C'est Noël

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Séminaire puis petit séminaire puis collège et lyc
Le séminaire de Tréguier (puis petit séminaire) était clos de murs dont certaines portions se dressent toujours rue des Perdreries. Le long de cette rue subsiste deux portes, l’une en arc plein cintre (murée), la seconde à linteau droit. Un peu plus loin, se dresse un portail donnant autrefois accès aux dépendances du petit séminaire (transformées en logements). Le petit séminaire comprenait trois cours : la cour d’honneur, la cour principale et la cour nord : - autour de la cour d’honneur se dressait le petit séminaire : entrée avec conciergerie orientée vers la rue de Kercoz, parloirs, administration (bureau et salon) et réfectoire aménagé dans la partie ancienne du séminaire (2ème moitié du 17e siècle) ; - autour de la cour principale se dressent au nord, le nouveau bâtiment comprenant le préau (avec ses arcades), la scène et la salle des conférences ; à l’est, des salles de classes avec au centre, la chapelle ; au sud, le réfectoire et des salles de classes (logées dans l’aile sud datées 1863) ; à l’ouest, deux préaux, deux serres et une porte donnant sur un parc (cf. plan général de 1908). Ces édifices seront ensuite remplacés par des ateliers ;- autour de la petite cour nord se dressent des salles d’études ; au sud, la chapelle et l’appartement de l’évêque. L’accès à cette cour se faisait autrefois uniquement par le petit passage vouté aménagé sous l’abside de la chapelle.A l’exception de l’aile sud datée par millésime de 1863 (date portée à deux reprises sur les façades nord et ouest), les parties anciennes du séminaire ont disparu. Sur l’aile sud figurent les armoiries de Monseigneur David, évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier de 1862 à 1882 : "D’azur à la tour crénelée, d’argent mouvante d’ondes, en courroux de même et surmontée d’une étoile d’or". Cette aile abrite l’infirmerie en 1908 et dispose de six chambres d’isolement.Le nouveau bâtiment du petit séminaire comporte quatre niveaux. Il est construit en maçonnerie de moellon de schiste et en pierre de taille de granite gris et rose (granite de l’île Bréhat) pour l’entourage des ouvertures, les chainages d’angle, les bandeaux (soulignant le premier étage et l’étage de comble) ou encore la corniche à modillon. Les voûtes des arcs (plein cintre ou segmentaire) des ouvertures (fenêtres et arcades du préau) voient une mise en œuvre alternée entre granite rose (voire orangé) et granite gris. Certains piédroits sont chanfreinés et reçoivent un décor à boules. Les arcades de la fosse d’orchestre reposent sur des colonnes en granite sur piédestal : c’est aujourd’hui l’accès principal du centre de documentation. Au-dessus des arcades du préau, dans un cartouche sculpté dans le granite, se trouve une inscription en latin que l'on peut traduire ainsi : PIERRE FREDERIC FALLIERES / ÉVÊQUE DE SAINT-BRIEUC ET DE TREGUIER, / POUSSE PAR UN DÉVOUEMENT PATERNEL A L’ÉGARD / DE LA JEUNESSE, EN L’ANNÉE 1897, A REMIS AVEC / GÉNÉROSITÉ CETTE DEMEURE EN ÉTAT".Si la distribution horizontale des salles de classes s’opère par de longs corridors, la distribution verticale utilise deux grands escaliers tournant en maçonnerie dans œuvre et un escalier en vis en demi-hors-œuvre (placé entre la scène et la salle des conférences, il est accessible depuis le grand préau servant de salle de fêtes). Le deuxième et le troisième étage abritaient les dortoirs. Au premier étage de l’aile ouest (abritant la scène et la salle des conférences au rez-de-chaussée) se trouvait la salle de "physique, chimie et histoire naturelle" et à côté, la "salle de dessins".Au centre du petit séminaire se dresse la chapelle de style néo-roman. Le haut clocher-mur à contreforts massifs est surmonté d’un clocher à quatre chambres de cloche lui-même sommé d’une croix pattée. La façade ouest, monumentale, comprend un décor sculpté dans de la pierre calcaire de Caen. Autour d’un Christ en croix se trouvent six anges, on peut y lire l’inscription suivante : XXX A COMPLETER XXX. Sous le Christ, dans un quadrilobe de granite rose se trouvent des armoiries. La grande rosace a perdu sa verrière. Sous la rosace figurent une inscription et le millésime 1895 en chiffre romain : "ANNO DNI [abréviation de domini ?] MDCCCLXXXXV) et deux armoiries, dont celles de Monseigneur Fallières, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier ("D’azur au calice d’or"). Cinq petites baies en arc plein cintre s’intercalent entre la rose et le porche ouest. Le porche en arc plein cintre et à voussures est de style néo-roman comme le reste de l’édifice. Les arcs sont supportés par des colonnes creuses (il s'agit de pierre reconstituée) surmontées de chapiteaux sculptés avec des représentations d'animaux fantastiques et grimaçant et de motifs végétaux. De part et d’autre de l’entrée du porche se trouve un "cabinet noir", s’agit-il de salles de discipline ?La fondation du séminaire de Tréguier (1649)Créé en 1649, le séminaire de Tréguier est l'un des plus anciens de Bretagne après celui de Saint-Malo (1646). L'initiative de fonder un séminaire dans la ville épiscopale de Tréguier revient à Balthazar Grangier, évêque de Tréguier et Michel Thépaut, seigneur de Rumelin, chanoine. Si le chapitre cathédrale accepte la proposition de l'évêque le 13 août 1649, la Communauté de ville donne son consentement le 16 août et c’est en octobre qu’arrivent les lettres patentes de Louis XIV confirmant la création du séminaire. D’autres séminaires seront créés en Bretagne à Rennes (1662), Saint-Brieuc (1664) et Dol (1697).Balthazar Grangier (vers 1606-1679) est le fils de Timoléon Grangier, seigneur de Liverdis et d’Anne de Refuge. Evêque de Tréguier de 1646 à 1679, il fut auparavant aumônier de Louis XIII et abbé commendataire de Saint-Barthélémy de Noyon, il a été ordonné prêtre vers 1639. C’est Balthazar Grangier qui a fait venir les Hospitalières (bâtiments de l'hôpital construits entre 1662-1667) et les Filles de la Croix (1666) à Tréguier. Il a également favorisé l’installation des Ursulines à Guingamp et à Lannion. Pour l’historien Georges Minois, il fut une figure marquante de la renaissance religieuse en Bretagne au 17e siècle.Michel Thépaut, seigneur de Rumelin est chanoine à Tréguier depuis au moins 1635. Il a notamment fondé la confrérie du Rosaire dans la cathédrale. Grand pénitencier jusqu'en 1677 : en tant que "prêtre pénitencier", il lui est accordé des pouvoirs spéciaux comme l’absolution de certains péchés graves (d’après le droit canon, chaque diocèse se doit avoir son pénitencier). Michel Thépaut entretient également une correspondance avec Vincent de Paul qu'il fait venir en mission paroissiale à Tréguier avec quelques Lazaristes (autre nom des prêtres membres de la congrégation de la Mission fondée en 1626 par Vincent de Paul qui sera canonisé en 1737). La règle des Lazaristes est publiée en 1688 : elle définit trois objectifs : l'instruction des classes pauvres, la formation du clergé et les missions. Ce sont justement les Lazaristes qui ont été choisis pour diriger le nouveau séminaire de Tréguier. Dans un premier temps, le séminaire s'installe dans le collège de la ville (créé au 14e siècle), pour lequel l'évêque paiera une rente tandis que les Lazaristes touchent les revenus de la prébende préceptoriale (c’est quand il y a plus de dix prébendes). Les prêtres Lazaristes devront faire l'école aux enfants du collège.La construction du séminaire (1654-1672)En 1754, Michel Thépaut fournit un terrain au bout de la rue Kersco (Kercoz) composé de quelques maisons, cours, jardins et clos et finance les travaux de construction pour un montant de 7700 livres. Entre 1654 à 1672, Michel Thépaut donne 23 511 livres pour la construction des bâtiments du séminaire dont 2 409 livres pour le tabernacle et le maître-autel. Il dote également le séminaire de revenus réguliers via des fermes exploitées en bail à convenant (fermes situées à Pommerit-Jaudy, Pleudaniel et Hengoat). En échange, Michel Thépaut et ses descendants bénéficient à perpétuité de tous les droits et prééminences sur le séminaire par la présence d’armoiries et la possibilité d’être inhumés près de l’autel dans le chœur de l'église. Pour eux, on célébrera une messe par jour et deux services solennels par an. En 1677, Michel Thépaut lègue au séminaire une croix et deux chandeliers en argent. A sa mort, il est inhumé dans la chapelle du séminaire. De son côté, l’évêque de Tréguier accorde 26 200 livres au séminaire. La première pierre du séminaire est posée le 9 juillet 1658 par Balthazar Grangier en présence des membres du chapitre cathédrale, du supérieur Jean du Pont et d'habitants qui bénéficient pour cette occasion particulière de quarante jours d'indulgence. Les bâtiments principaux forment les deux côtés (sud et ouest) d'une cour carrée bordée