Les documents du Pays Centre Ouest Bretagne

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Croix de chemin, Goasquintin (Berrien)
Croix de chemin monolithe en granite, à long fût de section octogonale. Le sommet du croisillon est éfilé. Le socle cubique repose sur un emmarchement à trois degrés. Cette croix nécessiterait d'être remontée, le fût est très penchée sur le côté. Un bras du croisillon est cassé.Cette croix sans décor, difficilement datable avec précision, remonte à la fin de l'époque médiévale, vers la fin du 15e siècle ou le début du 16e siècle. Son emplacement actuel semble être celui de 1836, à l'entrée nord du hameau de Goasquintin.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent ; Tanguy-Schröer Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Eglise paroissiale Saint-Pierre
Gros-oeuvre en moellon enduit, à l'exception de la partie ouest (tour, clocher), du soubassement et des frontons des baies éclairant les bas-côtés, en pierre de taille de granite. Soubassement en granite provenant de Huelgoat. Plan régulier en croix latine. Nef obscure à cinq travées flanquée de bas côtés éclairés par des fenêtres passantes en lucarne. Arcades en arc brisé reposant sur les tailloirs de piles carrées ou rectangulaires chanfreinées. Chevet plat. Massif occidental dans oeuvre cantonné de contreforts. Tour de plan carrée enfermant la chambre des cloches surmontée d'une plate-forme entourée de balustres et d'amortissements d'angle. Flèche hexagonale peu ajourée, en retrait, liée aux amortissements par des arcades.Tourelle d´escalier circulaire coiffée d'un dôme. Porche sud et sacristie sud hors-oeuvre. Lambris de couvrement peint (étoiles sur fond bleu). Sol couvert de grandes dalles de granite, à l´exception du choeur, couvert de carreaux en terre cuite vernissée rouge et blanc (décor : hermines, croix). Murs intérieurs couverts d´un enduit au ciment avec infiltrations ou remontées d´humidité. Choeur couvert d´un enduit en ciment partiellement peint (drapés en trompe l´oeil, croix, fleurs de lys).La paroisse de Scrignac existe en 1318. D´une église vraisemblablement bâtie à la fin du 15e siècle subsistent le massif occidental flanqué de contreforts, une tourelle d´escalier et le clocher. L'édifice figure sur le cadastre de 1836, avec porche sud, petit ossuaire d´attache (?), choeur à pans coupés et sacristie. S´ouvrant sur le cimetière au sud, l'église jouxte l´ancien presbytère au nord. A l'exception du massif occidental, elle est entièrement reconstruite en 1866 (date portée sur le porche) d´après le projet de l´architecte Jules Boyer, de Morlaix. Des réparations importantes ont lieu en 1926. En 1931, l'impact de la foudre sur le clocher entraîne la destruction de certaines verrières. L´édifice, touché par des bombardements lors de la guerre 1939-1945, a été rénové entre 1946 (toiture, vitraux du choeur) et 1956 (vitraux du transept sud). Les enduits extérieurs ont fait l´objet d´un nettoyage en 2007. Une série d'objets mobiliers de qualité (statues, vestiges de retables et d´un calvaire) proviennent de l´ancienne église ou d´autres chapelles ruinées de la commune.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Église paroissiale Saint-Yves (Huelgoat)
