Nos documents sur le beurre

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Détail de la façade d'un Hôtel du XVIe siècle, rue
Détails de la façade de la première maison des Doublet, rue Saint-Jacques (hôtel du 16ème siècle), statuettes en bois

Par : Archives municipales de Sa

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En Morbihan gallo
Paysages et activités artisanales en Morbihan gallo. Balade à cheval en sortie du bourg d'Aucfer, passage devant un calvaire. Jonquilles, champ de colza et ajoncs. Des rochers dans les champs. Une croix de calvaire. Des pommiers en fleur près de la chapelle de Laupo à Allaire. Calvaire et fontaine. Des habitations près d'un petit ruisseau, puis un champ de rochers blancs. Sortie de communion, les femmes vêtues de coiffes de Rochefort-en-Terre et de costumes sombres posent devant la caméra puis dansent en ronde. Détails des broderies des châles et des coiffes. Portrait d'une brodeuse maniant l'aiguille. Vue d'un château et d'un petit barrage. Au lavoir, les lavandières font leur lessive en battant le linge près d'une lessiveuse sur le feu. Un vannier fabrique des paniers en osier. Pêche au carrelet à la rivière : remontée et mise à l'eau du carrelet, on récupère le poisson avec une épuisette. Images du passeur Arthur Plot. Ramendage des filets avec une navette. Dans les marais, un homme debout sur une barque plate avance avec une grande perche avec une fourche au bout pour pêcher l'anguille. Fabrication de nasses et de bosselles en osier pour la pêche à l'anguille. Des bœufs sur un chemin humide. Une femme en coiffe bat le beurre dehors puis grave la motte à l'aide de petits tampons en bois. Des cochons dans leur enclos. Vue d'un champ de blé puis battage à la machine (batteuse en bois de marque Merlin). Hommes, femmes et enfants y participent, on prend la pose devant la caméra pus on boit un coup de cidre. Batteuse à bras. Une grange au toit de paille, plusieurs moulins datant du début XIXe siècle. Vue d'un champ de blé noir. Une femme fait des galettes en extérieur : graissage du billig, étalage de la pâte au rozell et retournement avec le spanell. Attelage des bœufs avec un joug pour aller labourer le champ à l'aide d'une charrue Dombasle. Ramassage des pommes de terre dans les sillons. On attèle un cheval à un tombereau, puis labour d'un champ avec un cheval. Marché aux châtaignes et foire aux bestiaux (cochons, chevaux). Fabrication du cidre : tas de pommes, le cheval actionne le pressoir, le tonnelier fabrique les barriques et le bouilleur de cru produit l'alcool avec son alambic. Un vannier fend des branches d'osiers pour fabriquer un panier. Inondations, les vaches ont les pattes dans l'eau.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Plonévez-du-Faou.- Table à offrandes
Une des tables à offrandes de la Chapelle St-Herbot, près Huelgoat Sur cette table sont déposées, par les pélerins, des centaines de queues de boeufs et de vaches, offertes à St-Herbot, protecteur des bêtes à cornes. Un autel où sont déposées des queues de vaches, situé devant la clôture à balustres du choeur, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon. Au dessus du jubé, on voit une partie du calvaire.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Charette général vendéen, Belle Ile en mer
