Les documents du Pays d'Auray

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Croix-reliquaire
Croix-reliquaire en bois sur pied carré en bois. Elle est garnie de lames d'argent en bordure du fût de la hampe et des bras sur ses deux faces. A l'extrémité des bras, fleurons en forme de fleur de lys en repoussé, guillochés. Titulus au sommet de la croix : plaque d'argent repoussé, gravée. A l'intersection des bois, une mire montre la relique dans un reliquaire en argent garni d'un cristal de roche.En l'absence de poinçons, il est difficile d'attribuer une période précise à cette croix, peut-être de la fin du 18e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Mens Diego ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bourg d'Etel
Est considéré comme faisant partie de l'emprise du bourg d'Etel :- 1- La partie ancienne d'aspect fortement urbaine constituée à partir des quartiers du port et de l'église (voir dossiers quartiers) et où prédominent les alignements de maisons mitoyennes.- 2- Les principales rues aboutissant à ces deux quartiers où l'on découvre un habitat du 19e siècle également mitoyen et parfois complété par des constructions du 20e siècle : rue Leclerc (fig.7), rue V. Hugo, rue Foch, rue Croix-Izan, rue Surcouf.- 3 - L'ancien quartier des conserveries au nord de la rue de la Fontaine, construit pour l'essentielle dans la première moitié du 20e siècle : rue Botrel, rue J. Bart, rue de la Corderie ou subsistent quelques hangars et anciens ateliers également liés à la construction navale, ainsi qu'un habitat modeste (fig.8 et 11).- 4 - Les quartiers des années 1920-1930, d'une part au sud du centre bourg et comprenant également les premières maisons de villégiature et le lotissement communal de La Falaise : Bd De Gaulle (Bd de la Plage), rue de l'Océan, rue des Dunes, rues Surcouf et de Penester, d'autre part à l'est de la rue Leclerc : les rues Brizeux, Traversière et P. Loti, et enfin, au nord : la rue du Souvenir, la rue James.- 5 - Les quartiers urbanisés dans la seconde moitié du 20e siècle, qui comblent les espaces libres des secteurs précédemment décrits et au delà, au nord de part et d'autre de la rue L. Bougo, à l'est de part et d'autre de l'axe nord-sud constitué par les rues Brizeux, Traversière et P. Loti, et au sud le quartier des écoles et Ouest-Penester.Le bourg d'Etel est un ensemble urbain constitué à partir de deux écarts primitifs : Intel et Kerévin, comme figurés sur le plan cadastral de 1811 (fig.1). Au cours de la seconde moitié du 19e le développement économique lié à la pêche et l'industrie de la conserve engendre un accroissement considérable de la population. Le bourg d'Etel devient une véritable petite ville.En 1850 Etel est une commune à part entière, constituée d'un démembrement d'une portion de territoire de celle d'Erdeven, puis d'une seconde en 1862.En 1868 un plan d'alignement concerne l'ensemble du bourg aggloméré et les principales voies y débouchant, il constitue un schéma directeur pour le développement urbain.En 1922 un lotissement communal est validé sur une portion de dune nommée La Falaise, au sud-est de l'anse du Pradic.Le bourg connaît alors une seconde phase de forte croissance qui caractérise la période de l'entre-deux-guerres jusqu'au début des années 1950, en particulier dans sa partie sud : rue de la Paix, rue des Dunes, rue de l'Océan.L'avenue Louis Bougo, contournant le bourg au nord, et la rue Schweitzer rejoignant Croix-Izan sur la route d'Erdeven sont des créations des années 1960.Plus récemment, dans le dernier quart du 20e siècle, des résidences secondaires prenant la forme d'un habitat collectif dense ont remplacé les friches industrielles des anciennes conserveries. Tandis que la fermeture de l'anse du Pradic assure aux touristes un plan d'eau sécurisé, une base de loisirs avec école de voile accompagne le développement du camping au sud du bourg, sur les rives de la rivières d'Etel.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ancienne école primaire publique mixte, Locoal (Lo
L'école mixte de Locoal, aujourd'hui propriété privée, est située à 250 mètres du bourg en bordure du chemin vicinal ordinaire menant à Mendon. L'édifice entièrement enduit abrite le logement de l'instituteur : logis à deux pièces symétriques, à fronton triangulaire couvert d'un toit à deux pans formant noue avec le toit à longs pans. La salle de classe est construite en alignement, percée de trois grandes baies, prolongée par le préau. Des latrines sont construites en pendant, de chaque côté de la cour, contre les murs d'enclos. Le puits se trouve devant la salle de classe.En 1908, l'architecte Jasseron Fils de Lorient est désigné pour construire l'école mixte de Locoal. Cette nouvelle école doit remplacer l'ancienne école de Locoal qui jouxte alors le presbytère et dont Jasseron a fourni un plan et un dessin en 1912.Le nouveau projet est ajourné jusqu'à la fin de la construction de l'école de filles de Mendon. Les plans de l'école sont datés de 1909, puis sont modifiés après demande de la municipalité en 1910 puis en 1911. L'adjudication des travaux a lieu en avril 1913 et les travaux sont achevés en novembre de la même année par l'entrepreneur Louis Guillouet d'Auray.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy Judith