au nord par la chapelle. Couverte en 1662, la chapelle du séminaire est dotée de ses vitraux, portes et autel en 1664. La porte (ouest ?) de la chapelle a vraisemblablement été réutilisée dans le pignon nord de la salle des conférences du nouveau séminaire construit à la fin du 19e siècle. Décédé en 1679, Balthazar Grangier lègue au séminaire la maison dite de Kermorvan à Tréguier (au carrefour des rues des Perderies et de Plouguiel décrite comme "fort délabrée et en mauvaise réparation"), une maison dans la rue de Plouguiel (abandonnée), une petite chapelle d'argent valant 2 000 livres, sa crosse, sa bibliothèque (660 volumes) et 250 livres. En 1680, cinq prêtres, trois frères, un domestique et un jardinier sont entretenus par le séminaire.Une "Déclaration des biens appartenant et dépendants du séminaire de Tréguier et maison de la Congrégation de la Mission" est rédigée en 1692 : 6 fondations ou dons ont seulement été faits en sa faveur depuis 1654. Selon Georges Minois, les revenus du séminaire s'élèvent annuellement à 1 453 livres 12 sols et 204 boisseaux 16 sommes 5 tonneaux de froment, plus 4 poulets. Diverses redevances et impôts grèvent les revenus du séminaire ainsi si la chapellenie de Pontrouzault rapporte des droits de passage sur le Jaudy entre Tréguier et La Roche-Derrien, l’entretien du bac coûte en réalité beaucoup plus qu'il ne rapporte. Au 18e siècle, le séminaire accueille près de 80 % de fils d'agriculteurs, 13 % de fils de bourgeois et 7 % de nobles (proportion très importante par rapport à d’autres provinces). Pour leurs études, chaque élève doit disposer d’un revenu annuel d’au moins 60 livres. En moyenne, le séminaire accueille une quinzaine de nouveaux élèves par an. La période de formation est accélérée : le jeune homme (âgé de 21 à 26 ans au 18e siècle) entre au séminaire vers la Saint-Michel (plus de 60 % sortent de la classe de philosophie du collège de Tréguier) ; il reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Noël, le sous-diaconat aux quatre-temps de Carême, le diaconat à la Pentecôte, la prêtrise aux quatre-temps de septembre. Moins d’un an pour être ordonné prêtre ! Le séminaire accueille en permanence une vingtaine de séminaristes, cinq prêtres, trois frères, un jardinier et un domestique. S'y ajoute de mai à novembre des ecclésiastiques venant en retraites. Occasionnellement, le séminaire reçoit des prêtres alcooliques. Le séminaire de Tréguier organise plusieurs missions à Pleumeur-Bodou (21 juin-21 juillet 1693), Plougasnou (avril-mai 1695), Tréguier (juin-juillet 1695) et Pont-Melvez (juin-juillet 1698).En assurant la formation de nombreux séminaristes, retraites et missions, le séminaire de Tréguier, dirigé par les Lazaristes, bénéficie d’une réputation considérable qui assure le rayonnement de l'établissement dans et en dehors de l’évêché. A la veille de la Révolution française, le séminaire de Tréguier est considéré comme l’une des écoles ecclésiastiques les plus dotée de Bretagne.Le séminaire dans la tourmente révolutionnaire : la fermeture et l’expulsion (1791)Le décret de l’assemblée nationale du 12 juillet 1790 fixe la constitution civile du clergé : la loi stipule qu’il ne doit y avoir qu’un diocèse par département ce qui entraîne la suppression de l’évêché de Tréguier (les évêchés de Dol, Léon et Saint-Malo sont également supprimés). Evêque et prêtres sont désormais choisis par les électeurs chargés d’élire des administrateurs départementaux. L’autorité ecclésiastique est mise devant le fait accompli : le 14 février 1791, Monseigneur Le Mintier l’évêque de Tréguier, après avoir publié un mandement contre-révolutionnaire destiné au clergé du Trégor et aux fidèles, choisit la fuite et s’exile en Angleterre via Jersey. La cathédrale abrite désormais le temple de la Raison "consacré au silence et à l’instruction des lois".Le séminaire, comme le collège de Tréguier, sont fermés vers la fin de 1791 : le personnel a refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé. La chapelle du séminaire est utilisée comme salle de réunion de la "société populaire" fondée à Tréguier conformément au décret du 18 juillet 1791. A partir du 24 août 1792, les gardes nationaux occupent le séminaire. Une aile du séminaire (construite dans la seconde moitié du 17e siècle) est transformée en caserne de gendarmerie.Le bataillon d’Etampes (détaché du régiment du Temple) commandé par le citoyen Le Maire est envoyé à Tréguier pour éviter les troubles. Arrivés le 26 janvier 1794, les 842 soldats sont logés dans le palais épiscopal, au Collège (Séminaire) et pour certains d’entre eux dans le couvent des Ursulines. La mémoire collective se souvient qu’ils ont renversés la croix située au carrefour de la côte Saint-Michel en arrivant à Tréguier (sur le cadastre de 1834 est mentionnée la Croix neuve de Traou Michel situé sur le chemin de Saint-Yves). Les dégâts sont considérables dans le couvent des Ursulines (chapelle et autel profanés, statues brisées), dans le palais épiscopal (la chapelle ou "salle du chapitre" profanée sert de "salle de discipline", la cuisine sert d’atelier du salpêtre afin de fabriquer de la poudre noire), dans la cathédrale (profanée, vandalisée, tombeau de Saint Yves détruit, certaines verrières ont été brisées et arrachées) et le cloître (devenu magasin d’armement). La porte de la tour a été vandalisée afin de déranger l’horloge. Ces évènements dramatiques entrainent de nombreuses plaintes de la municipalité de Tréguier : le bataillon d’Etampes est finalement relevé le 24 mai 1794 contre 300 grenadiers de Rhône et Loire. A la suite, l’Assemblée municipale de Tréguier demande l’autorisation du district de vendre le mobilier vandalisé de la cathédrale. La nationalisation des biens ecclésiastiques dits de de première origine entraîne la vente des biens nationaux au profit de l’état. Le terrain (14000 m2) et les bâtiments du séminaire (sans l’aile occupée par la gendarmerie) sont vendus comme biens nationaux le 8 août 1799 (21 thermidor an VII) pour 343 066 francs aux consorts Pierre Caro et Élizabeth Le Lay. Selon Adolphe Guillou, les acquéreurs ne payèrent réellement que 5 046 francs en raison des fluctuations de la monnaie. De l’école ecclésiastique au petit séminaire : le renouveau des bâtiments du séminaire (1816-1892)Jean-Marie de La Mennais de son vrai nom Robert (1780-1860), alors vicaire général de Saint-Brieuc obtient le droit de créer une seconde "école ecclésiastique" dans le département des Côtes-du-Nord pour la formation des futurs prêtres (ordonnance du roi du 24 janvier 1816). Il s’agit d’une école de niveau secondaire (collège, lycée) qui forme à la fois des élèves à vocation laïc et de futurs séminaristes (ces derniers intégrant ensuite le "grand séminaire". Après la Révolution, on note une raréfaction des prêtres d’extraction noble au profit des familles moyennes de paysans. Pierre Quéré, recteur de la paroisse de Landebaëron est nommé "supérieur", c’est-à-dire "chef principal" de l’école : il dispose de "tous les pouvoirs pour le gouvernement spirituel et temporel" de l’établissement tant sur les professeurs que sur les élèves (Bibliothèque de l’Institution Saint-Joseph à Lannion). Le règlement de l’école est vu comme "l’expression de la volonté de dieu". Les élèves assistent tous les jours à la messe dans la chapelle de l’établissement. Tous les jeudis, les élèves ont une instruction au catéchisme et le dimanche, sur l’Évangile. Si la rentrée des classes a lieu le 1er octobre, les prix de l’école sont remis au mois d’août suivant au cours d’une distribution solennelle.Dans un premier temps, la nouvelle école ecclésiastique est installée rue Neuve (aujourd’hui rue Saint-Yves) dans l’auberge du Grand Lion d’Or. En 1817, elle s’installe dans le "collège de Tréguier" avec un effectif de 120 externes (bâtiment reconstruit en 1782, propriété de la ville de Tréguier en 1834, école Notre-Dame puis aujourd’hui école publique élémentaire intercommunale Anatole Le Braz) situé rue de la Poissonnerie (actuellement rue La Mennais). L’école ecclésiastique accueille à la fois des élèves externes et internes. Les écoles ecclésiastiques font directement concurrence aux collèges publics (l’un d’entre eux se trouve à Lannion). Faute de place suffisante, les bâtiments du séminaire sont rachetés par l’évêché de Saint-Brieuc pour 34000 francs à Pierre Caro (qui les avait acquis en 1799 comme biens nationaux). A la rentrée de 1820, les 10 prêtres enseignants et les 230 élèves du « petit séminaire » intègrent les bâtiments du séminaire déserté en 1791. Ces bâtiments construits dans la seconde moitié du 17e siècle sont en mauvais état. Entre 1832 et 1838, le petit séminaire accueille notamment Ernest Renan (de la 8ème à la 3ème).Le cadastre de 1834 nous montre l’emprise du séminaire clos de murs. Passé l’entrée faisant face à la rue de Kercoz, on pénètre dans le "petit