GPO sur livre ouvert "figures du passé, Monsieur de Charette par Lenôtre" avec une estampe représentant l'homme, une main tourne les pages du livre. Dimanche 4 septembre 1938 à La Garnache (85), au château de Fonteclose (bâtiment XIX), commémoration du départ de François Athanase Charette de la Contrie (1763 Couffé-1796 Nantes). Commémoration organisée par l'association du Souvenir vendéen. Après la messe, la foule se dirige vers le château de Fonteclose où flotte le drapeau des royalistes sur lequel se détache le cœur vendéen. De nombreuses paroisses avaient envoyé des délégations en costumes (Challans, Saint Gervais, Bouin, Saint Gilles Croix de Vie, Saint Jean de Monts, La Montagne, Soullans). Accordéoniste, trompette, chapelle. GP sur plaque de marbre "le 17 mars 1793 à Fonteclose départ de Charette", cavaliers, hommes portant des canotiers, le vieux manoir de Fonteclose d'où partit Charette sur un cheval avec drapeau à fleur de lys. Après les discours, la foule est amenée par délégations costumées vers l'ancienne Fonteclose. Il reconstitue le moment où les vainqueurs de Machecoul sont venus le 14 mars 1793, chercher Charette et le contraindre à prendre leur tête. Ils simulent la traversée du Gois (nuit du 29 septembre 1793) en passant au passage à gué de l'étang de Fonteclose. Voir compléments sur cet évènement. "Belle île Pentecôte 1938" avec un dessin de petit bateau, sur calendrier un stylo marque les date du 4 au 7, une dame montre sur une carte routière le voyage et ouvre un livre touristique sur la Bretagne, carte de l'île et montre avec le doigt le parcours Le Palais, Bangor. Nantes, passage du tramway avec publicité Petit Beurre passant Place Royale, café d'Orléans, fontaine. "En route", GP panneau "N165 Le Temple", dans la voiture GP sur compteur de vitesse, panneau "N165 Pontchâteau", compteur de la voiture. Panneau N165 Vannes, entrée de vannes, panneau d'Auray, panneau N168 Quiberon, Port Maria de Quiberon, jetée, bateau, embarquement de la voiture (3061JH4), derrière façade de la conserverie Amieux et le remblai, sur le bateau "Guédel"(Nantes voir compléments), marin avec bâchis, "arrivée au Palais", jetée, petit phare, "la Citadelle du Maréchal de Retz 1572" écrit au stylo plume, le fort vu du port, "Sauzon" écrit au stylo plume, pano sur port, "la Pointe des Poulains" vagues sur rochers, "l'Apothicairerie de la fâcheuse mémoire" façade de l'hôtel "Apothicairerie ses langoustes et ses homards", "Goulphar 20.000.000 bougies, pano avec phare au fond, le phare vue de face, détail de l'appareillage des pierres, "printemps à Belle Ile" fleurs dans un champ, vache, fougères, pins, "Le Palais" jetée, cale, hôtel, le bateau Le Guédel accoste, forteresse, "marée montante", "eau sur escalier", "pêche sur la jetée" poissons dans un panier, "pêcheurs", les enfants Boquien et le poisson, "retour", départ du Guédel. "Kerisper et son pont" (voir compléments), passage en voiture sur le tablier métallique au dessus de la rivière Crac'h (pont reliant La Trinité sur Mer à Crac'h), vue sur le port à travers un grillage.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Centrale laitière 1969 Beurre
Intérieur d'une laiterie : chaine avec machine qui colle des étiquettes Laïta sur de grandes barquettes de beurre destinées probablement aux collectivités.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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10 soldats debout dont un est joueur de tambour de

