´exception de l´appui et de la clé réalisés en granite gris. L´étage de comble est accessible par une baie percée dans le pignon nord. Toit à longs pans ; pignons couverts.- un corps de garde situé au nord de la cour permettant de contrôler l´accès à la cour. De plan rectangulaire orienté sud, il est doté d´une cheminée ; les ouvertures rectangulaires associent brique et granite gris. Toit à un pan.- un bâtiment à usage carcéral fermant la cour au sud. Ce dernier est encore doté de deux cellules avec ses portes d´origine à guichet, triple pentures, deux verrous et serrure.Cette caserne a vraisemblablement été construite dans le 3e quart du 19e siècle et a été agrandie à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Elle est située dans le bourg de Plouaret, à une centaine de mètres à l´est de la place de l´Église. L´actuelle "rue du Stade" correspond à l´ancien chemin de Plouaret au Vieux-Marché.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Colombier du manoir de Guernanchanay (Plouaret)
Édicule de forme circulaire construit en pierre de taille de granite, couvert d'une coupole en tas de charge percée d'un jour zénithal. Il mesure 6 mètres de diamètre pour une hauteur de 8 mètres. Le faîte du mur extérieur accueille, des corbeaux moulurés supportant une corniche, également moulurée formant larmier. A l´origine, les colombiers sont couverts. A l´intérieur, les boulins ou niches, disposés en quinconce, sont formés d'une alternance de blocs de granite et de lits de schiste.Colombier dépendant du manoir homonyme (distant de 180 mètres), datant probablement de la 2e moitié du 16e siècle ou du début du 17e siècle. Le colombier est un pigeonnier en forme de tour servant d´abri pour les pigeons. Le nombre de boulins est proportionnel à la surface des terres nobles. L'article 389 de la coutume de Bretagne défend à tout particulier d´avoir des colombier soit à pied ou sur piliers, à moins qu´il n'ait en sa faveur une possession immémoriale ou qu´il ne soit propriétaire de 300 journaux de terre en fief ou domaine noble aux environs du lieu où il veut faire bâtir le colombier". Une échelle tournante permettait l´accès aux boulins.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ur Feunteun anvet Anjela - Plateau TV sur Anjela D
Eus menaj Traoñ an Dour da bed al lennegezh. - De la ferme de Traoñ an Dour au monde de la littérature. C'est en décembre 1991, dix ans après le décès de la poétesse Anjela Duval, que l'association culturelle Traoñ an Dour, du nom de la ferme d'Anjela Duval au Vieux-Marché, organisait un plateau-télé animé par les journalistes Fañch Broudic et Roger Laouénan. Ce débat avait rassemblé des membres de la famille d'Anjela, des voisins et des amis ainsi que des défenseurs de la langue bretonne qui rendaient hommage à un écrivain de premier plan. En novembre 2021, les communes du Vieux-Marché et de Plouaret se sont unies pour un nouvel hommage, hommage que la médiathèque de Lannion, dépositaire du fonds des manuscrits d'Anjela Duval, a complété par une exposition et différentes animations. Retrouvons le monde d'Anjela Duval dans ce plateau-télé de 1991 filmé par Trégor-Vidéo ainsi que deux poèmes lus par Yann-Bêr Piriou et filmés par TV-Trégor

Par : TV Trégor

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Ardoisières de Cô (Ploërmel)
Période d'exploitation : 1927-1980Le gisement de Cô est constitué d’une veine verticale d’environ 20 mètres de large, orientée est-ouest. Le matériau exploitable se trouve à partir de 25 mètres de profondeur. Il s’agit d’un schiste du Briovérien. Caux n°4 : A 52 mètres du chemin n°8. Parcelle K 125.Puits n°1 : A 65 mètres du chemin 8 Ploermel-MonterreinParcelle : YE 87Excavation de 40 mètres sur 30 mètres, située entre la route (CD n°8) et les premiers bâtiments de ferme, fermée par un grillage de 1,5 mètres de haut fixé sur des poteaux en ciment côté est et sud et de plaques de ciment de 2 mètres de haut sur les deux autres côtés. Elle est entourée de déblais ardoisiers formant une butte de 3 mètres de haut. L'excavation est noyée et l'eau est à peu près au niveau de la route. L'ancien château d'eau de Ploërmel, en état médiocre, borde à l'ouest l'excavation et se trouve dans la partie close.Parcelle : YE-244 Puits n°1 de 119 m, foncé en 1927, avec ouverture du 1er niveau d'exploitation comprenant trois chambres Ouest et