Par : L'inventaire du patrimoine

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Manoir, le Val (Landévant)
Une large allée menait au logis-porte. Celui-ci, flanqué d'un corps de bâtiment au sud et du logis de ferme au nord distribue une grande cour enclose, où subiste un four à pain inclus dans le mur d'enclos, mais sans doute à l'origine élément d'un four couvert. Un second four à pain est cependant signalé sur le plan cadastral ancien, au sud de la cour entre deux petits bâtiments de la ferme.L'état fragmentaire du manoir du 15e siècle ne permet que des hypothèses de restitution du logis initial. Au centre le corps de passage est constitué du passage proprement dit, sous une large porte en plein cintre à extrados à feuilles de choux frisées : une reprise à gauche de cette porte pourrait indiquer qu'elle a été modifiée au moment de la mise en place de la tour. Au-dessus du passage, est une grande pièce à laquelle on accède par un escalier en vis en pierre situé dans la tour en hors-oeuvre. La pièce est chauffée par deux cheminées, l'une sur le gouttereau nord, la seconde sur le pignon ouest. Cette dernière a été ajoutée après la suppression de la coursière en encorbellement qui est décelable dans deux portes ouvertes en vis-à-vis dans les murs gouttereaux. Si on peut supposer que la porte du nord menait au grand logis disparu, la seconde au sud conduisait par la coursière en encorbellement à une porte aujourd'hui murée située dans le mur ouest du logis en retour au sud. Enfin, dans la pièce haute, une dernière porte conduit à une partie en avancée du logis en retour par un passage oblique ménagé dans l'épaisseur du mur : aujourd'hui bouchés, des jours de surveillance de l'entrée dans le corps de passage indiquent que ce passage était un espace réservé à la surveillance et à la défense.La grande pièce au-dessus du corps de passage est surmontée d'un grenier chauffé par une cheminée au pignon est.Le corps en retour au sud est composé de trois niveaux. Le premier dépourvu de cheminée était sans doute à destination de cellier à l'origine ; ce cellier était surmonté de deux chambres, une par niveau, dont les cheminées ont disparu lors des restaurations des années 1960.Le Val est la plus importante seigneurie de Landévant au 15e siècle : les montres de 1477 et 1480 attribuent trois cents livres de rente à Gilles, puis Guillaume du Val, hommes d'armes du duc. En 1536 cependant, Louis du Val ne semble plus résider au Val, puisqu'il est nommé dans la réformation sieur de Coesbic (en Guégon). Le manoir passe au 17e siècle à la famille du Han, puis aux Francheville et enfin aux Robien. Il est alors depuis longtemps déclassé en ferme. A la Révolution, le colombier qui subsistait était en ruines : il ne figure plus sur le plan cadastral de 1837. Quant au corps de logis principal, on ne sait à quelle époque il a disparu, mais avant la Révolution.Il reste cependant d'importants vestiges du manoir. Le logis-porte remonte au 15e siècle. Le corps latéral est contemporain et porte les armes de la famille du Val sur une crossette (Du Halgouet signale également un blason sur un des rampants du corps de passage, disparu avec son support, un animal fantastique, lors de la réfection de la toiture). L'ouverture de fenêtres dans le pignon sud de ce corps latéral dans les années 1960 a fait disparaître les cheminées des chambres superposées. Quant à la tour d'escalier, elle pourrait avoir été ajoutée dans les années 1520-1530, rendant obsolète le système de distribution original ; à cette époque, le logis-porte subit des modifications, visibles dans une reprise sur la façade ouest, et dans l'ajout d'une nouvelle cheminée dans la salle haute.Le logis de la ferme est construit sur l'emplacement du grand corps de logis du manoir (au nord du logis-porte) au début du 19e siècle. Très remanié au milieu du 20e siècle, il a été restauré à la fin du 20e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Peinture monumentale ; ex-voto
