Les documents du Pays d'Auray

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Village dit bourg de Locoal (Locoal-Mendon)
Le village de Locoal s'est principalement développé au nord de l'église paroissiale et du presbytère qui en forment le noyau ancien. On n'y compte cependant qu'une douzaine de feux construits au carrefour des deux principales routes de l'île desservant la pointe nord de Pen Inez et la pointe sud de la Forest. Le lieu-dit "La Montagne" est une extension tardive du village de Locoal, au nord.Le village de Locoal est au centre d'une île de la rivière d'Etel, aujourd'hui reliée au litoral par une étroite chaussée. Locoal doit son nom à saint Goal, établi dans cet îlot dès le début du 7e siècle, et signifie monastère de Goal. Ce dernier est transformé en prieuré et en fief par les Bénédictins de Redon dès le 11e siècle. C'est ainsi que naît la paroisse de Locoal. L'église actuelle est construite à l'endroit de la première chapelle prieurale édifiée au 11e ou 12e siècle. Au sud de l'église, la croix médiévale associée à la stèle christianisée témoignent d'une occupation ancienne et continue des lieux. Sur un plan de " l'îsle de Locoal dressé par Pierre Mourault en 1665", on distingue nettement le prieuré, l'église Saint-Goal et, plus au sud, une petite chapelle dédiée à Saint-Gildas et même, au-delà, un colombier. Le prieuré, pavillon de style Renaissance situé au nord-ouest de l'église, a été démoli en 1973. Il était sculpté aux armes de Gilles de Quirizec, prieur de 1527 à 1543. La chapelle Saint-Gildas et le colombier ont disparu à une date indéterminée. A l'emplacement de la maison vicariale, de l'autre côté de la route, se trouve le presbytère plusieurs fois reconstruit.Au sud du cimetière, le long de la route, se trouve l'une des deux plus anciennes fermes du village, celle du passeur qui reliait Sainte-Hélène à Locoal, via le passage de Kerentreh dit aussi passage de Sainte-Hélène. Les moines du village avaient en effet acquient au 11e siècle plusieurs villages de la rive opposée, comme l'indique une charte de l'Abbaye de Redon de 1037. Jusqu'à la Révolution, on passait les morts de Kerentreh à Locoal, c'est à dire de la paroisse de Locoal sous Hennebont (Sainte-Hélène) à celle de Locoal sous Auray (Locoal), la paroisse mère. La Vieille Chapelle en Sainte-Hélène était un relais destiné à abriter les cercueils des défunts avant leur transfert. La fontaine civile figurée sur le cadastre de 1845, à l'est de la maison du passeur, est toujours en place bien que dissimulée sous un roncier.A partir de ce noyau ancien, le village s'est développé au nord de l'église, principalement dans la seconde moitié du 19e siècle. Lorsque la commune fut constituée à la Révolution, Locoal et Mendon furent réunies pour former un seul ensemble territoirial. La paroisse de Locoal, réduite à la portion congrue après la perte du territoire de Sainte-Hélène, fut ainsi rattachée à Mendon.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Dernier voyage de la locomotive à vapeur entre Ren
Dernier voyage d'une locomotive à vapeur sur le réseau de l'Ouest. Le train quitte la gare de Rennes à destination de la gare d'Auray dans le Morbihan. Tout au long de ce voyage à travers la campagne, les cheminots actionnent les machines.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ao
août 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ja
janvier 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - se
septembre 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - no
novembre 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Écart dit village de Lanitré (Locoal-Mendon)
Sur les quatre feux et la grange qui constituaient le village de Lanitré sur le cadastre napoléonien de 1845, quatre sont encore en place aujourd'hui dont l'un complètement reconstruit au même emplacement. Une maison est édifiée dans la seconde moitié du 19e siècle. Les origines du village sont anciennes : la maison remaniée en 1877 date du 16e siècle ; la ferme haute sélectionnée date du 17e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Caserne à l'épreuve, fort central (Hoedic)
La caserne du fort d'Hoedic est construite d'après les plans-types de caserne voûtée à l'épreuve établis par le Comité des fortifications en 1843 et 1845 d'après les propositions du capitaine Belmas. Conformément à une pratique courante des années 1830-1870, elle est disposée à cheval sur la courtine de gorge du fort, et isolée de celui-ci par un fossé. Elle tient ainsi le rôle de réduit de l'ouvrage. C'est un bâtiment organisé sur trois niveaux plus la terrasse crénelée, et cinq travées voûtées principales contrebutées par deux séries de trois locaux voûtés transversaux à chaque extrémité. Sa contenance est d'environ 250 hommes et six mois de vivres. La caserne est traversée par le passage d'entrée du fort, qui occupe la travée centrale du deuxième étage. La porte est précédée d'un pont-levis prolongeant le pont dormant franchissant le fossé. Des éléments du mécanisme de ce pont-levis de type Poncelet sont toujours actuellement en place. Une passerelle permet de passer de la caserne à la cour du fort. Les locaux du sous-sol sont surtout dédiés à la logistique alimentaire : magasins aux vivres, boulangerie, cuisine, cantine. La citerne alimentée par le recueil des eaux pluviales en terrasse occupe la travée centrale. Les salles de