Le patrimoine de Concarneau Cornouaille Agglomération

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Église paroissiale Saint-Marc
Plan en croix latine de trois vaisseaux. Chevet plat flanqué de deux sacristies : l´une au nord de plan octogonal avec toit en pavillon, l´autre au sud de plan rectangulaire et à toit en appentis en zinc. Au niveau de la troisième travée, porches nord et sud hors-oeuvre. Tour-porche occidentale hors-oeuvre, chambre de cloches de plan carré cernée de balustres et surmontée d'une flèche en maçonnerie ajourée ornée de crochets et encadrée de quatre gâbles et quatre pinacles. Gros oeuvre à l´extérieur en grand appareil de pierre de taille de granite et à l´intérieur en moellon de granite enduit partiellement de ciment, à l'exception des encadrements de baies et des chaînages d´angle, en pierre de taille de granite. Nef aveugle à cinq travées couverte d'un lambris avec entraits verts à engoulants rouges et poinçons. Arcades en arc brisé pénétrant directement dans les colonnes. Choeur à deux travées avec bas-côtés. Sol couvert de dalles de granite.L´église est construite en 1866 d´après les plans de l´architecte diocésain Joseph Bigot par Martineau et Bonduel (entrepreneurs de Concarneau) et par Jean-Louis Le Naour pour les travaux d'art, sur l´emplacement d´un édifice plus ancien.
Auteur(s) du descriptif : Fauchille Gwénaël