séminaire" qui encadre la cour d’entrée (156), au nord se dresse la chapelle (157), à l’ouest, la cour de récréation (169) et au sud, la basse-cour (155). Plusieurs parcelles sont des jardins (154, 158 et 170 dit de "Lenilos", une partie se nommé auparavant "Clos Rumelin"). Le séminaire a donné son nom à la venelle, qui devient par la suite rue de la Mission, rue du Collège (1912) puis la rue Marie Perrot (institutrice, membre du parti communiste et résistante).Des achats de terrains et de bâtiments ont lieu afin de suivre les effectifs, à la hausse, des élèves. Vers 1850, l’école ecclésiastique de Tréguier devient le "petit Séminaire de Tréguier". Un cloitre est aménagé en 1860 tandis qu’un pavillon d’honneur est également construit vers 1864. En 1962, le petit séminaire est fréquenté par 415 élèves (350 internes, 65 externes). Le pavillon ouest est construit en 1863 (date portée à deux reprises sur la façade et accompagnée des armoiries de Monseigneur David, évêque de 1862 à 1882 : "D’azur à la tour crénelée, d’argent mouvante d’ondes, en courroux de même et surmontée d’une étoile d’or"). Les bâtiments du séminaire sont très vite jugés en mauvais état : les murs du pavillon monumental sont renforcés par des croix de Saint-André en 1875. A la fin du 19e siècle, près de 80 % des élèves du petit séminaire de Tréguier entre au grand séminaire.La modernisation et la reconstruction du petit séminaire (1892-1897)L’architecte Henri Mellet (1852-1926) est chargé par le chanoine Duchêne, supérieur du petit séminaire de la reconstruction de la chapelle du séminaire en 1892. Le plan de la chapelle à abside polygonale répond au besoin du personnel ecclésiastique : huit autels permettent à la vingtaine de prêtres enseignants de dire leurs messes quasi simultanément le matin. La chapelle est datée 1895 : elle avoisine les 800 m2 de superficie.Le supérieur du petit séminaire Duchêne a écrit à l’évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier le 28 mai 1895 le courrier suivant co-signé du secrétaire, de l’économe et du trésorier : "La démolition du pavillon central à l’effet d’établir la façade d’entrée de la nouvelle chapelle sur la grande cour nous a révélé l’état des autres édifices de même époque bâtis suivant le même mode de construction et n’a que trop confirmé nos craintes, au sujet de la solidité d’une grande partie de notre maison. […] Nous avons encore à craindre que d’autres bâtiments qui sont plus menacés de ruine que ne l’était le pavillon démoli, ne viennent à céder tout à coup, malgré les étais qui les appuient. […] Nous avons donc fait examiner l’état de nos constructions par notre architecte, le priant de consigner les résultats de son examen dans son rapport […]. Il en résulte que le petit séminaire de Tréguier se compose de deux groupes d’édifices d’apparence et de constructions différentes. D’abord, l’ancien Grand séminaire datant de 1654, puis le développement récent qui date d’une trentaine d’année. […] Le groupe des édifices les plus récents est l’objet de notre principale préoccupation. Nous n’avons pas cru devoir continuer à loger nos élèves dans l’un d’entre eux, sans l’étayer à l’intérieur et à l’extérieur du haut en bas. [...] On se demande peut-être comment on a pu bâtir dans d’aussi mauvaises conditions. […] Quoi qu’il en soit, nous croyons que la reconstruction d’une partie du petit séminaire s’impose, et nous avons étudié cette grande question avec la double pensée de répondre à la nécessité présente par un aménagement qui fournira aux élèves et aux maîtres un logement convenable qui leur manque et de préparer l’avenir par l’établissement d’une ligne générale et d’un plan uniforme du futur petit séminaire. Nous avons demandé à notre architecte de préparer des plans, à la fois simples et bien conditionnés, et de nous dire le chiffre minimum pour une construction d’une aile nouvelle et la réfection de deux édifices adjacents qui se raccorderaient avec la nouvelle chapelle et constitueraient à peu près la moitié de l’établissement total. Il nous a répondu que ce travail entrainerait une dépense d’au moins 160 000 francs. Si nous ajoutons à cette somme, celle du remaniement de l’ancien grand séminaire et les imprévus, bien au-dessus de notre budget ordinaire que nécessiteront des changements de services, nous arrivons à un total de 200 000 francs" (Archives diocésaines de Saint-Brieuc, document aimablement communiqué par Michel Le Cam). C’est dans la lettre de Monseigneur l’évêque de Saint-Brieuc et de Tréguier aux prêtres de son diocèse en date du 9 juillet 1895, que Pierre-Marie Fallières (évêque de 1889 à 1906) annonce le financement de la reconstruction du petit séminaire de Tréguier : "Nous avions songé à un emprunt au Crédit foncier mais, outre que nous nous heurtons à des formalités sans nombre et sans fin, nous avons été dissuadé de ce mode d’emprunt par des hommes très sages et très compétents. C’est alors que nous avons résolu de ne rien devoir qu’à nous-mêmes ; et voici tout notre plan. Nous emprunterons à chacun de nos prêtres […]". Pour l’architecte Mellet, l’établissement n’est alors qu’un "assemblage de bâtiments construits bout à bout, au fur et à mesure des besoins, où les services étaient, par suite, plus ou moins confondus et disséminés". Si le projet initial consistait uniquement en la reconstruction de la chapelle, il se poursuit par la reconstruction du bâtiment ouest accolé à la chapelle et par l'aile nord en 1897. A la fin du 19e siècle, le petit séminaire est en effet fréquenté par environ 400 élèves. Les nouveaux bâtiments doivent se raccorder avec la partie ancienne du séminaire au sud (cette partie sera finalement rasée en 1911) et avec les bâtiments construits en 1863-1864 (toujours existants). C’est la disposition du terrain - parallèle à la rue des Perderies - qui a dicté l’emprise de la nouvelle aile nord limitée à l’est par la voirie (c’est-à-dire l’actuelle rue Marie Perrot). Ce nouveau bâtiment scolaire est avant tout fonctionnel et moderne : "des classes, des études, des dortoirs, salle de conférence, préau couvert, water-closets, escaliers, couloirs : le tout largement éclairé […]". Au-dessus des arcades du préau, on peut lire le millésime 1897 et une dédicace à monseigneur Pierre-Marie Fallières en tant que "promoteur généreux" des constructions nouvelles. L’évêque dispose également d’un appartement situé immédiatement au nord de la chapelle.Les cloches de la nouvelle chapelle sont baptisées en 1892. Sa façade ouest est datée de 1895. La chapelle est bénie le 23 octobre 1896 par monseigneur Fallières. Elle a été construite par l’entrepreneur Guillaume Le Collen de Tréguier pour un coût d’environ 120 000 francs (les honoraires de l’architecte se monte généralement à 5% du montant des travaux). Les orgues sont du facteur Didier de Nancy, les verrières de Félix Gaudin, peintre-verrier et mosaïste français, le chemin de croix de Savary (daté 1896) et le mobilier de Le Merrer (un trône épiscopal et 24 stalles sculptées). Pour honorer son donateur primitif, l’archidiacre Le Provost fait procéder à la translation des reliques du chanoine Michel Thépaut, seigneur de Rumelin dans la nouvelle chapelle le 26 octobre 1897. La chapelle est finalement consacrée le 21 juin 1899. La chapelle du petit séminaire de Tréguier peut être comparée à d’autres productions d’Henri Mellet : l’église de Melesse (1885-1890), l’église d’Izé (1889-1896) ou encore l’église Notre-Dame de Bonabry à Fougères (commencée en 1896).Le 29 mars 1902, la nouvelle chapelle a les honneurs de la presse spécialisée nationale, à savoir un article rédigé par Louis-Charles Boisleau dans la revue L’Architecture : "…j’avais été frappé du bon aspect des rotondes absidiales de la chapelle, au-dessus du mur de soutènement des cours. […] …une façade latérale apparaissait, dessinée dans un si bon caractère, que je crus un instant à une restauration plutôt qu’à une construction neuve ; on devinait, dans le haut, au-delà des faitages des bâtiments accotés à la chapelle, une silhouette heureuse, couronnant un pignon. […] Combien c’était mieux que ces églises neuves rencontrées dans les gros bourgs de ce coin de la Bretagne, de ces bâtisses prétentieuses, à clochers carrés, la plupart mal étudiées, banales à l’excès, en tout cas si manifestement inférieures aux veilles et pauvres églises d’autrefois !".La loi de Séparation des Églises et de l’État : deuxième fermeture et expulsion du petit séminaire (1906)Suite à l’application de la loi de Séparation des Églises et de l’État, le Petit Séminaire de Tréguier est fermé à la fin de l’année 1906. Il est cependant rétablit à Lannion sous le nom d’Institution Saint-Joseph dès 1907 (pour plus de détails sur l’application des lois de Séparation des Églises et de l’État, nous vous renvoyons à la lecture de l’article de Jean-Yves Marjou intitulé "De l’expulsion du Petit Séminaire