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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9 soldats debout dont un est joueur de tambour dev

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Faire son beurre dans le gruyère
Faire son beurre dans le gruyère 1976 - Couleur - durée : 21 mn - format d'origine : vidéo Des techniciens para-agricoles de Bretagne analysent la restructuration de la production qui est artisanale en Savoie et dans le Jura. La production de l'emmental se trouve mise en difficulté par le développement rapide et la concentration d'une industrie agro-alimentaire spécialisée en Bretagne. ca 10/10/09

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Fête du beurre

Par : Dastum

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Quatrième épisode – K’Actus 2004
K’Actus, le journal quotidien du festival K-Barré – Forum des arts 2003. Au sommaire de cette émission : Du rock, la bamba, une interview, du jonglage, de la pelouse, le western spaghetti, de la confiture, du muscadet, du beurre et des beignets, un photomaton, des pièces de théâtre, la grande histoire des indiens (avec du ketchup), Pain Beurre et Cinéma, Odyssé, Kazou, du modelage avec Triepot, Amanda Altaï et l’Agenda karaoke – Starring : Billy DOM, Billy DAM, Wendy (as the boss), Cindy and Beasty Billy Boob.

Par : L'aire d'u

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La Place au beurre : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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L'Hermitage (I.-&-V.) - Vue intérieure de la Beurr
Fabrication du beurre, les machines.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Saint Pol de Leon (Finistere) : Marchandes de beur

Par : Dastum

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On fait la tarte !
Logoden, cueillette des pommes, septembre 1981, on fait la tarte, novembre 1983 ! Cueillette des pommes, on les place dans des cageots. Préparation du plat à tarte, on pèle les pommes à l’extérieure au soleil automnale, on beurre le plat. Farine, beurre, sucre, on prépare la pâte brisée avec un rouleau à pâtisserie, on place la pâte dans le moule, égalise, régularise, puis on dispose soigneusement les pommes finement coupées en tranches. Les guêpes se mettent de la partie, on saupoudre abondamment de sucre. Au four. Un héron passe sur l’estran de Logoden, les mouettes s’envolent. La tarte est cuite et servie dans la lumière dorée de fin d’après-midi.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Le Grenier du Siècle à Nantes
Dans l'ancienne usine LU, Nantes ferme le siècle en créant le Grenier du Siècle, lieu de dépôt d'objets représentatifs du XXe siècle, qui seront consignés durant 100 ans. Un descendant de l'inventeur du célèbre petit-beurre Lu vient en déposer la recette.

Par : INA

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SAINT-HERBOT (Finistère).- L'Eglise, Statue de boi
Plonévez-du-Faou.- Un autel où sont déposées des queues de vaches, situé devant la clôture à balustres du choeur, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Sur la droite, une Piéta. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Quimper, fonds de cartes postales : places et rues
Ce recueil numérique comprend 56 cartes postales représentant différentes rues et places de Quimper : place Maubert, place Saint-Corentin, place au Beurre et place Terre-au-Duc ; avenue de la Gare, boulevard de l'Odet et boulevard de Kerguélen ; rue Sainte-Catherine, rue du Parc, rue Kerhéon, rue Royale (actuelle rue Elie Fréron), rue du Lycée, rue du Guéodet, rue du chapeau-Rouge et rue Saint-Mathieu ; les Halles.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Propos sur les saints et les prières (Saint-Cornél
Sont détaillés : Saint-Cornely, le patron des bêtes à cornes –- Saint-Antoine de Padoue, le patron des cochons -– la procession avec les bêtes jusqu'à Saint-Cornely –- la première fois que la vache faisait un petit veau, un peu de beurre au prêtre –- le lundi de la pentecôte, il y avait la fête de Saint-Jugon. (Sont évoqués : l'argent qu'on mettait dans le tronc –- Saint-Eloi –- la fontaine de Saint-Léon).

Par : Dastum

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Zebda aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (19
II y a des groupes aux textes creux, y’a ceux qui dégomment illico. Y'a les métissages actuels, les faux coloris médiatiques, y'a le feeling, y'a la maîtrise. A la croisée de ces méandres y'a la tribu Zebda (beurre en arabe), trois mâchoires féroces et harnachées qui revendiquent la partialité. Leur gilet pare-balles, c’est quatre musiciens qui sont autant d’outrages sur l’échelle de Richter. Musicalement, Zebda est un cocktail d’influences magistralement dosées. Rhythm’n blues, funk, rap, reggae, saupoudrés de touches africaines et moyen-orientales. Y font danser les éléphants ! Paroles !

Par : Association Trans Musicale

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Moulin à blé, puis laiterie industrielle, puis usi
Le corps de bâtiment principal, de plan rectangulaire, chevauche la rivière et constitue le bâtiment d'eau. Il compte un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit à croupe en ardoise. Entièrement enduit, l'ancien moulin présente, sur sa façade postérieure, une sorte de tour carrée demi-hors-oeuvre construite en schiste et couverte d'un toit en pavillon en ardoise. Chaque pignon est flanqué d'un petit corps de bâtiment, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit à longs pans dont l'un se prolonge en partie entre les premier et second niveaux de la façade postérieure, formant ainsi un auvent en ardoise. Un ancien entrepôt industriel subsiste à l'entrée du site : édifié en grès, il compte un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à croupe en ardoise et est percé d'une lucarne rampante. Il est flanqué du transformateur construit dans les mêmes matériaux et en parpaing de béton.Le moulin de la Reinnais, attesté en 1832, exerce son activité de mouture jusqu'en 1920. Après un incendie, il est rabaissé de deux niveaux et transformé en laiterie industrielle. Dirigée par B. Costa, l'usine se spécialise dans la fabrication du beurre. Autour de 1955, la laiterie est convertie en usine de produits pour l'alimentation animale. L'ancien moulin abrite une maison et l'activité de production d'alimentation animale s'exerce encore sur le site. Présence d'une roue hydraulique verticale.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; Quillivic Claude