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée de Pont-Minaouët, puis maison (Trég
Le moulin de Pont Minaouët se trouve à cheval sur les communes de Lanriec et de Trégunc, au fond de l'anse du Minaouët où se jette le ruisseau éponyme. Le moulin se situe à l’extrémité d'une courte digue rectiligne constituée de larges dalles de pierres, construction qui rappelle la digue du moulin à marée du Hénan à Névez, à quelques kilomètres de là. Le bâtiment repose presque entièrement sur la digue et déborde de seulement 1 m environ en aval. L'ancienne porte mer a été couverte d'une dalle béton et le coursier Est a été élargi, une vanne supplémentaire a aussi été créée après les années 1960. La digue présente également un petit renfoncement qui permettait aux passagers des bateaux qui s'y amarraient de débarquer plus facilement. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Le moulin s'organise selon un plan carré. Le mur de la façade aval présente un fruit destiné à préserver le bâtiment de l'enfoncement dans la vase. Les murs du moulin sont constitués en pierres de taille en granit et sont surmontés d'une rangée de pierres plates en légère saillie. Cette rangée est particulièrement visible puisqu'en changeant la toiture qui s'était envolée suite à une tempête, les propriétaires en ont profité pour surélever la charpente par un bandeau de pierres censé rigidifier le bâtiment. Un escalier extérieur en pierre creusé dans la digue permet d'accéder au sous -sol du moulin. Dans ce sous-sol, deux galeries latérales correspondent à l'espace nécessaire pour relier les roues au mécanisme intérieur et une troisième galerie perce la façade aval. Toutes trois présentent des voûtes plates réalisées en dalles de pierre.Comme pour le moulin du Hénan à Nevez, des témoignages locaux et des corbeaux en pierre, encore visibles aujourd'hui, laissent penser que les planchers auraient été conçus comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verhne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ». Le bâtiment est surmonté d'un toit en pavillon en ardoise. La façade aval présente une cheminée dans l'angle et la façade amont accueille la porte d'entrée à côté de laquelle est gravée une fleur de lys. Deux petites fenêtres sont présentes sur les deux façades latérales. Aujourd'hui (2017) la digue est très dégradée et menace de s'affaisser par endroits. Le bâtiment présente également une importante fissure sur la façade aval et a été démuni de tous ses mécanismes et planchers. Selon l'actuelle propriétaire, Betty Moullec, les mécanismes auraient été emmenés dans un moulin à Nantes. Au début du XVe siècle, Christophe Garot, seigneur de Kerbren décide de construire un moulin à marée au lieu dit de Pont Minaouët à Trégunc. Un moulin à eau royal étant construit en amont, il doit d'abord obtenir l'accord des autorités concernées. Afin de juger de la faisabilité du projet, une assemblée se réunit en 1512. Elle est entre autre composée du sénéchal de Cornouaille, du procureur de Concarneau (représentant Anne de Bretagne, Reine de France) et de Christophe Garot lui-même. Le procès verbal établi à cette occasion émet un avis favorable au projet, mais cette première étape doit être validée par une visite du site qui vérifiera la compatibilité du fonctionnement du moulin à marée avec celui du moulin à eau. Ainsi, le 2 octobre 1513, le sénéchal, le receveur ordinaire de la juridiction de Concarneau, Christophe Garot, quelques nobles ainsi que des maçons et des gens de métiers, se réunissent pour examiner le projet.Le 17 octobre 1513, la Duchesse Anne et les représentants du roi Louis XII délivrent l'autorisation de construire le moulin. Il faudra cependant respecter la condition d'arrêter la retenue d'eau à environ « vingt toises » (40 m) en aval du moulin à eau.D'après les recherches récemment menées par Cyrille Maguer, historien local, le moulin compte en 1774 deux roues qui correspondent à un « moulin blanc » et un « moulin roux ». Le moulin blanc, qui broie le froment et le sarrasin, se compose d'une paire de meules faites en pierre de Champagne, mesurant cinq pieds et un pouce et demi de diamètre (environ 1,55 m) pour la meule tournante, et dix-neufs pouces d'épaisseur (environ 48 cm) pour la meule dormante.Le moulin roux quant à lui, réservé à l'orge et au seigle, fonctionne également avec une meule courante en pierre de Champagne qui mesure cinq pieds trois pouces et demi de diamètre (environ 1,60 m) et onze pouces trois lignes d'épaisseur (environ 29 cm).Au cours de son histoire, le moulin n'aura de cesse de changer de propriétaire. Cyrille Maguer relève notamment que le 30 novembre 1815, Louis Le Baccon vend ses droits sur plusieurs moulins en sa possession, dont celui de Pont Minaouët, à son frère Joseph Le Baccon, militaire à la retraite.A l'occasion d'un changement de meunier, le renable de 1819, terme qui désigne l'expertise qui dresse un état des lieux précis