Plan en croix latine de type à nef obscure, à trois vaisseaux et à quatre travées. Choeur profond à chevet à noues multiples, flanqué au nord d´une sacristie de plan carré. Clocher dans-oeuvre avec galerie encadrant la chambre des cloches ajourée, surmontée d´une flèche octogonale ajourée flanquée de quatre frontons et de quatre pinacles encadrés d´une galerie. Gros oeuvre en moellon et pierre de taille de granite partiellement enduit, à l´exception des encadrements de baies et des chaînages d´angle. Deux chapelles latérales ouvertes sur la nef et les bas-côtés formant faux transept. Lambris de couvrement peint en blanc, entraits et sablières en marron. Sol couvert de dalles de granite. Arcades reposant sur les chapiteaux des piliers octogonaux. Dernière arcade en plein cintre comme les baies du chevet et de la nef.L´église fut dévastée par la foudre en 1818 puis restaurée par un dénommé Bideau d´après les plans de l´architecte Blavon-Duchesne : murs des bas-côtés, façade et tour. La façade porte la date de 1818. En 1869-1871, la façade et le clocher sont reconstruits d´après les plans de l´architecte Jules Boyer par l´entrepreneur Mathurin Collin. On relève plusieurs inscriptions correspondant aux parties anciennes conservées.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Chapelle Sainte-Barbe, Sainte-Barbe (Berrien)
Chapelle de plan en croix latine à nef unique et chevet à pans coupés encadré de deux petites sacristies. La façade occidentale est construite en grand appareil de granite tandis que les façades nord et sud et le chevet sont en petit appareil. Le clocher à flèche domine la façade ouest. L'enclos boisé qui entourait jadis l'édifice est complété à l'ouest d'un mur de clôture en moellon avec entrée à piliers encadrée de deux échaliers.La chapelle Sainte-Barbe, de style néogothique, est construite en 1876 à 500 mètres environ du bourg de Berrien, au lieu dit Poullic, en bordure de la nouvelle route Carhaix-Morlaix. Endommagée par la foudre qui s'abbat sur son toit en 1955, elle ne conserve aujourd'hui que ses élévations. Avant cet orage, la chapelle était entourée d'un enclos boisé. L'ancienne chapelle Sainte-Barbe dite également de Secours se trouvait dans le Bois du Hellaz, au sud du Squiriou, au bord de l'ancienne voie romaine. Elle figure sur le cadastre ancien de 1836 sous le numéro de parcelle 1205. Cette petite chapelle privée, propriété du manoir de Ligolennec, était cernée par un cimetière et un enclos. Seule la fontaine de dévotion associée à la chapelle subsiste aujourd'hui dans le Bois du Hellaz en forêt de Saint-Ambroise. En 1858, la chapelle est donnée par testament à la fabrique de Berrien par Mme de Kermoné mais vers 1875 elle est déjà en ruines. C'est à cette date qu'une donation est faite à la fabrique d'un champ de 24 ares sous condition de construire une nouvelle chapelle Sainte-Barbe à cet endroit dans les trois années à venir. Le 9 août 1896, le père Legrand, recteur de Huelgoat bénit la cloche. Le mobilier de la chapelle Sainte-Barbe a été transféré dans l'église paroissiale.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent ; Tanguy-Schröer Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Marie-Louise Baron - Plounévézel
Marie-Louise Baron, deus Plonevell, a gont deomp penaos 'veze aozet ur friko eured pa oa yaouank.