de Tréguier à l’installation de l’Institution Saint-Joseph à Lannion").L'École Primaire Supérieure de garçons (1908-1941)Le Petit Séminaire est transformé en école primaire supérieure de garçons en 1908 (établissement d’Enseignement Primaire Supérieur de 1908 à 1941). Les deux sacristies de la chapelle sont transformées en salle de lecture et de réunion pour les professeurs tandis que l’appartement de l’évêque est attribué comme logement de fonction à un "professeur marié". Le directeur dispose d’un appartement de cinq pièces. Un plan général conservé aux Archives communales de Tréguier nous renseigne sur l’organisation et le fonctionnement de l’école en 1908 (4M2, carton n° 77). Après la loi de Séparation des Églises et de l’État, la chapelle du petit séminaire abrite un atelier de menuiserie et de travail des métaux puis une salle de sport. La durée des études est fixée à trois ans : soixante-douze élèves (dont 50 internes) font leur rentrée des classes en octobre 1908 sous la direction de monsieur Lacroix.La cohabitation de l'école primaire avec l'hôpital complémentaire n° 56 (1914-1918)Pendant la Première guerre mondiale, l'établissement est en partie réquisitionné pour accueillir un hôpital complémentaire : 9000 soldats au total y seront soignés entre 1914 et 1918. Henri Pollès dans son roman intitulé "Sur le fleuve de sang vient parfois un beau navire" (1982) évoque cet épisode dans l'histoire de Tréguier : C’était devant la porte du Complémentaire (dont on peut se demander de quoi, puisqu’il était l’hôpital principal ; peut-être de l’insuffisance du plan sanitaire général…) qu’avait lieu le premier tri des « arrivages ». D’après la fiche épinglée sur la capote et un rapide examen, on gardait l’un, on aiguillait l’autre vers les diverses annexes. Parfois l’opération était assurée par de simples infirmières, tout de même triées sur le volet on s’en doute, et certains jours de fièvres, où il y avait de l’électricité dans l’air – il semble qu’en voici un -, les charmantes et distinguées « petites sœurs laïques des pauvres soldats » accréditées par leurs établissements respectifs, se disputaient aussi bien les blessés debout que ceux des civières, selon la spécialité de leurs services et sans doute plus encore les préférences personnelles des chefs pour telles ou telles sortes de blessures…". La cohabitation entre la direction de l’établissement, les élèves et les blessés est dénoncée : "la promiscuité gênante vis à vis des hospitalisés" commence à influer sur le fonctionnement normale de l'école, les "Boches" comme on les surnomme à l’époque sont accusés de "vols et déprédation" et en 1918, un soldat soigné à l'hôpital a fait irruption dans une des classes de l'école primaire avec un couteau.Pendant les vacances d’été à partir de 1919, les bâtiments de l'école permettent d'héberger une centaine de pupilles d’une colonie de vacances de la ville de Paris. Le collège puis le lycée (1941-1997)L’ensemble scolaire est transformé en collège entre 1944 et 1959 avec l'adjonction d'un centre d'apprentissage en 1946 (collège d’enseignement technique), puis en lycée mixte – enseignement général et technique - en 1960. Pour l’historien Jean-Yves Andrieux, il s’agit du "réinvestissement du religieux par le laïque". Le service des archives départementales des Côtes-d’Armor conserve les archives du Collège de garçons de Tréguier (1931-1945) sous la cote 1 T 1347 et les archives du collège moderne et du Centre de formation professionnelle de Tréguier (1940-1974) sous la cote 999 W.En raison de leur mauvais état sanitaire, les anciens bâtiments du séminaire (datable de la seconde moitié du 17e siècle) et la cour d’honneur sont rasés en 1911 pour créer la Place de la République. La même année sont construits les bureaux de l'Inscription maritime par l’architecte Georges-Robert Lefort. Un buste de Marianne (réquisitionné en 1942 par les allemands) sur son piédestal est installé sur la place ; la rue de la République est créée à la même époque. En 1920, le mur de soutènement nord est reconstruit au croisement de la rue du Collège et de la rue des Perdreries (Perderies) pour donner plus de largeur à la rue. L’année suivante, les dépendances (buanderie - lingerie ; grange et étable) de l’école primaire supérieure de garçons (ex petit séminaire) sont transformées en logements sociaux (Archives communales de Tréguier, 3M2, carton n° 83). C’est sur les terrains du petit séminaire de Tréguier que sont construits les quatre immeubles à logements dits "maisons ouvrières" en 1932-1933 sur des plans de Adolphe Le Gouëllec, architecte de Saint-Brieuc (Archives communales de Tréguier, 1W5).Le 12 février 1929, Gustave de Kerguezec, maire de Tréguier autorise la vente de gré à gré de trois autels en pierre blanche de la chapelle du Petit Séminaire à Marc-André Salaun, architecte domicilié à Paimpol pour la somme de 7000 francs. La vente a été autorisée à l’unanimité par le conseil municipal de Tréguier (Archives communales de Tréguier, 1N2, carton n° 94). Le 4 mai 1944, Jean Raoul, élève de troisième de 17 ans est arrêté par les Allemands comme résistant, membre du maquis de Kerrès à Langoat.En 1948, les restes du chanoine Thépaut, seigneur de Rumelin ont été transférés dans la crypte de la chapelle du Collège Saint-Joseph de Lannion. Les cloches de la chapelle du petit séminaire de Tréguier ont également été transférées dans le clocher de la chapelle du collège Saint-Joseph de Lannion.Les derniers vestiges du séminaire ainsi que les deux sacristies sud ont été remplacés par un bâtiment administratif : ce dernier a vraisemblablement été construit vers 1957-1960, époque où le collège est devenu lycée d’enseignement général et technique. Le Théâtre de l'Arche (1992)A l'initiative du Conseil Régional de Bretagne (propriétaire du lycée), la chapelle du petit séminaire conçue par Henri Mellet a été rénovée en 1991-1992 pour être reconvertie en espace culturel : le Théâtre de l'Arche a été inauguré le 28 septembre 1992 par l'Orchestre de Bretagne.Le lycée Joseph Savina (1997)Le lycée de Tréguier est baptisé en janvier 1997 du nom de Joseph Savina, artisan ébéniste et sculpteur de Tréguier. C’est un lycée mixte, à la fois lycée général (séries scientifique et littéraire), lycée professionnel (3ème Préparatoire à l’Enseignement Professionnel, staffeur ornemaniste, tapisserie de l’ameublement, menuiserie) et lycée technologique avec des options comme Cinéma audiovisuel, Histoire des Arts, Théâtre, Arts du cirque, Arts appliqués. Ce lycée prépare également au brevet de technicien supérieur (BTS) Design graphique.Fils et frère d'ébéniste, Joseph Savina (1901-1983) était arrivé à l’âge de 23 ans en apprentissage dans l'atelier de Jean-Marie Le Picard père d'André (1911-1989), menuisier sculpteur situé rue de La Chalotais à Tréguier. Récompensé comme meilleur ouvrier de France, Joseph Savina ouvre son propre atelier d'art celtique en 1929, au 11 rue Saint-André à Tréguier (actuellement étude notariale Guillou). Savina aime la Bretagne et la mer : son "motif Gonery" est inspiré des laminaires. Il a produit du mobilier, principalement en chêne patiné, tables, chaises (assise en paille), fauteuil, ensemble de meubles, dessiné pour la production moderne de série des années 1930 à 1960. Joseph Savina fut membre des Seiz Breur (les "Sept frères" en breton), mouvement artistique breton fondé entre les deux guerres mondiales par Jeanne Malivel (graveuse et décoratrice) et René-Yves Creston (peintre et graveur). Prisonnier en Allemagne en 1939, Joseph Savina est revenu à Tréguier en 1943. Il a collaboré à Le Corbusier (rencontré en 1935 via un ami commun) pour, et avec qui, il exécute des sculptures à partir de ses dessins. Quarante-quatre sculptures portent la signature double "LC:JS" ou "JS:LC". En 1970, Joseph Savina confie son atelier à Michel Le Calvez, son ouvrier, aujourd'hui en retraite dans sa maison, rue Colvestre. Joseph Savina est mort à Tréguier en 1983 au Foyer Logement Goas Mickaël.En 2004, un nouveau bâtiment à destination de dortoir a été créé par l’architecte Dominique Bonnot dans l’ancien enclos du couvent des Paulines (construit vers 1760) puis couvent des Ursulines (19e siècle), puis école primaire supérieure de jeunes filles (l’école accueille la première promotion d’élèves le 1er octobre 1907), puis collège puis lycée. Dans le dictionnaire des lycées publics de Bretagne, ce bâtiment est décrit comme un « bâtiment à la modernité élégante et écologique ». Le lycée Joseph Savina accueille en 2016 plus de 290 internes.Le lycée Joseph Savina a fêté ses 20 ans en 2017.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Crèche de Noël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Crèche de Noël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Etude de chênes
Sujet représenté : paysage (chêne ; champ ; Finistère d) - N° d'inventaire : 194