du moulin, mentionne toujours la présence d'un moulin blanc et d'un moulin roux. Le premier est constitué d'une paire de meules mesurant 1,67 m de diamètre, avec 20,25 cm d'épaisseur pour la mouvante et 21,6 cm pour la dormante. Les meules du moulin roux mesurent également 1,67 m de diamètre et sont d'une épaisseur de 15 et 17,5 cm. Outre les éléments propres à l'activité de meunerie, le document mentionne aussi les meubles et ustensiles présents comme par exemple « deux poêles à Crêpes […] un chaudron et une petite marinette », mais aussi les animaux de la propriété, soit trois cochons, deux vaches et deux chevaux. Le 20 septembre 1873, le journal Le Finistère publie l'annonce de la vente du moulin sur saisie immobilière. Le moulin est décrit sommairement selon son aspect extérieur puisque l’intérieur est alors inaccessible : « le dit moulin est fermé et abandonné ». On mentionne également dans la vente « un édifice ayant servi de crèche », « une parcelle de terre inculte, dite Jardin-Vian », l'étang « al-len » et la chaussée du moulin.Cyrille Maguer note pourtant que le moulin est encore occupé en 1876 par le meunier Yves Gerbes, qui a alors 65 ans, sa femme, leur petit fils Joseph Hervé et deux domestiques, Marie-Anne Keraven et Marie-Anne Beux. En 1891 le moulin, est occupé par des cultivateurs, les Dizet, et en 1901 c'est un marin pêcheur et sa famille, Joseph Michelet, qui y logent. Parallèlement à ces occupants qui se succèdent, les recherches de François Moullec, un des derniers propriétaire du moulin, relèvent que le moulin passe en 1897 de la famille Bouderelle à la famille Duval.La dernière habitante connue du moulin est Perrine Flatrès, personnage haut en couleur et marquant pour les riverains puisque cette dernière partage le moulin avec son bouc surnommé "Tad an eternel". Elle occupe le moulin dès 1921 et en 1926 arrive la famille Glémarec pour occuper la maison du meunier.Outre les propriétaires et meuniers qui s'y succédèrent, l'existence du moulin fut parsemée de nombreux faits divers comme la noyade du boucher Firmy Theberge en 1712, personnage emblématique de la ville, et trois noyades aux cours des années 1749 et 1716.Dans les années 1960, une tempête arrache la toiture du moulin. La famille Moullec, déjà propriétaire à l'époque en fait refaire une nouvelle. Ils en profiteront pour faire rehausser les murs d'une vingtaine de centimètres afin de consolider le bâtiment. Avant cette réfection, le moulin comptait deux cheminées, visibles sur une photo des années 1950. La famille Moullec fut aussi à l'origine de la dernière activité qui anima les rives du moulin en exploitant l'aval de l'étang pour la culture de moules et de palourdes.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château de Kerminaouët (Trégunc)
Edifice de plan allongé comportant un corps de logis rectangulaire accosté d'une tour hors-oeuvre. Maçonnerie de moellon avec encadrements de baies, lucarnes et fronton en pierre de taille.Château construit autour de 1900 par Charles Chaussepied, architecte à Quimper, sur le site d'un ancien manoir transformé en communs et partiellement détruit. Chapelle du 18e siècle restaurée. En 1870, un projet de restauration avait été étudié par l'architecte rennais Arthur Regnault et abandonné.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée du Hénan, Moulin Mer (Névez)
Le moulin du Hénan se situe entre l'embouchure de la ria de l'Aven et l'étang du Hénant. Il est placé au milieu d'une courte digue rectiligne, qu'il flanque en aval. Selon Jean-Paul Leclerc, dont la notice datant de 1973 sur le moulin du Hénan est disponible dans le fonds documentaire conservé à la DRAC Bretagne, cette digue repose sur deux rangées de longues dalles de granites formant boutisses pour prévenir de l'enfoncement dans la vase. Deux pans de pierres de tailles semblables à celles utilisées pour le moulin maintiennent un remplissage de terre et de moellons. Les coursiers et la porte mer sont franchis par des dalles de granit et ont été restaurés respectivement en 1998 et 2011. Selon le rapport de la faculté de Droit et de Sciences économiques de Brest sur les micro-centrales marémotrices sur le littoral breton (1983), l'étang se remplit à partir d'un coefficient de 70. Tout laisse à penser que le moulin et la digue sont d'origine, les parapets sont quant à eux des éléments ajoutés plus récemment. A une cinquantaine de mètres se situe un magasin à blé qui date de la période révolutionnaire, accolé à la maison du meunier. L'aire à grain se trouvait au rez de chaussée. Sur le pignon nord, on remarque une fenêtre dont l'ébrasement du mur est réalisé en biais pour dégager une vue vers le moulin et la ria. Le bâtiment est aussi marqué par l'escalier extérieur qui constitue une disposition plutôt rare pour la région. Enfin, autre élément significatif, une fenêtre d'angle du pignon sud se dirige vers la route qui vient du manoir. Cette orientation