Nos documents sur le beurre

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Hotte à coques
Hotte de forme ovale à fond plat entièrement tressée à la main, équipée d'une corde pour le portage en bandoulière. Utilisée pour contenir et transporter des coquillages, en particulier des coques. Portée sur le bas du dos, il tient parfaitement dans la position penchée : d'un geste de la main, le pêcheur peut déposer sa pêche dans ce récipient.Hotte fabriquée artisanalement par Monsieur Delanoë, fabricant de hottes à Lermot (Hillion) en 1957. Don de la famille Briens de Langueux au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc.Les femmes qui traversaient la filière pour pêcher les coques avaient la peau un peu comme les grenouilles, toute fripée par le soleil et le vent (témoignage de Henri, pêcheur à pied).Les pêcheuses de coques allaient de Cesson à Langueux jusqu'à Planguenoual et parcouraient la côte du Val-André pour pêcher les coquillages, qu'elles transportaient ensuite à dos de mulet jusqu'à la station de gare la plus proche. De grandes hottes arrimées aux flancs de l'animal remplaçaient les paniers de pêche et les hottes utilisées à la grève.Jusque dans les années 1980, les Cessonnaises étaient spécialisées dans la pêche des « farains » (bigorneaux) qu´elles cuisaient et vendaient dans des cornets.De nombreuses femmes d´ouvriers ou de pêcheurs pêchaient jusqu' à 40 kg de coques par jour, quelque soit le temps, à pied ou avec âne et charrette sur la grève. Au retour, les coques étaient cuites puis vendues de porte à porte à la « bolée », mesure locale, ou lors des courses de chevaux sur les grèves. Elles pouvaient aussi être vendues fraîches aux « Surchamptiers » ou par voie de chemin de fer jusqu´à La Rochelle.Les coques légèrement cuites, consommées avec du pain et du beurre furent longtemps le plat traditionnel du dimanche soir.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Détail de la façade d'un Hôtel du XVIe siècle, rue
Détails de la façade de la première maison des Doublet, rue Saint-Jacques (hôtel du 16ème siècle), statuettes en bois

Par : Archives municipales de Sa

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Charette général vendéen, Belle Ile en mer
GPO sur livre ouvert "figures du passé, Monsieur de Charette par Lenôtre" avec une estampe représentant l'homme, une main tourne les pages du livre. Dimanche 4 septembre 1938 à La Garnache (85), au château de Fonteclose (bâtiment XIX), commémoration du départ de François Athanase Charette de la Contrie (1763 Couffé-1796 Nantes). Commémoration organisée par l'association du Souvenir vendéen. Après la messe, la foule se dirige vers le château de Fonteclose où flotte le drapeau des royalistes sur lequel se détache le cœur vendéen. De nombreuses paroisses avaient envoyé des délégations en costumes (Challans, Saint Gervais, Bouin, Saint Gilles Croix de Vie, Saint Jean de Monts, La Montagne, Soullans). Accordéoniste, trompette, chapelle. GP sur plaque de marbre "le 17 mars 1793 à Fonteclose départ de Charette", cavaliers, hommes portant des canotiers, le vieux manoir de Fonteclose d'où partit Charette sur un cheval avec drapeau à fleur de lys. Après les discours, la foule est amenée par délégations costumées vers l'ancienne Fonteclose. Il reconstitue le moment où les vainqueurs de Machecoul sont venus le 14 mars 1793, chercher Charette et le contraindre à prendre leur tête. Ils simulent la traversée du Gois (nuit du 29 septembre 1793) en passant au passage à gué de l'étang de Fonteclose. Voir compléments sur cet évènement. "Belle île Pentecôte 1938" avec un dessin de petit bateau, sur calendrier un stylo marque les date du 4 au 7, une dame montre sur une carte routière le voyage et ouvre un livre touristique sur la Bretagne, carte de l'île et montre avec le doigt le parcours Le Palais, Bangor. Nantes, passage du tramway avec publicité Petit Beurre passant Place Royale, café d'Orléans, fontaine. "En route", GP panneau "N165 Le Temple", dans la voiture GP sur compteur de vitesse, panneau "N165 Pontchâteau", compteur de la voiture. Panneau N165 Vannes, entrée de vannes, panneau d'Auray, panneau N168 Quiberon, Port Maria de Quiberon, jetée, bateau, embarquement de la voiture (3061JH4), derrière façade de la conserverie Amieux et le remblai, sur le bateau "Guédel"(Nantes voir compléments), marin avec bâchis, "arrivée au Palais", jetée, petit phare, "la Citadelle du Maréchal de Retz 1572" écrit au stylo plume, le fort vu du port, "Sauzon" écrit au stylo plume, pano sur port, "la Pointe des Poulains" vagues sur rochers, "l'Apothicairerie de la fâcheuse mémoire" façade de l'hôtel "Apothicairerie ses langoustes et ses homards", "Goulphar 20.000.000 bougies, pano avec phare au fond, le phare vue de face, détail de l'appareillage des pierres, "printemps à Belle Ile" fleurs dans un champ, vache, fougères, pins, "Le Palais" jetée, cale, hôtel, le bateau Le Guédel accoste, forteresse, "marée montante", "eau sur escalier", "pêche sur la jetée" poissons dans un panier, "pêcheurs", les enfants Boquien et le poisson, "retour", départ du Guédel. "Kerisper et son pont" (voir compléments), passage en voiture sur le tablier métallique au dessus de la rivière Crac'h (pont reliant La Trinité sur Mer à Crac'h), vue sur le port à travers un grillage.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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10 soldats debout dont un est joueur de tambour de