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Quand Jean Botrel mourra

Par : Dastum

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Noel ar vugaligou / Noz Nedelek, o kaero noz
extrait de Feiz ha Breiz, décembre 1910, p.376

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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An daou gamerad fidel (Plin ton doubl)

Par : Dastum

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La maison de Noël
La tradition de Noël des maisons illuminées est-elle en train de se perdre après l'engouement des années 2000 ? En tout cas, c'est avec plaisir que l'on revisitera celle de la famille Hamon, située quelque part entre Trédarzec et Pleumeur-Gautier. En décembre 2007, Trégor-Vidéo avait réalisé un reportage sur cette maison hors du commun car peuplée de figurines issues des contes de notre enfance : Blanche Neige, Cendrillon, Pierrette et son pot au lait ... Laissons nous guider au sein de cet univers féérique par Jean et Monique aidés par leurs petits enfants, très enthousiastes ...

Par : TV Trégor

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Noël
De….Thérèse Dufour paroles données)

Par : Dastum

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Noueliou nevez ha canticou composet en henor d'an
Recueil de cantiques dont le titre peut être traduit comme suit : Nouveaux Noëls et cantiques composés en l'honneur de la nativité de notre sauveur Jésus Christ.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Robe blanche et cravate rouge
Extrait du film de Victoria Llanso et Jean Barral. La communion solennelle de Noella Gouriou est l'occasion de partager la vie quotidienne d'une famille ouvrière du Sud-Finistère, entre les communes de Trégunc et Concarneau.

Par : INA

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Aux bergers de la crèche [par M. Du Breil de Pontb

Par : Gallica

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Cantiq spirituel en henor d'an Itron varia ar Goz-
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : Cantique spirituel en l'honneur de Notre-Dame du Kozh-Guéodet. Ce cantique fait allusion à une chapelle qui pourrait être celle qui se situait au Yaudet près de Lannion, et qui fut détruite en 1855.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Nouel nevez ha cantic : Var an election a eure Dou
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : "Noël nouveau et cantique de l’annonciation par l'ange Gabriel".

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Retable dédié à saint Nicolas de l'église Saint-Ge
Le retable est composé d'un tableau central représentant saint Nicolas aux enfants, encadré par les statues de l'éducation de la Vierge et de saint Jospeh et l'Enfant Jésus.. Date : 1693. Technique : sculpture. Technique : menuiserie. Technique : ébénisterie. Fonds : Antiquités et objets d'art. Matériaux : bois. Matériaux : mouluré. Matériaux : décor dans la masse. Matériaux : décor en demi relief. Matériaux : décor en haut relief. Matériaux : peint. Matériaux : polychrome. Matériaux : peint à la poudre d'or. Matériaux : faux marbre

Par : Archives départementales d

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Environs de Fougères. - SAINT-GERMAIN-EN-COGLES (I
Partie Centrale de l'amas rocheurx - Honoré de Balzac a situé une partie de son roman"Les Chouans"dans la Vallée des Couardes. - Un abbé Gudin dit la messe entouré des soldats royaliste sur le rocher formant table situé tout au faite. - D'après une légende, à la minuit de Noël, ce rocher descendait au fond de la Vallée dans le ruisseau qui coule au pied des Couardes et remontait de soi-même à sa place.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Sebastian aux Rencontres Trans Musicales de Rennes
Frère du guitariste expérimental Noël Akchoté, SebastiAn est l’un des remixeurs les plus courtisés du moment (Daft Punk, Annie, The Rapture, etc.). Mutique, l’homme se réfugie volontiers derrière ses machines pour faire feu de tout bois, à la manière de Justice, dont il partage le même label, Ed Banger. En trois maxis explosifs, le garçon a imposé sa patte, qui rappelle tantôt la mécanique rythmique de Giorgio Moroder, tantôt l’approche iconoclaste de Mr. Oizo. Avec ce dernier et Sébastien Tellier, il a aussi cosigné la remarquable bande originale du film SteaK. Cardiaques s’abstenir.

Par : Association Trans Musicale

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Propos sur la protection des étables et les saints
Sont détaillés : pour protéger les étables, les rameaux bénis pour l'orage –- vu une boule de feu dans la chambre -– la bûche de Noël, ils la bénissaient, ça protégeait du malheur –- Saint-Cornely, protégez mes petits cochons –- Saint-Antoine de Patoue et Saint-Eloi pour ce qu'on a perdu –- bouc dans les étables pour qu'il n'y ait pas d'avortement. (Sont évoqués : les feux de la Saint-Jean -– les médailles).

Par : Dastum

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Massive Attack aux Rencontres Trans Musicales de R
Tous ceux qui, il y a trois ans, découvrirent « Blue Lines » eurent du mal à s’en remettre. L’air de rien, 3-D, Mushroom et Daddy G, épaulés par quelques compagnons, se jouaient des règles élémentaires de la pop, de la dance, du dub ou du rap pour présenter un univers résolument nouveau. Sans ce disque,Björk n’aurait peut-être jamais pensé à faire son « Debut », Portishead n’aurait peut-être jamais osé enregistrer « Dummy ». Après trois ans d’absence, les trois sorciers viennent de célébrer leur grand retour avec « Protection », deuxième album feutré et accueillant. Pour célébrer cet évènement, les Trans invitent ces surdoués qui, flattés, décident de marquer le coup. De minuit à 6 heures du matin, ils vont investir l’Espace : 3-D exposera ses toiles, des amis DJ animeront une partie de la soirée et Massive Attack avec ses interprètes – Tracey Horn, Tricky, Horace Handy ou Nicolette – montera sur scène pour un concert de plus d’une heure. Noël avant l’heure, si vous préférez.