particulière pourrait s'expliquer par un approvisionnement en grain par cette route. Le moulin de plan rectangulaire, comporte un rez-de-chaussée accessible depuis la digue et un sous-sol qui accueillait une partie du mécanisme de meunerie. Les solives du plancher du rez-de-chaussée étaient encastrées dans la maçonneries dans des réservations qui sont encore visibles.Le moulin est épaulé de quatre contreforts afin de prévenir de son enfoncement. Un de ces arc-boutants se trouve sur le pignon sud et est évidé pour permettre le bon écoulement du coursier, les trois autres sont présents sur la façade aval. Ils alternent avec des poternes qui permettent de diminuer la pression intérieure de l'eau sur les murs et qui permettent aussi probablement de faire passer des pièces pour entretenir les mécanismes. Les murs sont constitués de pierres de tailles de granit assez longues qui font écho au patrimoine de pierre debout de la région et à la concentration de carrières de pierre. Comme pour le moulin du Minaouët à Tregunc, des témoignages locaux et des éléments du bâtiments laissent penser que les planchers auraient été conçu comme des planchers « flottants » au sens premier du terme, c'est à dire qu'ils pouvaient se soulever avec la marée. Si Maurice Damas, pionnier des recherches dans ce domaine, donne crédit à cette hypothèse, J-L. Boithias et A. de La Verne, également spécialistes du sujet émettent certaines réserves. D'après eux, une « telle imprévoyance » de la part du meunier est « difficilement crédible quand on connaît la disposition d'esprit de ces « ouvriers de la mer » qu'étaient les meuniers veillant au « grain » ».Le bâtiment est surmonté d'un toit à croupe se terminant par un coyau (changement d'angle de la toiture) et qui présente une lucarne rampante au dessus de la porte d'entrée en façade amont. La charpente comporte encore d'anciennes pièces mais a beaucoup été remaniée et la structure initiale n'est plus visible.La façade amont compte également une corniche formée d'un cavet, dont une partie a disparu. La porte d'entrée assez basse (environ 1,60m) présente un linteau et des piédroits chanfreinés.La façade sud et la façade aval accueillent chacune un fenestron. On trouve la mention du moulin du Hénan pour la première fois en 1465 lors de son affermage pour la somme de sept livres cinq soulz. Il date sans doute de la même époque de construction que le manoir du Hénan, attribué à la famille de Cornouaille et qui remonte au moins à 1426. Il est très probable que les pierres qui le constituent proviennent de la carrière située à Kerrochet, un kilomètre en aval sur la rivière.Par la suite le moulin est mentionné dans divers documents, notamment dans un aveu au Roi datant du 15 septembre 1572 où il fait partie d'un héritage de la famille Guer qui succède à la famille de Cornouaille : « le manoir du Heznant avec les maisons, courtille, jardin, moullins à mer... ». Le moulin passe ensuite dans les mains de la famille de la Pierre avant d'être à nouveau mentionné le 4 novembre 1773 dans l'héritage de la famille Euznou de Kersalaün dans un aveu au Roi.Lors de la Révolution, les biens de M. Evenou de Kersalaun sont vendus comme biens nationaux. Ainsi, le 15 thermidor an IV (2 août 1796), Pierre Decourbe, commissaire du Directoire exécutif résidant à Pont-Aven achète « le moulin à mer, avec la maison dite le grenier située au midi du moulin, évalué à 284 Fr de revenu et 4218 Fr de capital »Le 30 août 1809, le moulin est vendu par la famille Decourbe à Madame de Bruillac, également propriétaire du manoir du Hénan. Enfin le 25 février 1972 la famille Deminuid Treuille de Beaulieu vend le moulin au Conseil Général du Finistère, et c'est la commune de Nevez qui se voit chargée de sa gestion. Suite à cette acquisition la toiture et la charpente sont rénovées dans les années 1980. En 1998 commence une série de travaux conséquents sous la direction de l'architecte Joëlle Furic : les maçonneries du moulin et les coursiers de la digues sont restaurés en 1998, la porte mer en 2011. Parallèlement à ces travaux, le chenal est désenvasé en 2010. Un mécanisme de meunerie est également installé et en 2016 le moulin produit de la farine au cours d'une fête locale. Aujourd'hui (2017), il est prévu un projet de rénovation de la toiture et de la charpente.
Auteur(s) du descriptif : Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Château de Tal-Mor (Névez)
Château construit autour de 1900.
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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War-lerc'h ar gorventenn e Melven ha Kernevel [Apr
Marvet eo un den hag ur bern traoù a zo bet distrujet e Mêlwenn hag e Kernevel gant ar gorventenn spontus a zo bet. Fromet-tre eo an dud eno. [Les dégâts sont très nombreux après les tempêtes qui ont sévi à Melgven et à Kernevel, et un mort est à déplorer. Il va falloir beaucoup de temps et d'argent pour réparer tous les dégâts.]

