Les documents du Pays d'Auray

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Croix de chemin, la Croix-Cordier (Erdeven)
Croix de chemin située au carrefour de l'ancien chemin d'Erdeven à Etel et de celui vers Auray.La croix est ancienne, le fût est un remploi, le socle carré mouluré de trois ressauts est celui de la croix d'origine disparue, le soubassement appareillé de granite et de pierre de taille présente deux degrés à sa base.La croix n'est pas ornée.Croix et socle anciens remontés dans le 4e quart du 20e siècle sur un haut soubassement, après la disparition (vol ?) de la croix d'origine, confère dossier associé.Placée sur la parcelle N 4, au 20e siècle lors de la modification du carrefour.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Croix monumentale, Locmaria-er-Hoët (Landévant)
Croix sur emmarchement, soubassement en pierre de taille avec corniche moulurée, socle monolithe à angles abattus. La croix de section circulaire à bras très courts est ornée d'un Christ longiligne aux côtes marquées. Un titulus marque le sommet de la croix. Précision enquête de 1969 : dimensions du socle : 29 h, 88 l, 71 la. Dimensions du Christ : 102 h, pour une hauteur de la croix de 170 cm.La croix porte deux chronogrammes : le premier sur le support des pieds du Christ, 1732, semble la date d'édification de la croix. La seconde, 1812, inscrite sur le soubassement correspond à une date de restauration, peut-être après destruction révolutionnaire, avec raccourcissement probable du fût.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Fort central (Hoedic)
Le fort central d'Hoedic est situé sur une hauteur au sud-est du village. Il s'inscrit dans un trapèze dont les deux côtés parallèles mesurent 105 et 135 mètres, les deux autres côtés 107 mètres. Il est légèrement moins large que le fort d'Houat (côtés parallèles du trapèze : 116 et 148 mètres). Il est flanqué par un petit bastion (dit "bastionnet") à chaque angle. La caserne à l'épreuve occupe le centre de la courtine de gorge. Un fossé sec entoure entièrement le fort. Il n'y a pas de chemin couvert, mais un ravelin triangulaire terrassé couvre la gorge. Ce tracé trapézoïdal à bastionnets et caserne de gorge est fréquent dans la fortification française du milieu du 19e siècle. Son choix correspond plutôt à des ouvrages faisant partie d'une ceinture fortifiée, et non à un ouvrage isolé. Dans ce cas, la nécessité de se couvrir de tous les côtés fait adopter des casemates logées sous les courtines, comme à Chausey ou à l'île d'Yeu, dont les forts sont également des réduits insulaires. Dans le cas du fort d'Hoedic, le Comité des fortifications a considéré que le front ouest du fort était peu exposé à des tirs venant du large, ce qui autorisait cette configuration. Le risque de siège en règle est également faible dans un contexte littoral. Les escarpes ont 10 mètres de haut à l'origine et sont en maçonnerie, avec un léger fruit. Les contrescarpes sont taillées dans le roc. Les parapets des bastions et des courtines sont organisés pour le combat d'infanterie sous la forme de simples murs à bahut doublés d'une banquette en terre (dans les bastions) ou de gradins en maçonnerie (le long des courtines). Les pierres de couverture de ces parapets ont été victimes des prélèvements opérés dans le fort. L'intérieur du fort est occupé par les importants massifs terrassés du cavalier d'artillerie. Cette masse de terre disposée en U en retrait des courtines nord, est et sud du fort est destinée à accueillir une partie de l'artillerie du fort et à servir de crête d'infanterie. Elle supporte les emplacements pour pièces de côte. La communication entre le terre-plein du cavalier et le chemin de ronde se fait via un tunnel passant sous le parapet. Le magasin à poudre prend place au centre du fort, dans la cour. Il est censé être couvert par les terrassements du cavalier. Le granite local extrait des fossés a été utilisé pour les moellons. Les pierres de taille sont en granite de Trégunc ou en granite de Crac'h. Au cours des guerres de Succession d'Autriche, de Sept Ans et de la Révolution et de l'Empire, les îles d'Houat et d'Hoedic sont régulièrement occupées par les Anglais et leur servent de bases d'opération dans la région. Leurs deux tours à batteries basses construites à la fin du 17e siècle sont détruites en 1746, les forts relevés à leurs emplacements après 1756, en 1795. La réoccupation militaire d'Houat et d'Hoedic est donc envisagée dès le début