Tableau peint à la fresque sur le mur sud de la nef.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Keriscoarn
Le village est constitué de deux fermes dont la structure est très proche, mais dont la propriété n'est plus aujourd'hui identique à celle du cadastre ancien. Au sud, la ferme était constituée d'un logis-étable, à comble à surcroît. Les deux pignons sont pourvus de cheminées, celle de l'ouest ayant été ajoutée postérieurement. Un nouveau logis à haut surcroît est construit en prolongement à l'ouest, un appentis à l'est. La seconde ferme est également de type logis-étable, mais à haut surcroît et porte haute. Il est prolongé d'un logis à haut surcroît à trois travées vers l'est. Isolés à proximité, deux fournils dont celui longeant le chemin actuel est en ruines. Puits en pierre de taille de type morbihannais.Le hameau de Keriscoarne est situé à la frontière d'Erdeven, dont il jouxte le village de Keroulard. Modeste hameau, il était constitué de deux fermes du 17e siècle dont les bâtiments figurent sur les plans cadastraux de 1811 et 1845. Ces deux bâtiments principaux ont été complétés par de nouveaux logis en alignement au cours du 19e siècle, les anciens logis devenant alors étables. Celui du sud voit sa cheminée d'origine détruite et reconstruite au pignon est, la suppression de l'escalier extérieur au nord et le remplacement de sa toiture en chaume par de la tôle. Celui du nord a été vu la suppression de l'escalier extérieur au sud desservant le comble, probablement lors de l'écroulemnt d'une partie de la façade sud : la fenêtre du logis est alors changée. La toiture en chaume est également changée pour de l'ardoise. Le nouveau logis construit dans la seconde moirtié du 19e siècle remplace en partie l'ancien ; il voit la transformation d'une partie du grenier à haut surcroît en étage carré avec chambre. Au nord, un des deux fours à pain, du 18e siècle (?) est en ruines, tandis que le plus proche de la ferme qui existe en 1845 est conservé. Le puits date du 19e siècle.La route qui traverse le village au 19e siècle est détournée au nord des bâtiments anciens au 20e siècle. Sur son côté nord sont en cours de construction des maisons contemporaines.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Twist ha chistr

Par : Dastum

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en dro-hanter dro

Par : Dastum

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Maison, 6 rue Surcouf (Etel)
Maison construite en retrait de la voie avec courette antérieure et jardin postérieur.Maison de type ternaire avec petite fenêtre à l'étage (remaniée) dans l'axe de la porte.Corniche et entourages de baies en granite gris non poli.Maison construite dans les années 1920.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Quiberon - juin 1914
juin 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - septembre 1915
septembre 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - septembre 1916
septembre 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - juin 1918
juin 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Josiane la sémaphoriste
A la mort de son mari, Josiane a repris l'activité de son époux au sémaphore d'Etel. Elle a appris son métier en observant la nature, et, s'est petit à petit imposée auprès des marins, qui se laissent guider à travers la barre, réputée dangereuse.

Par : INA

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femme en costume breton devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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communiante avec missel et cierge sur fond de toil

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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