Par : Bretagne Culture Diversité

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klasker tonioù kozh [collecteur de chansons tradit
Yann-Fañch Kemener, kaner yaouank, a zastum kanoù ha kontadennoù digant ar re gozh. [Jean-François Quemener, jeune chanteur breton plus connu aujourd'hui sous le nom de Yann-Fañch Kemener, recueille auprès des vieux chanteurs et conteurs de Bretagne tout un héritage culturel de tradition orale].

Par : INA

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Autrefois dans les Monts d'arrée
Extrait du film d'André Voisin Au coeur de l'Argoat/.

Par : INA

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Raymond Rannou - Loqueffret
Raymond Rannou, deus Lokeored, a gont deomp diwar-benn darvoudoù fin ar brezel e Sant-Herbod.

Par : Bretagne Culture Diversité

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Décor de charpente : 18 sablières, 8 blochets, 6 p
Les sablières, les entraits et les blochets sont peints à l'ocre jaune ou teintés au brou de noix. Les monstres sont représentés sur les sablières, l'homme nu et le monstre sur les blochets, le masque, la tête et le fleuron sur les abouts de poinçons.Cet ensemble résulte de deux campagnes successives : au cours de la première, en 1474, Olivier Le Loergan réalise la charpente, qui est en partie détruite par l'incendie de 1595 provoqué par le maréchal d'Aumont. Il ne subsiste alors de l'oeuvre d'Olivier Le Loergan que 7 tronçons de sablières (dont un avec la signature et la date), l'entrait I remployé, les blochets C, D, H et les poinçons J, K, L, M. La seconde campagne menée par Henri Calvé intervient à partir de 1598. Ce dernier restaure la charpente, c'est-à-dire les fragments restés intacts et laissés sur place après l'incendie. En revanche, le reste est resculpté à l'exception des sablières au-dessus de la 1ère arcade de la nef (nord et sud) et l'extrémité nord de la sablière de la chapelle nord (mur est). Les deux sculpteurs se caractérisent par des styles très différents. Olivier Le Loergan, auteur également des sablières de l'église paroissiale de Saint-Nicolas-du-Pélem (1474) et du jubé de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët dans le Morbihan (1480), est reconnaissable par sa maîtrise de la composition, la qualité du modelé et des formes, et la vivacité des expressions. Les sablières de Canihuel marquent une prédilection pour les scènes figurées : trois d'entre elles sont illustrées de sujets réalistes, animaux ou personnages dont le traitement montre une étude poussée de la réalité. En revanche, les deux sablières sculptées d'anges présentent une attention plus soutenue à l'effet d'ensemble, ce sont les lignes sinueuses qui déterminent la composition. Ainsi, Olivier Le Loergan est non seulement un artisan habile, mais aussi un artiste dont le talent avait été reconnu par le duc François II qui l'avait anobli en 1469. La connaissance de ce fait donne la tentation d'interpréter la fin de l'inscription portée sur l'une des sablières de Canihuel en y lisant : MA[ITRE] EC[UYER] ; ceci n'est bien sûr qu'une hypothèse. Quoiqu'il en soit, il est visible que l'artiste a connu un certain rayonnement régional. Sa manière et les sujets qu'il traite ont un écho direct à Saint-Gilles-Pligeaux dans les sablières de la chapelle Saint-Laurent et davantage encore dans celles de l'église, où la scène de chasse du bras sud égale en qualité et en vivacité le réalisme de Le Loergan, tandis que la scène tirée du Roman de Renart est une copie malhabile et tardive de la même scène sur le jubé du Faouët. La partie sculptée 125 ans plus tard par Henri Calvé, d'un esprit tout différent, traduit une recherche décorative qui l'emporte sur toute autre tendance. Sa facture tend à la géométrisation aussi bien des motifs végétaux que des motifs animés grâce à un traitement très sec de la sculpture qui élimine le modelé au profit des effets brutaux d'ombre et de lumière dus à des incisions profondes, à des trous nombreux et aux bords verticaux des sculptures. Sa composition tire essentiellement ses effets de la répétition de motifs de petits formats et de lignes géométriques. Lorsqu'il représente des êtres animés, le sculpteur ne cherche pas à raconter un récit mais juxtapose une suite de personnages et d'animaux stylisés sans rapport les uns avec les autres. Plus généralement, il se complaît dans les variations ornementales d'une grande liberté où les motifs végétaux et géométriques stylisés tiennent une grande place. Quant aux deux grotesques qui ornent des blochets, ils sont représentatifs d'un penchant à la trivialité souvent exprimé dans la sculpture des éléments de charpente. Leur traitement stylistique est si fantaisiste qu'on peut y voir des personnages nus mais portant une coiffe et une collerette. En définitive, malgré sa réelle force expressive, l'oeuvre d'Henri Calvé traduit, par rapport à celle de son prédécesseur, un appauvrissement de l'inspiration et de la technique qui, parfois, aboutit à la monotonie (abouts de poinçons des bras nord et sud). Nous ne connaissons pas, pour le moment, d'autres oeuvres signées par Henri Calvé mais nous observons une certaine parenté entre sa manière et celle du sculpteur qui a décoré les sablières des murs nord de la nef et du collatéral de l'église de Kerpert, dans le même canton.
Auteur(s) du descriptif : Bancillon ; Dufief Denise ; Loyer François ; Menant Marie-Dominique ; Tugores Marie-Madeleine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Jean-Michel Le Cunff - Locmalo
Komzoù brezhoneg est une série de vidéos tournées par Lors Jouin pour recueillir, auprès de bretonnants natifs, un échantillon des parlers et des accents qui font la diversité de la langue bretonne.