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Hennebont (Ville) - sans précision
instruments à beurre

Par : Dastum

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...en héritage un peu de beurre et de fromage....

Par : Dastum

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Le beurre

Par : Dastum

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Quatrième épisode – K’Actus 2004
K’Actus, le journal quotidien du festival K-Barré – Forum des arts 2003. Au sommaire de cette émission : Du rock, la bamba, une interview, du jonglage, de la pelouse, le western spaghetti, de la confiture, du muscadet, du beurre et des beignets, un photomaton, des pièces de théâtre, la grande histoire des indiens (avec du ketchup), Pain Beurre et Cinéma, Odyssé, Kazou, du modelage avec Triepot, Amanda Altaï et l’Agenda karaoke – Starring : Billy DOM, Billy DAM, Wendy (as the boss), Cindy and Beasty Billy Boob.

Par : L'aire d'u

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La Place au beurre : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Le beurre mou comme de la merde

Par : Dastum

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Saint Pol de Leon (Finistere) : Marchandes de beur

Par : Dastum

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St-BRIEUC - Détails de la façace d'un Hôtel du XVḞ
Rue Saint-Jacques, dite Rue au Beurre, appelée Maison des Doublets, premiers imprimeurs Briochins.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Vieille femme de Baud barattant le beurre et racon
Baud. - Jeunes filles en costume breton de Baud regardant une vieille femme utiliser une baratte devant une porte.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Laiterie Peigné
Film qui montre le processus d'exportation des œufs puis des étapes de l'industrie laitière (récupération du lait, analyse, barattage, chargement et fabrication du beurre) au sein de la laiterie Peigné de Taillis (35), au tournant des années 1950.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Quimper, fonds de cartes postales : places et rues
Ce recueil numérique comprend 56 cartes postales représentant différentes rues et places de Quimper : place Maubert, place Saint-Corentin, place au Beurre et place Terre-au-Duc ; avenue de la Gare, boulevard de l'Odet et boulevard de Kerguélen ; rue Sainte-Catherine, rue du Parc, rue Kerhéon, rue Royale (actuelle rue Elie Fréron), rue du Lycée, rue du Guéodet, rue du chapeau-Rouge et rue Saint-Mathieu ; les Halles.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Zebda aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (19
II y a des groupes aux textes creux, y’a ceux qui dégomment illico. Y'a les métissages actuels, les faux coloris médiatiques, y'a le feeling, y'a la maîtrise. A la croisée de ces méandres y'a la tribu Zebda (beurre en arabe), trois mâchoires féroces et harnachées qui revendiquent la partialité. Leur gilet pare-balles, c’est quatre musiciens qui sont autant d’outrages sur l’échelle de Richter. Musicalement, Zebda est un cocktail d’influences magistralement dosées. Rhythm’n blues, funk, rap, reggae, saupoudrés de touches africaines et moyen-orientales. Y font danser les éléphants ! Paroles !