Par : L'inventaire du patrimoine

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Présentation de Goulien
En contrepoint de l’enquête pluridisciplinaire de Plozévet (1961-1965), Robert Gessain souhaite qu’une étude soit menée sur une plus petite commune, et par un seul chercheur. Jeune ethnologue et élève de A. Leroi-Gourhan, Christian Pelras est mandaté pour étudier le village de Goulien de septembre 1962 à juin 1964. Alors qu’une équipe cinématographique est engagée par le Musée de l’Homme pour suivre le travail de Robert et Monique Gessain à Plozevet, Christian Pelras ne dispose pas de tels moyens. Il décide d’acquérir à ses frais une caméra 8mm Eumig pour documenter ses recherches de terrain. Plusieurs films sont issus de ce travail de terrain et sont conservés par la Cinémathèque de Bretagne : Présentation de Goulien, Goulien en été, Fin d’été à Goulien, Goulien, 31 décembre, Hiver à Goulien, Lever du jour à Goulien, Printemps à Goulien, Travaux à Goulien. -------- Vue générale du bourg, l'église, les habitations. Les vaches dans le bourg, l'agence postale, le facteur, les écoliers. Le garage, un tracteur s'y fait réparer un pneu avec une énorme rustine. L'école. La boulangerie : une femme et un homme sortent de la boulangerie avec du pain dans les bras (filmé en extérieur), un homme entre dans le magasin avec du pain dans les bras et dispose les pains sur une étagère (filmé en intérieur). L'épicerie : un jeune garçon achète du pain, une femme se tient derrière le comptoir avec en arrière plan les étagères (filmé en intérieur), des clients ressortent de l'épicerie avec du pain (filmé en extérieur). Une pompe à eau. Scène d'intérieur, la soupe dans une famille modeste. Une autre famille a invité l'O.R.T.F à déjeuner à la maison ! Une fileuse à sa porte. Jean Gloaguen emmène son cheval chez le maréchal ferrant. Madame Goudédranche attend le car qui l'emmène à Audierne pour y vendre son beurre sur le marché du samedi à Audierne. Le port d'Audierne. La messe à Goulien, intérieur sombre, sortie de messe.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Le village de Saint-Brice-en-Coglès
Quelques édifices du village font l'objet d'une étude individuelle, comme la mairie et la maison située 6 rue de la Libération, ou d'une étude thématique comme les bâtiments publics pour les écoles et l'hôpital notamment.Toutefois d'autres édifices présentent des caractéristiques intéressantes. Ainsi, la rue de l'Eglise présente plusieurs maisons (numéros 2,4,6,7,11,13) reprenant le même principe : appareil régulier en granite, ouvertures rectangulaires, élévations ordonnancées. Deux sont datées : 1790 et 1850. La maison située au n°2 possède de plus une niche à statue pour y placer la Vierge. Cette niche s'ouvre dans l'angle supérieur du pignon sud. Cette maison a été construite par un marchand. On trouve également dans cette rue une maison élevée en granite et brique qui présente des épis de faîtage et une crête de toit, ainsi que de jolies lucarnes. Cette maison d'agrément forme un ensemble harmonieux et typique de la fin du 19e siècle.Dans la rue de Fougères, aux numéros 25 et 29, on trouve deux maisons datant de la même époque. La première est datée de 1846 sur le linteau d'une fenêtre au rez-de-chaussée. Il s'agit d'une maison à travées sans ordonnance, c'est-à-dire que la travée de gauche est plus éloignée de la travée centrale que celle de droite. Au numéro 9, se trouve une maison construite par un médecin de Montours vers 1860. Son appareil de granite est éclairé par la brique. Elle possède une toiture à croupes, des bandeaux, une large porte cochère. L'apparence d'une maison de maître est également donnée par l'harmonie de la partie centrale entre la porte d'entrée, le balcon et la lucarne, et la finition soignée de cette demeure. Au numéro 14 de la même rue, une maison de la fin du 19e siècle présente un pignon nord au décor particulièrement recherché. Les