Par : INA

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Pont Aven : La rue du Quai

Par : Dastum

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Tours de Saint-Rustéphan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Canot de sauvetage, Commandant Garreau (Archipel d
Canot pointu aux extrémités, un peu plus fin de l’arrière que de l’avant. Les extrémités sont fortement relevées et protégées par des tambours en dos d’âne, qui forment deux caisses à air.Le canot de sauvetage est insubmersible, se redresse spontanément et se vidange automatiquement.Redressement spontané après chavirage : 5 secondesEvacuation de l’eau après redressement : 23 secondesAvec 880 kg à 0m85 de l’axe : inclinaison de 20°L’équipage est de 12 hommes.Le gréement : les 2 mâts, de misaine à l’avant et le grand mât à l’arrière, sont positionnés pour ne pas gêner les manœuvres des canotiers et de la barre. L’inconvénient est un centre de voilure très avancé, rendant le bateau mou à la barre. La dimension des mâts : mât de misaine : 4m69, grand mât : 4m56. Le gréement de type « flambart », courant en Manche : 2 voiles au tiers et un foc. La grand-voile, ou « taillevent », est située à l’arrière, d’une surface plus faible que la misaine, à l’avant.Surface de voilure de 15 m² 42, foc : 2m² 07, 2 voiles au tiers : Misaine de 7m²52, Grand voile de 5m²83.10 avirons de nage (5 couples) : verts à tribord et blancs à bâbord d'une longueur de 3m80.La coque est en bois à double bordé croisé en teck (et non plus en acajou comme dans les canots précédents).Les deux couches de bois sont superposées et croisées à 45°, séparées par une toile imprégnée de glu marine ou de peinture. Les coutures ne sont pas calfatées mais garnies de coton retenu par un masticage et la peinture.La coque est maintenue sur la quille par une carlingue. Le tout est traversé par des boulons à écrous.Il n’y a pas de membrures intérieures au-dessus des varangues.La coque est peinte en vert au-dessus de la ligne de flottaison et en blanc en-dessous.Dans les années 1950, l'école de voile des Glénans acquiert quatre anciens canots de sauvetage, propulsés à la voile et à l’aviron, la Société Centrale de Sauvetage des naufragés les remplaçant par des vedettes à moteur.Au centre nautique, ces canots de sauvetages destinés à l’apprentissage de la navigation sont appelés « Choses ». Ils sont également désignés comme des «baleinières», du fait de leur nouveau gréement.Dates d’arrivée des Choses aux Glénans : 1951 - Le Petit Chose (Ex Eline et Sophie) de la station du Cap Lévi (N° 43) - 1956 - Le Flying Chose ( Ex Benoît Champy) de la station de Cayeux (N° série 79) - 1958 - Le Grand Chose (Ex Commandant Garreau) de la station de Grandcamp (N° série 61) - 1958 - Le Marie Chose (Ex Gabiou Charron) N° 1 de la station La Cotinière, île d’Oléron. A la même période, l’école de voile acquiert un autre ancien canot de sauvetage de la station de Lesconil lancé en 1911, l’Amiral de Maigret. Issu d’une série de canots postérieure construite par les chantiers Augustin Normand, il est plus court (9m80) et plus large (2m60) que les Choses. Gréé en goélette et motorisé (25 CV), et rebaptisé la Diligence, il sert de bateau de liaison entre Concarneau et les îles, jusqu’en 1960.Les Choses des Glénans appartiennent à la série des canots de 10m10 dessinés par Jacques-Augustin Normand (1839-1906) et construits au chantier Augustin Normand, situé au Havre, entre 1878 et 1907. Cette série est inspirée des canots précédents (aspect général avec dômes avant et arrière ; qualités d’insubmersibilité, de redressement spontané, de vidange automatique de l’eau embarquée) mais avec des lignes d’eau améliorées.1887 – Petit Chose (Eline et Sophie, N°série 43), 1894 – Grand-chose (Commandant Garreau, N°série 61) 1901– Flying Chose (Benoît Champy, N° série79) 1902– Marie Chose (Gabiou Charon N°1).
Auteur(s) du descriptif : Brulé-Josso Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Plan de Concarneau

Par : Gallica

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Entrée de la ville de Conquerneau
Ancien possesseur : Argenson, Antoine-René de Voyer (1722-1787 ; marquis de Paulmy d'). Ancien possesseur

Par : Gallica

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Labour war dro ar pesked

Par : Dastum

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Concarneau : La ville close, porte d'entree

Par : Dastum

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Ar valaenn

Par : Dastum

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Concarneau : Le port et la ville close

Par : Dastum

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A Concarneau
La ville de Concarneau, fondée au Moyen Age, est située dans le Finistère Sud. Sa ville close accueille les touristes. Mais la principale activité économique de la ville est son port de pêche.

Par : INA

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Le laboratoire océanographique de Concarneau
En 1856, MM. Coste et Guillou fondent à Concarneau le laboratoire de biologie marine. Ce laboratoire est le plus ancien d'Europe. Il accueille des chercheurs en océanographie, en biologie des pêches, en biochimie et en biologie cellulaire.

Par : INA

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Les Glénans ; ile Saint-Nicolas ; au fond ile de P

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Corisandre dans le port

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Bord de mer

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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