du 19e siècle. Les commissions de défense et le Comité des fortifications réaffirment cette nécessité en 1818, 1825 et 1836, de même que les officiers du génie en charge des îles dans les années 1820 et 1830. La "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" de 1841 se place dans la continuité en demandant la construction dans chaque île d'une redoute-modèle leur servant de réduit. La commission attribue au fort d'Hoedic un armement de trois canons de 30 livres et trois obusiers de 22 cm pour l'action lointaine, augmenté de deux mortiers de 32 cm par la commission de défense des côtes de 1859. La défense rapprochée repose sur quatre canons de campagne et deux canons de montagne. Il est prévu une garnison de 200 hommes d'infanterie, plus les canonniers nécessaires au service des pièces. Dans le premier projet présenté fin 1845 pour 1846, le chef du génie propose un énorme fort carré flanqué par quatre grands bastions très saillants, entouré d'une enveloppe bastionnée en terre, placé sur la hauteur au nord-ouest du bourg, à la place de l'église. Dans son avis du 29 avril 1846, le Comité des fortifications rejette ce projet très ambitieux et revient à un emplacement plus central comme demandé par la Commission de défense des côtes, sur le plateau au sud-est du bourg. Il adopte le même tracé que pour le fort d'Houat, en plus petit. Les travaux commencent en 1847. A la fin de 1854 il reste à finir de masser le cavalier d'artillerie, à organiser les extérieurs, ravelin d'entrée et glacis, et à construire le magasin à poudre. L'achèvement des travaux a lieu au cours de l'exercice budgétaire 1855-1856. L'aménagement des plates-formes pour l'artillerie lourde est réalisé en 1863. Les nouvelles conditions crées dans la défense des côtes par les progrès de l'artillerie au cours des années 1860 condamnent les fortifications des îles d'Houat et d'Hoedic. Au début des années 1870, le coût de leur nécessaire réorganisation n'est plus en relation avec les services qu'elle peuvent rendre. Le fort central d'Hoedic est désarmé en 1875 et confié en 1876 au recteur de l'île agissant comme représentant de la section d'Hoedic de la commune de Palais. Le fort accueille un temps l'école publique après 1881. Il est déclassé par la loi du 27 mai 1889 et remis aux Domaines le 25 juin 1890. La clause de démolition aux frais de l'acquéreur imposée par le génie rend difficile la vente des forts d'Houat et d'Hoedic. Le maire de Saint-Pierre-Quiberon, qui possède une entreprise de transformation du goémon, achète le fort en 1893 pour l'utiliser comme entrepôt. Pas plus que la commune d'Houat il ne respecte son obligation de déraser l'ouvrage sous trois ans. Comme celui d'Houat, le fort d'Hoedic sert ponctuellement de carrière de pierres de taille. Pendant la Première Guerre mondiale, un poste de défense contre les sous-marins (PDCSM) armé de deux canons de 90 mm sur affûts de campagne est installé au fort d'Hoedic. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y installent des pièces antiaériennes. Le fort est inscrit au titre des Monuments historiques en 2000. Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1979, il accueille divers locaux associatifs ainsi qu'un gîte d'étape. Comme le fort d'Houat, il fait l'objet d'un regain d'intérêt récent en tant qu'élément du patrimoine fortifié (2017).
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ja
janvier 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Rue de Cheveched (Locoal-Mendon)
Rue secondaire figurant sur les cadastres anciens de 1810 et de 1845, débouche sur la rue de Kinvara (route de grande communication entre Belz et Pluvigner). Cette voie étroite n'a pas été élargie depuis le début du 19e siècle. Les trois logis contigus construits le long de la rue figurent déjà sur le cadastre de 1810. Ils ont peut-être été reconstruits à l'emplacement de logis plus anciens comme semble l'indiquer le remploi d'une porte en accolade du 16e siècle. La ferme située au bout de la rue a été totalement remaniée et à l'emplacement de la maison couverte en chaume figure, en 1845, une petite dépendance. Au-delà, la rue évolue en chemin rural.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Festival de l'huître à la Trinité sur Mer
L'association l'Astroballe organise pour la première fois le festival de l'huître. Ce festival est la rencontre de l'ostréiculture et des arts. Les ostréiculteurs sont très heureux de cette manifestation de promotion de l'huître.