Par : Bretagne Culture Diversité

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Victor Tromeur - Brasparts
Komzoù brezhoneg est une série de vidéos tournées par Lors Jouin pour recueillir, auprès de bretonnants natifs, un échantillon des parlers et des accents qui font la diversité de la langue bretonne.

Par : Bretagne Culture Diversité

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Fontaine et lavoir, rue de la Fontaine (Brasparts)
Le fort dénivellement du terrain a nécessité l'aménagement d'un escalier donnant accès à la fontaine à moitié placée sous le tracé de la route. Fontaine à deux bassins couverte en partie d'une voûte en berceau, mur-pignon avec remploi d'une statue mutilée en granite ou kersantite représentant un saint. Lavoir de plan rectangulaire couvert d'une charpente et d'un toit en tôle ondulée, grand bassin bordé de larges dalles de schiste et d'un muret en moellon de schiste.La fontaine, isolée, figure sur le cadastre de 1812, dans un secteur non encore urbanisé. Elle pourrait dater du 17e ou du 18e siècle. Lors du changement du niveau de la route au 19e siècle, elle a probablement été modifiée. La statue a été tardivement encastrée dans le mur-pignon. Datant du 19e siècle, le lavoir a été restauré en 2001.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent

Par : L'inventaire du patrimoine

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Demeure dite le manoir ou maison du Turc, 27, rue
Plan en T s'adaptant à la pente naturelle du terrain. Sous-sol partiel. Tour d'escalier d'angle coiffée d'un toit en pavillon. Corps de bâtiment ouest saillant (de type avancée) avec toit à longs pans et pignons découverts. Corps de bâtiment principal avec toit en croupe lié au précédent par une noue. Gros-oeuvre en moellon enduit de ciment (d'origine). Soubassement, chaînages d'angle, rampants des pignons, escalier extérieur et balcon en pierre de taille de granite extraite sur place (blocs avec traces de débitage).L''édifice a été construit à la fin du 19e siècle, avec certitude avant 1908. Son aspect architectural et l'identité d'un de ses propriétaires lui ont valu, successivement, l'apppellation 'manoir' et "maison du Turc'.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les employées de maison à Paris
L'absence de travail en Bretagne incite certaines jeunes filles à quitter leur région. A Paris, elles s'engagent en tant qu'employée de maison. Pour les guider dans leur nouvelle vie, La Maison de la Bretagne les accueille.

Par : INA

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Suzanne Goarnisson - Scrignac
Suzanne Goarnisson, deus Skrigneg, a gomz deomp diwar-benn he selloù war al labour-douar a-vremañ.

Par : Bretagne Culture Diversité

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Enklask war vuhez ha marv Yann-Vari Perrot [ Enquê
Gant Strollad ar Vro-Bagan ez eus bet savet ur pezh-c'hoari diwar-benn Yann-Vari Perrot, ar pezh a zisplij da dud Skrigneg. [40 ans après l'assassinat de l'abbé Yann-Vari Perrot, fondateur des Bleun-Brug, les habitants de Scrignac voient d'un mauvais oeil la création d'une pièce de théâtre sur ce personnage.]

Par : INA

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Annonce introduction

Par : Dastum

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Marche

Par : Dastum

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La vie en campagne
Extrait du film "Au paysan breton ou la mémoire du sabot" de Patrick Camus. Scène de la vie rurale dans le pays de Gourin, pendant que les hommes tuent le cochon, la mère et ses enfants font des achats de vêtements dans la camionnette du Magasin Barbe bleu.

Par : INA

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Intérieur de la chapelle St-Hervé à Gourin ; maîtr

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Intérieur de la chapelle Saint-Nicolas à Gourin

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Chapelle St-Philibert à Gourin ; maître-autel

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Chapelle St-Guénolé à Gourin

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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