appuis, les moulures en triangle au-dessus des fenêtres, ainsi que les bandeaux et les fleurs en terre cuite polychrome en-dessous enjolivent le mur et marquent le souci d'associer le granite, matériau austère, à un ornement plus coloré, pour faire ressortir la beauté du bâtiment dont le toit est orné d'épis de faîtage.La rue de Châteaubriand présente également des maisons intéressantes, ainsi les numéros 8 et 14 datent du 18e siècle, tandis que celle située au numéro 7 porte la date de 1858.Entre le 7e et le 10e siècle, les populations vont se regroupent en villages, un grand nombre de ces premiers vilages sont pérennisés jusqu'à nos jours, certains constituant même le noyau urbain primitif des communes. La première structuration se fait sous l'impulsion de l'église. Puis, rapidement, le pouvoir politique vient compléter et appuyer le pouvoir religieux. Les mottes féodales (11e-13e siècles) en sont la manifestation. La seigneurie de Saint-Brice en sera l'élément clé. Jusqu'en 1789, elle organise l'espace, imposant aux populations rurales de nombreuses taxes et corvées, en échange de la protection du seigneur.Autrefois, le bourg de Saint-Brice-en-Coglès était beaucoup moins important qu'aujourd'hui. Il s'agissait d'un village ecclésial, c'est-à-dire que les constructions du bourg se situaient autour de l'église, comme le montre encore le cadastre napoléonien de 1833. Ainsi, les rues anciennes de Saint-Brice-en-Coglès sont la place Charles de Gaulle, la rue de l'église, la rue Pasteur, la rue Surcouf, le début de la rue de la Libération et de la rue de Châteaubriand. Les constructions antérieures au 19e siècle se concentrent d'ailleurs aujourd'hui dans ces rues. Il y avait également autrefois un prieuré à Saint-Brice-en-Coglès. Celui-ci se composait du logis prioral avec son jardin et d'une grange dîmeresse. Ce prieuré était situé tout près de l'église paroissiale. Les derniers bâtiments qui faisaient partie de la communauté des religieuses institutrices ont été démolis dans les toutes dernières années du 20e siècle. Dans le jardin des religieuses, on trouva, dans les années 1930, un sarcophage en granite qui avait certainement servi à ensevelir l'un des moines qui avait résidé au prieuré. La majeure partie du tissu urbain du centre-bourg s'est constituée au 19e siècle. C'est à cette époque que le bourg se transforme, avec la construction de maisons en pierre et de la mairie. Deux écoles privées se créent sous le deuxième empire, ainsi qu'un hôpital hospice en 1900. Ainsi, à Saint-Brice-en-Coglès, les constructions de cette époque sont beaucoup plus développées, remplaçant même des réalisations plus anciennes. La majeure partie des constructions est élevée en granite. Au 19e siècle, sa découpe est devenue mécanique et standardisée. La brique apparaît dans les maisons les plus riches comme élément de décor (bandeaux, corniches). L'alliance granite et brique va de pair dans certains cas avec une architecture dite "pittoresque" en vogue à la fin 19e siècle et au début du 20e siècle, issue, entre autre, des théories de Viollet-le-Duc. Les habitations urbaines du 19e siècle et du 20e siècle possèdent un ou deux étages avec éventuellement un commerce au rez-de-chaussée. La façade est souvent ordonnancée et axée lorsqu'il y a trois travées. On y trouve généralement plusieurs logements. Ces maisons de bourg sont implantées en "bandes" sur la rue ou autour d'une place, créant ainsi des espaces. A celles-ci viennent se juxtaposer des immeubles points de repères : la mairie, la poste, les écoles, l'hospice, la gare.Dès le 19e siècle, la commune est un centre de commerce en gros des produits agricoles : beurre, oeufs, porcs, veaux..., et un lieu d'achat pour les produits de première nécessité, produits alimentaires et d'entretien, habillement.
Auteur(s) du descriptif : Bardel Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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