police sont également au sous-sol, ainsi que le magasin d'artillerie et une forge. Des latrines à fosses, séparées pour les officiers et la troupe, sont aménagées sous une voûte dans la contrescarpe de la partie nord du fossé de la caserne. La communication entre le fond du fossé de la caserne et le terre-plein de la cour du fort s'effectue au moyen de deux escaliers droits. Les casemates du rez-de-chaussée et de l'étage sont affectées au casernement et ses dépendances (corps de garde, logement du concierge, infirmerie). La troupe loge dans des chambrées occupant une travée entière ou une demi-travée. Les sous-officiers et les officiers disposent de chambres aménagées dans les locaux des extrémités. Le commandant du fort dispose d'une demi-travée. Certains locaux ont été adaptés à leur destination actuelle. Des vestiges des installations liées au casernement sont ponctuellement présents : conduits de poêles, pitons de planches à bagages. La distribution s'organise selon le plan-type en corridors longitudinaux faisant communiquer les travées entre elles via des portes percées dans les piédroits des voûtes. Deux escaliers occupant l'espace central des locaux des pignons desservent les trois niveaux voûtés. Un grand escalier double dessert également le premier étage depuis le passage d'entrée au deuxième étage. L'accès à la terrasse se fait au moyen de deux escaliers courant dans l'épaisseur des voûtes. La terrasse était rendue défensive au moyen d'un parapet percé de créneaux pour le tir au fusil et d'embrasures pour pièces d'artillerie légère surmontant la façade ouest. Ce parapet a été victime des prélèvements de pierres opérés sur la caserne et n'existe plus. Une caserne de gorge à l'épreuve issue du plan-type de 1843-1845 est présente dans les projets du fort d'Hoedic dès ceux de 1846 pour 1847, présentés suivant les préconisations du Comité des fortifications dans son avis du 29 avril 1846. Initialement prévue à sept travées, elle est réduite à cinq travées par l'avis du Comité du 8 juillet 1847 qui arrête le tracé définitif du fort. La caserne est construite en même temps que l'enceinte du fort, de 1847 à 1854. Fin 1850, il reste à construire les voûtes supérieures et la terrasse. Après l'abandon du fort en 1875, la caserne abrite un temps l'école publique de l'île. Comme le reste du fort, elle sert aussi de carrière de pierres de taille. Elle accueille actuellement un gîte d'étape, les locaux d'un club nautique et des salles d'exposition. Sa restauration est prévue (2017).
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme 7
La ferme construite en moellon et aujourd'hui couverte d'ardoise, se compose d'un logis étable à deux portes, l'étable plus courte que le logis. Une reprise sépare l'alignement du logis à pièce unique en alignement à l'est. L'enclos qui dessine un angle aigu au sud-ouest du logis intègre le puits en moellon sans superstructure. Au sud du chemin, une soue ou crèche qui a conservé ses pignons découverts s'ouvre vers l'ouest de deux portes.Ferme construite dans la 2e moitié du 18e siècle. Elle est rallongée au début du 19e siècle d'un logis à pièce unique à l'est. Lors de la restauration à la fin du 20e siècle, les fenêtres de la salle sont élargies, la porte de l'étable est rehaussée, les gerbières sont reprises ou créée pour l'ouverture médiane et la façade nord est largement percée. Le remplacement de la toiture en chaume par de l'ardoise a provoqué la disparition des pignons découverts.Présente sur le plan cadastral de 1839, la dépendance au sud du chemin a disparu. Elle est remplacée au milieu du 19e siècle par une soue située plus à l'ouest.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Kerguerhan (Belz)
Kerguerhan est un village côtier situé en retrait du rivage sur un point haut formé par une crête orientée nord-sud.Une seule maison ancienne est construite non loin du rivage, à l'ouest du hameau sur la route vers Pen-Mané-Braz. Les fermes anciennes sont détruites ou très dénaturées.1 maison est sélectionnée (AC 1131), 1 ferme et 13 maisons sont repérées. Elles sont généralement aspectées au sud et leurs implantations en barres s'en trouvent dons souvent perpendiculaires aux principaux chemins orientés nord-sud.La ferme datée de 1904, comprend un logis de type ternaire (AC 946) et, à l'ouest, une écurie sous grenier avec porte haute, aujourd'hui remaniée. Les fonctions des bâtiments sont clairement individualisées.Parmi les maisons repérées, 9 sont à deux pièces symétriques sous comble à surcroît avec ou sans lucarne (AC 456, 439, 469, 431, 401, 398, 28, 29, 851) et 4 sont à pièce unique (AC 22, 23, 25, 390). Ce sont toutes des maisons de pêcheurs dotées d'un ou plusieurs appentis postérieurs et/ou latéraux.Kerguerhan est un village constitué à l'origine de deux fermes et de plusieurs tenues ou maisons de pêcheurs, comme le laisse supposer leur taille réduite et leur implantation en bordure du rivage, tel que figuré sur les plans cadastraux anciens.A la fin du 19e siècle et dans la première moitié du siècle suivant, de nouvelles constructions se développent le long du chemin reliant Kerlourde à Saint-Cado (actuelles rues de Kerlourde, Kerguerhan et des Filets). Parmi celles-ci, une nouvelle ferme bâtie en 1902, mais surtout un grand nombre de maisons de pêcheurs.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Nag an aotroù a gorn ar pont