Par : INA

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Dolmen de Kervilor

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Préparatifs de la course Transatlantique
Entraînement du favori Alain Colas et d'Eugène Riguidel, avant le départ de la course transatlantique 1972. Colas, ancien équipier d'Eric Tabarly, naviguera sur le trimaran Pen Duick IV avec lequel Tabarly avait débuté la transatlantique 1968.

Par : INA

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Statue de Saint Cado n°1
L'avant-bras droit et la main gauche de saint Cado sont rapportés.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Disul vitein a pe sauén

Par : Dastum

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Maison double, 11 place Saint-Louis (Etel)
Maison construite en retrait de l'alignement avec cour antérieure pavée, cour postérieure et jardin en léger surplomb, dont un accès rue de la Libération, par un passage ouvert au niveau du n°31 de cette rue.Plan rectangulaire allongé avec deux dépendances, resserres buanderies, en retour dans la cour antérieure.Elévation sur cave et comble à surcroît ouvert d'une seule lucarne axiale. Faux type ternaire, variante : deux portes symétriques avec emmarchement extérieur, de part et d'autre de la travée axiale. La cloison qui séparait les deux logis se trouvait à l'est de la porte de gauche en entrant. Le logis de droite est donc à deux pièces, dont une non chauffée.Au dessus de la porte gauche un jour (bouché) correspond au palier de l'escalier du logis ouest. La porte de cave est sous la fenêtre centrale. Les ouvertures sont à linteaux droits. Toutes les fenêtres présentent des feuillures de contrevents.Soubassement, corniches et souches de cheminées à corniche sont en pierre de taille.Façade postérieure remaniée en rez-de-chaussée.Maison double datée de 1825.Mentionnée au 19e siècle comme étant la propriété de la famille Le Gloahec, constructeurs de bateaux et industriels dans la conserve.Une pétition accompagnée d'un plan, datés de 1837, confirme qu'il s'agit d'une maison implantée devant les premiers quais du port d'Intel (AD56, S 218, 10/03/1837).Devient maison simple dans les années 1990.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Quiberon - septembre 1914
septembre 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - novembre 1914
novembre 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - paroisse Saint-
septembre 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Louison Bobet
Le cycliste Louison Bobet revient sur sa carrière. Durant 14 années il a participé à de multiples courses qui lui ont valu un beau palmarès. Il affirme néanmoins n'avoir jamais eu recours au dopage.

Par : INA

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Les naturistes
En s'installant dans les dunes et sur les plages d'Erdeven, les naturistes provoquent la polémique. Certains agriculteurs et commerçants locaux songent à créer une milice, pour protéger leur village. Car la réputation de la région est en jeu...

Par : INA

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Château de Kercadio

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Carnac : Les alignements de Kermario
Précision sur les personnes représentées : Botrel, Théodore (barde)

Par : Dastum

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Les menhirs de Carnac
Le maire et le président du syndicat d'initiative de Carnac sont inquiets face au nombre toujours grandissant de visiteurs du site de mégalithes. Les menhirs touristes ne sont en effet pas toujours respectueux du lieu.

Par : INA

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soldat du 62 eme, une épée sur l’épaule devant l’a

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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2 soldats devant 1 maison

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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