Par : Association Trans Musicale

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Réservoir à poissons : pêcheries des Piettes
Les trois pêcheries des Piettes forment un double parc entre la perche de balisage "La Loge" au nord (perche sud) et la perche la "Roche aux Grands" au sud (perche ouest), avec un empierrement annexe pour rabattre les eaux de marée descendante. Les alignements en pierre de ces pêcheries forment un "V", dont la pointe est dirigée vers le large et le jusant. Les bras (encore appelés "pannes" ou "ailes" de ces parcs mesurent environ entre 100 et 150 mètres pour la Petite et la Grande Piette. La hauteur visible aujourd'hui de ces pêcheries est certainement moindre qu'à l'origine (environ 0, 50 m aujourd'hui pour 1, 20 à 1, 80 m à leur construction). La 1ère pêcherie à l'Ouest a un plan en V et celle à l'opposé un plan trapézoïdal. Une visite au sol effectuée par Loïc Langouet en 1988 (UMR 6566, "Civilisations atlantiques et Archéosciences", UHB Rnnes 1), a permit de constater que les bras ou pannes de la 2ème pêcherie étaient, à l'origine, faits de pieux en bois et de pierres. Les pierres utilisées pour la mise en oeuvre du parc sont des pierres de la grève non maçonnées, mais disposées et échafaudées les unes contre ou dessus les autres. Les implantations post-médiévales de ces pêcheries, selon Loïc Langouët, se situent majoritairement à 5 +- 2 m au-desssus du zéro des cartes marines. Mais quel était le niveau de la grève lorsque ces bouchots étaient opérationnels ? La datation de ces pêcheries, à la vue du niveau actuel de la grève, est certaienemnt antérieure à 1544, soit pratiquement au cous du Haut Moyen-Age.La double pêcherie des Piettes ("La Petite Piette" et "La Grande Piette") et la 3ème (sans nom) ont été repérées et étudiées au nord de la presqu'île de St-Jacut, devant la pointe du Chevet, entre Grande Roche, Fouérouse et les Juméliaux. Elles étaient appelées par Le Masson du Parc, écluses de l'Abbaye, dont elles dépendaient depuis le 14ème siècle. L'aveu de Louis Saint-Méloir, abbé de St-Jagu de l'Isle en 1574, mentionne le droit des moines sur les poissons royaux pêchés en mer. L'ouvrage"Histoire du Royal Monastère", publié en 1649 par Dom Noël Mars, cite ceux qui ont des pescheries en la rivière de l'Arguenon et de Landscieu les tiennent de l'Abbaye de Saint Jagu (comme estans entre ses fiefs) comme aussi ceux qui mettent des trésures sur la grève pour prendre poissons ou d'autres filets. 'L'Arrest du Conseil du Roy concernant les Parcs et Pêcheries qui sont sur les grèves du ressort de l'Amirauté de Saint-Malo' (AD 35, C 1960, 19 p.) cite ces pêcheries en 1732. L'arrêt de réformation du 16 mars 1743, statue sur les droits du monastère et précise Droit d'avoir deux parcs de pierre nommés grande et petites piattes, entre les roches des Ebihens et de la Colombière.Les écluses : la pêcherie des Piettes (ou "piattes"), ultime pêcherie jaguine :Les pêcheries en pierre ont des formes plus évasées que les pêcheries en bois (bouchots), en demi-cercle ou encore en rectangle, avec une hauteur variable. Elles sont encore visibles au sud des Ebihens (les Piettes) et dans la baie de Lancieux. Ces pêcheries, dont la plus ancienne serait celle des Piattes ou Piettes, construite entre 1390 et 1404, sous l'abbé Olivier Péan de la maison de Pontfily en Pleurtuit, ont pu avoir des antécédents au temps des gaulois ('les parcs gaulois').En 1726, Le Masson du Parc détaille le nom des 30 propriétaires de pêcherie à Saint-Jacut, dont 27 en bois et 3 en pierre. Il dénombre 10 bateaux de pêche à Saint-Jacut (qui ont doublé en 20 ans) et fait état des 76 pêcheurs jaguens "de mer et de pied" (appelés encore "pêcheurs-laboureurs", constate l'épuisement des deux baies de Beaussais et des Quatre Vaux. En 1732, toutes devaient être détruites sur ordre du Roi sauf celle en pierre des Piettes, détenue par les moines de l'Abbaye de Saint-Jacut. Vers 1743, la pêcherie des Piattes subsiste encore, réglementée par les commissaires royaux, qui en édictent le mode de construction en rangées de pierre en forme de demi-cercle et élevées de 4 pieds au plus, sans chaux ni ciment, ni maçonnerie, qu'ils auront dans le fond du côté de la mer une ouverture de deux pieds de large, laquelle ouverture ne sera fermée que d'une grille en bois ayant des trous en forme de mailles d'un pouce au moins, le tout sous peine d'une amende de 100 livres. Doutons que les Piattes aient été initialement bâties selon ces normes.En 1789, elles existent toujours, l'abbaye les loue à un Jaguen, Julien Morvan, avec un bail de 9 ans. Elles disparaissent ensuite des rapports de 1854 et suivants. Elles auraient été abandonnées après la Révolution. En 1832, Habasque recensait cinq pêcheries en bois, constituées de fascines en saule et en bouleau, entre les Ebihens et Lancieux, Quelques pieux de bois subsistent au milieu des empierrements et semblent correspondre à une vue (carte postale) du début du 20ème siècle, qui tendrait à prouver qu'un bouchot a pu remplacer la vieille pêcherie en pierre. Cependant, le décret napoléonien du 4 juillet 1853 met fin officiellement aux pêcheries jaguines, qui n'avaient jamais suivi la réglementation et étaient toujours restées en infraction.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Mandements et lettres de Mgr Valleau
Ce recueil contient les documents suivants :

Lettre Pastorale de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon à l’occasion de la prise de possession de son Diocèse, [25 février] 1893 Quimper, M. de Kérangal, imprimeur de l’Évêché, 19 p.

 Lettre N° 2 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, annonçant le décès de M. l’abbé Alphonse Serré, [24 avril] 1893.

 Lettre en breton N° 1 bis de Mgr Henri-Viktor-Feliks Valleau, Lizer ann Aotrou’nn Eskob a Gemper Hag à Léon – O Kemeret Ar Garg Euz He Eskopti, [25 a viz C’huevrer] 1893, 12 p.

Lettre N° 3 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à son Diocèse, sur la Visite Pastorale et l’application du nouveau règlement des Fabriques, [25 mai] 1893, 8 p. [suivi] d’un avis, concernant les Retraites ecclésiastiques, les examens des Vicaires et du service pour Mgr Lamarche.

Lettre Pastorale N° 4 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles du Diocèse, l’Encyclique de N.S.P. Le Pape Léon XIII sur le Saint Rosaire, [24 septembre] 1893, 8 p. [suivi] d’une prière à Saint-Joseph.

Lettre Encyclique de Notre Saint-Père Léon XIII, Pape par la Divine Providence, sur le Rosaire de Marie, [8 septembre] 1893, 10 p.

Lettre Pastorale N°5 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, annonçant au Clergé et aux Fidèles de son Diocèse, son voyage « Ad Limina Apostolorum », [25 octobre] 1893, 11 p.

Lettre N° 5 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à MM. Les Curés. Après avoir pris avis du Chapitre de l’Église Cathédrale et pour distinguer Nos curés inamovibles, Nous avons jugé de remettre en vigueur l’article 389 des Statuts diocésains, [4 octobre] 1893.

Lettre Pastorale et Mandement N° 6 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l’an 1894, sur la Pénitence, [25 janvier] 1894, 25 p. [suivi] d’un avis concernant le Grand Séminaire devenu trop étroit, et sollicitant la générosité des Prêtres et des Fidèles pour l’élévation d’une chapelle. Ensuite, figure le Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1894.