Par : Dastum

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Maison double, 11 place Saint-Louis (Etel)
Maison construite en retrait de l'alignement avec cour antérieure pavée, cour postérieure et jardin en léger surplomb, dont un accès rue de la Libération, par un passage ouvert au niveau du n°31 de cette rue.Plan rectangulaire allongé avec deux dépendances, resserres buanderies, en retour dans la cour antérieure.Elévation sur cave et comble à surcroît ouvert d'une seule lucarne axiale. Faux type ternaire, variante : deux portes symétriques avec emmarchement extérieur, de part et d'autre de la travée axiale. La cloison qui séparait les deux logis se trouvait à l'est de la porte de gauche en entrant. Le logis de droite est donc à deux pièces, dont une non chauffée.Au dessus de la porte gauche un jour (bouché) correspond au palier de l'escalier du logis ouest. La porte de cave est sous la fenêtre centrale. Les ouvertures sont à linteaux droits. Toutes les fenêtres présentent des feuillures de contrevents.Soubassement, corniches et souches de cheminées à corniche sont en pierre de taille.Façade postérieure remaniée en rez-de-chaussée.Maison double datée de 1825.Mentionnée au 19e siècle comme étant la propriété de la famille Le Gloahec, constructeurs de bateaux et industriels dans la conserve.Une pétition accompagnée d'un plan, datés de 1837, confirme qu'il s'agit d'une maison implantée devant les premiers quais du port d'Intel (AD56, S 218, 10/03/1837).Devient maison simple dans les années 1990.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Commémoration à Etel
Les Etélois commémorent l'armistice de 1945. Un ancien résistant, Capitaine Albert, revient sur la capitulation allemande de la poche de Lorient. La phase décisive de la reddition allemande débuta le 7 mai. Le cessez-le-feu fut signé le 8 mai à Etel.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Quiberon - décembre 1918
décembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Louison Bobet
Le cycliste Louison Bobet revient sur sa carrière. Durant 14 années il a participé à de multiples courses qui lui ont valu un beau palmarès. Il affirme néanmoins n'avoir jamais eu recours au dopage.

Par : INA

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L'île de Houat
L'île morbihannaise de Houat, isolée du continent de 20 kilomètres, est en marge de la modernisation. Privés d'eau potable et d'électricité, les Houatais qui sont traditionnellement pêcheurs mènent une vie rude et pauvre, avec peu de distractions.

Par : INA

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Statue (petite nature) : saint Malo
Monoxyle à l'exception des mains et d'une partie du manteau. Repeinte récemment.Pourrait provenir de la chapelle primitive des sept saints, élevée à l'emplacement de la chapelle actuelle.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, le Pont Queno (Erdeven)
Maison construite au sud de la D 105, à l'alignement de la voie.Plan rectangulaire, type pièce unique (une porte, une fenêtre). Entourages des baies en pierre de taille, l'enduit a disparu.Maison de marins.Appentis postérieur.Dépendances en alignement au sud-est, moderne.Maison des années 1900-1910. La dépendance en alignement est récente.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Kerbosse (Erdeven)
Petit écart situé à l'ouest du bourg d'Erdeven, isolé au nord de la route reliant Kerminihy à Kerascouët.Il est composé à l'origine de deux fermes en vis à vis, l'une orientée au sud, la seconde au nord, fermant l'espace d'une cour commune, close d'un mur à l'est (cf. plan cadastral de 1845).Les dépendances de type fournil, grange et cellier sont reléguées à l'ouest, de l'autre côté d'un chemin d'exploitation.Deux fermes sont repérées.Il y subsiste une exploitation agricole, préservant l'environnement immédiat de constructions pavillonnaires.A l'est du chemin d'accès et au sud du village subsistent la fontaine et la mare de Kerbosse. La fontaine civile est simple, de plan rectangulaire elle est maçonnée et couverte d'une dalle de granite, trois marches en pierre de taille permettent d'y descendre. Une auge monolithe avec trou d'écoulement est placée à proximité.Les deux fermes constituant cet écart présentent des vestiges du 17e siècle. Elles sont remaniées au 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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femme en costume breton devant atelier du sabotier

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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soldat devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le Pardon de Sainte Anne d'Auray
Le 26 juillet, la paroisse de Sainte Anne d'Auray fête sa sainte patronne, Anne. Ce grand pardon rassemble de nombreux pèlerins, notamment des femmes qui viennent célébrer la mère de la Vierge Marie.

Par : INA

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