deux chambres Est, un travers-banc et une recherche en long au nord du puits. L'exploitation s'est effectuée à partir du puits principal n°1, en bancs montants sur remblais à partir du niveau inférieur n°1 et par les chambres 1 et 2 ouest, 1 et 2 est. Au 3ème niveau (89 mètres) : abandon de la chambre 2 ouest. Au 4ème niveau (71 mètres) (1965), ouverture des chambres 3 et 4 est, la 4 est étant rapidement abandonnée. Un travers-banc de recherche de 25 mètres vers le Nord; un travers-banc du puits vers le Sud arrêté à 10 mètres au sud de la chambre 1 ouest. Au 5ème niveau : chute de voûte dans la chambre 1 ouest qui est arrêtée Au 6ème niveau : trois chambres est. Chaque chambre a une superficie de 500 à 550 m2. Actuellement, le puits est recouvert d'une dalle en béton de 0,2 mètre d'épaisseur et de 6 sur 8 mètres de section. Elle présente un trou d'homme actuellement recouvert par une grosse dalle de schiste impossible à déplacer sans engin. La dalle bétonnée est en bon état. Le puits est noyé (d'après témoignages) mais le niveau n'est pas contrôlable. Vieux fond : Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-163.Excavation en eau formant un étang assez vaste (80 mètres sur 20 mètres). D'après un témoignage, il y aurait un "trou" dans sa partie est. L'eau est subaffleurante et s'écoule vers l'ouest à travers la digue de déblais qui porte le chemin. Les bords de l'étang sont constitués de schistes et de terre. Instabilité des terrains : du côté sud-est, l'étang est bordé de grandes dalles de schistes instables. Puits de recherche :Période d'exploitation : 1927-1980. Parcelle : YE-163.Puits de 65,6 mètres de profondeur initiale avec une chambre (6ème niveau); actuellement couvert d'une dalle en béton de 0,2 mètres d'épaisseur et de 5 sur 7 mètres de section. Le côté sud est entouré de barbelés (5 rangs sur 1,20 mètres de haut, poteaux en bois), les trois autres côtés sont dissimulés dans les ronces. La dalle a l'air en moins bon état que celle du puits n°1 et couverte de mousse. Un trou, sans doute pour faire des mesures de niveau d'eau, est percé dans la dalle (diamètre 0,2 m). Ancien fonds n°2 :Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-245.A 50 mètres à l’ouest du puits n°1. Puits bouteille de 63 mètres de profondeur à l’origine. Il mesure 5 mètres sur 12 mètres et un front de taille de 2 mètres de haut. Il est noyé. Ancien fond n°4 :Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-245-163.Grande excavation de 50 sur 30 mètres, noyée et entourée de déchets d’exploitation. Bâtiments : Usine à gazUn bureau, perpendiculaire à l’usineUn hangar de grande dimension : 25 mètres sur 10 mètres aux murs et aux toitures en bon état Chaudières pour charbon de boisLes ardoisières de Cô sont situées sur d’anciennes landes (Caux ou Cô). Elles ont connu deux phases d’exploitation. Des années 1840 aux années 1920, elles sont exploitées par différents propriétaires travaillant sur des parcelles mitoyennes. C’est à partir de 1927, date de la reprise du site par la commission des ardoisières d’Angers, qu’elles vont connaître un réel développement industriel. Elles seront en activité jusqu’en 1980. Les ardoisières de Cô sont un cas très particulier : il s’agit de nombreuses excavations, exploitées parallèlement ou successivement sur des parcelles étroites formant les landes de Caux. Il est donc très difficile d’établir une liste de propriétaires et un historique pour une ardoisière en particulier, en tout cas pour la première période d’exploitation. La maison Herpe-Ubermuhlen, qui exploite les ardoisières de Cô aurait été fondée en 1840. Ces deux familles devaient exploiter plusieurs excavations avant de s’étendre au fur et à mesure sur tout le site jusqu’à une ardoisière unique composée de plusieurs fonds. En 1855, Mathurin Guillemet (Guilmet) reprend la carrière à ciel ouvert. Il loue le terrain à Jean Perichot pour 180 francs et 2000 ardoises par an.En 1860, Jacques Gropin (Grossin ?) et Jean-Louis Chefdor déclarent l’ouverture d’une ardoisière à ciel ouvert, sur un terrain appartenant à Marie-Françoise Jourdan, veuve de Jean-François Périchot. En 1862, MM. Chefdor et Gropin sont mis en demeure de terminer un mur entourant leur ardoisière. Ils abandonnent finalement l’ardoisière (L 978).Le 26 avril 1864, une nouvelle ardoisière est déclarée, exploitée à ciel ouvert et souterrainement