Lettre N° 6 en breton de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Lizer a Bastor Ha Kemennadurez, Ann Aotrou’nn Eskob a Gemper Hag a Léon, Evit Amzer Zantel, Ar Choraiz Euz Ar Bloaz 1894, [25 a viz Genver] 1894, 20 p.

Lettre Pastorale N° 7 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à l’occasion du Couronnement de la Statue de N.D. des Portes près de Chateauneuf-du-Faou, [1er mai] 1894, 15 p. [suivi] d’un Avis concernant les Retraites ecclésiastiques et les Examens des jeunes prêtres.

Lizer N° 7 bis en breton de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Ann Aotrou’nn Eskob a Gemper hag a Léon Divarbenn Imaj Itron-Varia Ar Porzou E Kastek-Nevez-Ar-Faou, 10 p.

Lettre Pastorale N°8 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles de son Diocèse, l’Encyclique de N.S.P., le Pape Léon XIII sur le Rosaire, [24 septembre] 1894, 6 p.

Lettre Encyclique de Notre Très Saint Père Léon XIII, Pape par la Divine Providence, sur le Rosaire, [8 septembre] 1894, 11p. [suivi] d’une prière à Saint-Joseph.

Lettre N° 8 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, annonçant l’assassinat du Chef de l’État et recommande de prier et de faire prier publiquement pour le salut de son âme, [26 juin] 1894.

Lettre N° 8 bis, en latin, de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Divarbenn Ar Rozera. 5 p.

Lizer-Meur Kaset Gant Ann Tad Santel Léon XIII. [suivi]Peden Da Sant Joseph.

Lettre Pastorale N° 9 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, au Clergé de son Diocèse concernant les études ecclésiastiques, [16 octobre] 1894, 32 p.

Lettre Pastorale et Mandement N° 10 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l’an 1895, (sur la Charité), [2 février] 1895, 22 p. [suivi] d’un avis à lire en chaire sur les Oeuvres militaires et l’œuvre de la Propagation de la Foi. Un avis particulier à MM. Les Curés et Recteurs qui ont l’obligation de transmettre toutes les aumônes du Carême, puis, le Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1895.

Lettre N° 10 bis, en breton, Lizer a Bastor Ha Kemennadurez ann Aotrou’nn Eskob a Gemper Hag a Léon – Divarbenn Ar Garantez, 1895, 18 p.

Lettre Pastorale N° 11 par laquelle Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, porte publication de la Lettre Apostolique de N.S.P. Le Pape Léon XIII, recommandant aux Catholiques des prières spéciales pendant les solennités de la Pentecôte, [15 mai] 1895, 3 p.

Lettre Apostolique de N.S.P. Le Pape Léon XIII – Recommadation aux Catholiques des Prières spéciales pendant les Solennités de la Pentecôte, [5 mai] 1895, 4 p. signé C. Card. De Ruggiero.

Lettre Pastorale N° 12 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, au Clergé de son Diocèse, concernant les Retraites Ecclésiastiques, [24 juin] 1895, 10 p. [suivi] d’une note complémentaire sur les Retraites.

Lettre Pastorale N° 14 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles du Diocèse, l’Encyclique de N.S.P., le Pape Léon XIII sur le Rosaire, [14 septembre] 1895, 7 p.

Lettre en breton, N° 14 bis de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Kemennadurez Ann Aoutrou’nn Eskob a Gemper Hag a Léon, [1895], 5 p.

Lizer-Meur du Saint-Père, Léon XIII (en breton), 7 p.

Instructions aux Confesseurs, pour le temps du Jubilé, (avec des extraits des lettres apostoliques de N.T.S.P. Le Pape Léon XIII, en date du 15 février 1879), contenant des dispositions relatives aux pouvoirs des Confesseurs, 7 p.

Lettre Pastorale et Mandement N° 16, de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l’an 1896, sur la Foi, [2 février] 1896, 17 p. [suivi] du Tableau de la Visite Pastorale et des Conformations pour 1896.

Lizer A Bastor N° 16 bis de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Ha Kemennadurez Ann Aotrou’nn Eskob a Gemper Hag Ha Léon Evit Amzer Zantel Ar C’horaiz Euz Ar Bloaz 1896 – Var Ar Feiz, [1896], 14 p.

Lettre Pastorale N° 17 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, pour la proclamation du Jubilé accordé à la France, à l’occasion du quatorzième centenaire du baptême de Clovis, [janvier] 1896.

Lettre de Sa Sainteté Léon VIII à son Éminence Le Cardinal Langénieux, Archevêque de Reims, [6 janvier] 1896.

Lettres Apostoliques de N.S.P. Le Pape, accordant Un Jubilé Extraordinaire à la France, [8 janvier] 1896, [suivi] de différents articles, par mandement de Mrg l’Évêque de Quimper et de Léon.

Lizer N° 17 bis de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Ann Aotrou’nn Eskob A Gemper Hag A Léon, Evit Embann, Ar Jubile Roet D’Ar Frans, Er Pevarzegved Kantved Abaque Badiziant Ar Roue Klovis.

Lizer Hon Tad Santel Ar Pab D’Ann Aotrou Kardinal Langénieux, Arc’heskop Reims, [6 janvier] 1896 – Léon XIII.

Lizer Hon Tad Santel, Ar Pab Evit Rei Eur Jubile Da Vro Frans Hebken - Card. De Ruggerrio.[suivi] d’articles de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon.

Lettre N° 18 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, qui convoque les Prêtres pour les Retraites Ecclésiastiques, [16 Juin] 1896, [suivi] d’un avis concernant les dates de ces Retraites.   

Lettre Pastorale N° 19 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles du Diocèse, l’Encyclique de Notre Saint-Père, Le Pape Léon XIII, sur le Rosaire, [30 septembre] 1896.

Lettre Encyclique de Notre Très Saint-Père Léon XIII, Pape par la Divine Providence, aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres Ordinaires en paix et communion avec le Siège Apostolique, [20 septembre] 1896.

Lettre N° 19 bis en breton. Kemennadurez Ann Aoutrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon – Evit Rei Da Anaout D’Ar Veleien Ha D’Ar Gristenien Eus He Eskobti – Lizer Hon Tad Santel Ar Pab – Divarbenn Ar Rozera, [30 septembre] 1896, 15 p.

Lettre Pastorale N° 20 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, rappelant l’Indulgence plénière accordée pour le Jour de Noël, à tous les Fidèles qui s’associeront à la rénovation des promesses Baptismales en mémoire du XIVème Centenaire du Baptême de Clovis, [30novembre] 1896, 10 p. [suivi] de l’Acte de Rénovation des Promesses Baptismales de la France Chrétienne, 16 p.

Lettre N° 20 bis en breton. Lizer A Bastor, An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon, Divarben, An Induljans Plenier, Roet Gant Ar Pab Da Zeiz Gouel Nedelek, E Memor Ar Pevarzekved Kanved Abaoue M’Oa Badezet Klovis, [30 novembre] 1896, 7 p.

Lettre Pastorale et Mandement N°21 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon pour le Saint Temps du Carême de l’an 1897 (sur le Catéchisme), [22 février] 1897, 27 p. [suivi] du Règlement Général des Catéchismes pour le Diocèse de Quimper et de Léon, 30 p.

Tableau de la Visite Pastorale et de la Confirmation en 1897, [15 février] 1897.

Lettre N° 21 bis en breton. Lizer A Bastor Ha Kemennadurez, An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A leon, Evit Ar C’Horaiz 1897 – Divarben Ar C’Hatekiz, [22 janvier] 1897, 23 p.

Lettre Pastorale N° 22 par laquelle, Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, porte publication de la lettre Encyclique de N.S.P. Le pape Léon XIII, recommandant aux Catholiques des Prières Spéciales pendant les Fêtes de la Pentecôte, [22 mai] 1897[suivi] par une note concernant les Retraites ecclésiastiques.

Lettre Encyclique de Sa Sainteté Léon XIII, Pape par la Divine Providence. Aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres Ordinaires en grâce et communion avec le Siège Apostolique, [9 mai] 1897, 18 p.

Lettre Pastorale N° 23 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à l’occasion de la Translation des Reliques de S.Pol-Aurélien, Patron du Léon, [2 juillet] 1897, 7 p.