sur la parcelle 164. L’excavation mesure 2,70 mètres de long sur 2,30 mètres de large et 6,70 mètres de profondeur.Le 10 avril 1865, Richard Mathurin déclare une ardoisière au Clos de Cô. En 1897, MM. Ubermuhlen et Le Coroller déclarent 2 ardoisières (3 et 4) transformées en 1 et 2 (parcelle K 16). En 1906, M. Le Coroller se déclare seul et comme exploitant à ciel ouvert. En 1900, M. Ubermuhlen possède trois machines à vapeur qu’il a acheté à M. Malaboeuf, cultivateur à Guégon et les deux autres à Jean Gilard, carrier à Augan. La première est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à foyer vertical, éprouvée le 27 mars 1891. La deuxième est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à retour de flamme, foyer intérieur, éprouvée le 27 avril 1894. La troisième est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à foyer vertical, éprouvée le 9 mai 1898. Il déclare que ces machines vont servir non seulement à mouvoir les treuils des carrières mais aussi à battre les grains. Peut-être prête-t-il une de ses machines à des agriculteurs des environs. Le 30 octobre 1909, un effondrement englouti deux maisons, dont celle occupée par François Guillon (63 ans). La carrière en question avait été évacuée fin juillet. L’excavation mesurait 12 mètres sur 8 mètres et 115 mètres de profondeur. Il a été jugé impossible de tenter un sauvetage de M. Guillon, au vu de la dangerosité de la situation. En 1910, une vieille carrière qui avait été abandonnée et comblée en 1871, est de nouveau ouverte, sous le nom de Cô n°4. En 1911, Bernard Le Coroller exploite de manière souterraine une excavation de 60 mètres de profondeur dans une ouverture de 5 mètres sur 6 mètres. Après exploitation, cette excavation servira de puisard pour les eaux de Caux n°4.Caux n°4 : en 1912, c’est une excavation entièrement à ciel ouvert de 30 mètres sur 18 mètres qui est en période préparatoire. Elle est exploitée par Bernard Le Coroller (ainsi que Caux n°2). En 1921, il reprend (?) à ciel ouvert (parcelle K 125). En 1927, M. Le Coroller n’est plus depuis au moins 1925, l’exploitant des ardoisières de Cô. Il est devenu pharmacien à Plouaret (22) et il doit être remplacé à son poste de membre de la Commission locale de retraite des ouvriers ardoisiers. Il sera remplacé par M. Le Garrec, exploitant des ardoisières de Guernanic. Les ardoisières de Cô ont été reprises par la Commission des Ardoisières d’Angers.Le puits n°1 est foncé jusqu’à 125 mètres de profondeur, où cinq chambres ont été ouvertes : trois à l’ouest et deux à l’est. Leur superficie est comprise entre 250 et 500 m². Les chambres sont séparées par des bardeaux de 15 et 20 mètres d’épaisseur. Les chambres ouest et les vieux fonds n°2 et n°4 ont des bardeaux de 70 mètres d’épaisseur. L’exploitation se fait en remontant. Il existait alors, un chevalement, un treuil, une centrale et une scierie.Le puits n°1 bis est un puits de recherche de 41 mètres de profondeur, situé à 120 mètres à l’est du puits n°1. Les travaux s’arrêtent fin 1928. En 1930, l’ardoisière emploie 60 ouvriers. Une demande de création d’une société de secours est réalisée. En 1932, la Commission des ardoisières d’Angers est représentée par le directeur : M. de Silans (?). Des clôtures défensives sont installées autour des puits n°1 et n°1 bis. Les deux puits sont fermés par des trappes de madriers jointifs, cloués sur de fortes traverses. Les pieds des chevalements sont reliés à leurs parties inférieures par trois ou quatre câbles d’acier maintenus par des rails verticaux.En 1947, un puits est foncé à l’est du premier, jusqu’à 65 mètres de profondeur, ainsi qu’une chambre. Le puits n°1 qui avait été délaissé, est dénoyé. L’exploitation reprend dans les chambres 1 et 2 à l’ouest et 1 et 2 à l’est. La chambre 3 ouest est abandonnée car elle est trop proche du fond n°2. En 1965, les chambres 3 et 4 est, sont ouvertes. La chambre 4 est vite abandonnée en raison de la fracturation du schiste. En 1971, la chute d’une partie de la voute de la chambre 1 ouest en interrompt l’exploitation. A partir de là, seules les chambres 1, 2 et 3 est seront exploitées. La S.A des ardoisières d’Angers arrête définitivement l’exploitation le 18 juillet 1980.
Auteur(s) du descriptif : Gourmelen Lena ; Vozza Mathilde

Par : L'inventaire du patrimoine

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