Lettre N° 23 bis en breton. Lizer A Bastor, An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon Evit Embann, Ar Gouel’Vezo Great, E Kastel, En Enor Da Relegou Sant Paol-Aurelian, Patron Bro Leon, [2 juillet] 1897, 7 p.

Lettre N° 24 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, transmettant une lettre ministérielle à un de ses Curés, [5 août] 1897, [suivi] de la lettre émanant du Ministère de la Justice et des Cultes.

Lettre Pastorale N° 25 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles du Diocèse, l’Encyclique de Notre Saint-Père, Le Pape Léon XIII, sur le Rosaire de Marie, [28 septembre] 1897, 7 p.

Lettre Encyclique de Notre Très Saint-Père Léon XIII, Pape par la Divine Providence, aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres Ordinaires en Paix et en Communion avec le Siège Apostolique, du Rosaire de Marie, [12 septembre] 1897, 16 p.

Lettre N° 25 bis en breton. Kemennadurez An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon, Evit Rei Da Anaout D’Ar Veleien Ha D’Ar Gristenien Eus He Eskobti, Lizer Hon Tad Santel Ar Pab Divarbenn Rozera Ar Verc’hez Vari, [28 septembre] 1897, 8p.

Lizer Hon Tad Santel Ar Pab Leon XIII, D’An Arc’heskibien Hag Eskibien, Euz Ar Bed Katolik, Divarbenn Rozera Ar Verc’hez Vari, [12 septembre] 1897, 16 p.

Lettre Pastorale N° 26 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, à l’occasion de Son second voyage « Ad Limina Apostolorum », [18 janvier] 1898, 8 p.

Lettre N° 26 bis en breton. Lizer A Bastor An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A leon, Araok Mont Da Rom, Evit An Eil Gueach, [18 janvier] 1898, 8 p.

Lettre Pastorale et Mandement N° 27 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l’an 1898, (L’emploi du Temps), [10 février] 1898, 16 p. [suivi] d’un Avis demandant à MM. Les Curés et Recteurs qu’une quête pour l’Université catholique de Paris et des Écoles chrétiennes du diocèse sera à faire le jour de l’Ascension et une seconde, le Dimanche du Rosaire pour les Œuvres du Patronage et des Cercles.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1898, [22 mars] 1898.

Lettre N° 27 bis en breton. Lizer A Bastor, Ha Kemennadurez, An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon, Evit Ar C’Horaiz 1898 – An Doare Ma Tleomp Implija An Amzer, [10 février] 1898, 16 p.

Lettre Pastorale N° 28 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, Portant à la connaissance du Clergé et des Fidèles du Diocèse, l’Encyclique de N. S. P. Le Pape Léon XIII, pour le Mois d’Octobre 1898, [15 septembre] 1898, 7 p.

Lettre Encyclique de Notre Très Saint-Père, Léon XIII, Pape par la Divine Providence, aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres Ordinaires en Paix et en Communion avec le Siège Apostolique – Du Rosaire de Marie, [5 septembre] 1898, 11 p.

Lettre N° 28 bis en breton. Kemennadurez An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon, Evit Rei Da Anaout D’An Dud A Iliz Ha D’Ar Gristenien, Euz He Eskobti – Lizer Hon Tad Santel Ar Pab Leon XIII – Evit Miz Here 1898, [15 septembre] 1898, 7 p.

Lizer Hon Tad Santel Ar Pab Leon XIII, D’An Oll Arc’heskibien Hag Eskibien Euz Ar Bed Katolik – Divarben Ar Rozera, [5 septembre] 1898, 11 p.

Lettre Pastorale N° 29 de Mgr l’Évêque de Quimper et de Léon, félicitant les Prêtres et les Fidèles de son Diocèse de leur ardeur pour les Œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance, [21 novembre] 1898, 22 p.

Lettre N° 29 bis en breton. Lizer A Bastor A Bastor, An Aotrou’n Eskob A Gemper Hag A Leon, D’Ar Veleien Ha D’Ar Gristenien Euz He Eskobti, O Rei Meuleudi D’An Aket A Ziskuezont, E Kenver – Breuriez Ar Feiz Ha Breuriez Ar Mabik Jesus, [21 novembre] 1898, 21 p.

Mandement du Vénérable Chapitre de l’Église Cathédrale de Quimper, le Siège Vacant, au Clergé du Diocèse, annonçant la mort d’Illustrissime et Révérendissime Évêque de Quimper et de Léon, Monseigneur Henri-Victor Valleau, [24 décembre] 1898.

Mandement du Vénérable Chapitre de l’Église Cathédrale de Quimper, Le Siège Vacant, au Clergé du Diocèse, annonce avoir élu pour Vicaire Capitulaire, M. l’abbé Émile Fléiter et, comme Adjoint et Collaborateur, M. l’abbé François Corrigou, tous deux Vicaires Généraux de Mgr Valleau, [27 décembre] 1898.

Mandement de Messieurs Les Vicaires Capitulaires du Diocèse de Quimper et de Léon, le Siège Vacant, pour le Carême de l’année 1899 – La Mort, [1er février] 1899, 20 p.

Kemennadurez Ar Vikelet Vraz, Hanvet Goude Maro An Aotrou n’Eskob, D’An Dud A Oliz Ha D’An Oll Gristenien, Euz A Eskobti Kemper Ha Leon, Evit Ar C’Horaiz 1899 – Ar Maro, [1er février] 1899, 19 p.

Mandement de Messieurs Les Vicaires Capitulaires, le Siège Vacant, au Clergé et aux Fidèles du Diocèse de Quimper et de Léon, « Le devoir et la douleur partagent notre vie, nos cœurs battent encore sous l’émotion de cette catastrophe subite, et voici que, sur le cercueil même de notre Évêque et père, on nous appelle à prendre la charge et les responsabilités de son gouvernement épiscopal » Nous recommandons à tous les Fidèles et particulièrement aux communautés religieuses, d’adresser à Dieu de ferventes prières pour qu’il nous donne un Évêque, selon son cœur. Et ce sera notre présent mandement lu et publié au prône de la Grand’messe, [6 janvier] 1899, 11 p.     

Mandement de Messieurs Les Vicaires Capitulaires du Diocèse de Quimper et de Léon , le Siège Vacant , pour le Carême de l’année 1899, La Mort, [1er février] 1899, 20 p.

Kemennadurez Ar Vikelet Vraz, Hanvet Goude Maro An Aotrou N’Eskob, D’An Dud A Iliz Ha D’An Oll Gristenien, Euz A Eskobti Kemper Ha Leon

Lettre de Messieurs Les Vicaires Capitulaires, annonçant le décès de Monsieur Félix Faure, Président de la République, [18 Février] 1899.

Lettre de Messieurs Les Vicaires Capitulaires, le Siège Vacant, portant communication de l’Encyclique « Annum Sacrum » du 25 mai 1899, [31 mai] 1899, 4 p.

Lettre Encyclique de Notre Très Saint-Père Léon XIII, Pape par la Divine Providence, Aux Patriarches, Primats, Archevêques, Évêques et autres Ordinaires, en paix et en communion avec le Siège apostolique – De la Consécration du Genre Humain au Très Sacré-Cœur de Jésus, [25 mai] 1899, [suivi] d’une Formule de Consécration au Sacré-Cœur de Jésus, 12 p.

Lettre de Messieurs les Vicaires Capitulaires, Le Siège Vacant, Portant communication de la Lettre Encyclique de Sa Sainteté le Pape Léon XIII, aux Archevêques, Évêques et au Clergé de France, [12 octobre] 1899, 7 p.[suivi] d’une petite note : Cette lettre n’est pas destinée à être lue en chaire.

Lettre Encyclique de Sa Sainteté Le Pape Léon XIII, aux Archevêques, Évêques et au Clergé de France, [8 septembre] 1899, 31 p.

Les Indulgences du Rosaire (traduction du recueil officiel de la Sacrée Congrégation des Indulgences), [29 août] 1899, 20 p.

Lettre du Cardinal Gotti aux Évêques de l’Université Catholique.

Lettre-Circulaire au Clergé du Diocèse Prescrivant des Prières, à l’occasion du Sacre de Monseigneur Dubillard, [15 février] 1900, [suivi] d’un avis pour les Prêtres qui auraient l’intention d’assister au Sacre.

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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