Par : Association Trans Musicale

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Pornichet
Carton "Pornichet 1955", livret avec une chanson de Claude Chantal, homme faisant ses pompes sur un toboggan, garçon sur balançoire, hommes faisant de la musculation (altères). Culture physique dans un club pour enfants sur la plage avec un moniteur qui donne un cours de gymnastique. Allée de cupressus, automobiles, pare-terre de fleurs boulevard des océanides, baie, promeneurs, jetée et pêcheries, port de plaisance. Golf miniature de Pornichet, plage, baignade sous le casino, boulevard de la mer, villas, masques, âne tirant une petite carriole sur la plage, immeuble squelette, remblai avec voiture, concours de courses pour enfants avec de grands gâteaux Petit Beurre, chemises bariolées, enfants jouant dans flaques d'eau, volley-ball.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Faites du cinéma
Un bel exemple d'incitation au cinéma d'amateur. Voyage dans un train à vapeur, au niveau du Cellier, pont enjambant la Loire, Le Cellier. Paris, la Tour Eiffel, le Trocadéro, bassins, carton "Devenez cinéaste amateur", la pendule indique midi. Nantes, une femme équilibriste sur une corde lisse dans la rue de la Fosse, Place Graslin avec tramway (avec enseigne Grand Bon Marché), au fond La Cigale. Le Quai de la Fosse, le train passant au centre ville, port, le pont transbordeur, la Loire, des mouettes, carton "Filmez vos enfants", une petite fille dans une rue. Pointe Tiébaud. Magasin Radio Armor et autres magasins au 2 rue Franklin avant les bombardements de septembre 1943, comme "Coiffeur", "Parti Populaire", tramway avec enseigne "Lafayette". Radio Armor après les bombardements de 1943, tramway avec publicité Petit beurre LU. Debret, un cinéaste amateur. Panneau annonçant la réouverture de Radio Armor au 3 boulevard Guisthau, en baraques de bois. L'Erdre, plaisance à la Gascherie, vacances, château de La Gascherie. Près de Pornic, mer sur la Côte, falaise avec trou, Pornic, port et château, vacances. Vacances à la montagne, Mme Debec avec un turban, téléphérique. Sucé, course de vélo, arrivée, remise des prix, banderole "Course dotée par les magasins Decré" le dimanche 19 août 1945. L'Erdre, canoë, baignade en rivière. Rugby, patinage sur glace. Dessin animé Mickey, publicité pour caméra et projecteur, spécialiste du cinéma format réduit.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Moulin à blé, puis laiterie industrielle, puis usi
Le corps de bâtiment principal, de plan rectangulaire, chevauche la rivière et constitue le bâtiment d'eau. Il compte un étage carré et un étage de comble couvert d'un toit à croupe en ardoise. Entièrement enduit, l'ancien moulin présente, sur sa façade postérieure, une sorte de tour carrée demi-hors-oeuvre construite en schiste et couverte d'un toit en pavillon en ardoise. Chaque pignon est flanqué d'un petit corps de bâtiment, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit à longs pans dont l'un se prolonge en partie entre les premier et second niveaux de la façade postérieure, formant ainsi un auvent en ardoise. Un ancien entrepôt industriel subsiste à l'entrée du site : édifié en grès, il compte un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à croupe en ardoise et est percé d'une lucarne rampante. Il est flanqué du transformateur construit dans les mêmes matériaux et en parpaing de béton.Le moulin de la Reinnais, attesté en 1832, exerce son activité de mouture jusqu'en 1920. Après un incendie, il est rabaissé de deux niveaux et transformé en laiterie industrielle. Dirigée par B. Costa, l'usine se spécialise dans la fabrication du beurre. Autour de 1955, la laiterie est convertie en usine de produits pour l'alimentation animale. L'ancien moulin abrite une maison et l'activité de production d'alimentation animale s'exerce encore sur le site. Présence d'une roue hydraulique verticale.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; Quillivic Claude

Par : L'inventaire du patrimoine

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sardine (La)
De la préparation de l'appât jusque dans l'assiette du consommateur, en passant par la pêche et le conditionnement. Un anneau d'amarrage sur le quai. Les bateaux dans le port. Un pêcheur prépare l'appât, la rogue, en mélangeant des œufs de morue et de la farine d'arachide. Un canot emporte la rogue vers les lieux de pêche. Deux pêcheurs sur le canot répandent la rogue pour faire monter les sardines, puis on pose le grand filet tournant. Vue des flotteurs de liège à la surface. Sur le bateau, les pêcheurs tirent le câble du filet pour refermer la poche. En remontant le filet on aperçoit les sardines à la surface de la mer : on vient les récupérer à l'aide d'une grande épuisette qu'on déverse ensuite dans le bateau. Retour au port d'un bateau, des gens sont sur le quai. Débarquement des caisses de poisson. Un homme se tient debout sur une charrette attelée à un cheval. Trois hommes sur un canot rempli de caisses de sardines : on les décharge sur la charrette. Deux hommes transportent des caisses de poisson sur une sorte de civière en bois. Sur le quai, une femme trie le poisson, une autre en coiffe les vide. Sur la charrette, les sardines fraiches sont transportées à la conserverie. Un homme écrit au tableau. Un chat mange des restes de poisson. Dans la salle de nettoyage, les ouvriers décapitent et vident les sardines. Après nettoyage dans la saumure, elles sont séchées sur des grils avant d'être plongées quelques minutes dans un bain d'huile bouillante. Mise en boite des sardines et ajout d'huile ou de vin blanc aux aromates. Une machine tamponne les couvercles des conserves puis c'est le sertissage et la fermeture hermétique des boites. Ensuite, les boites sont stérilisées. Vue des différentes machines en activité. A la maison, la table est dressée. On vide une conserve de sardines dans un plat, puis un enfant en déguste avec du pain beurre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Laiterie industrielle (beurrerie) Emile Nel, puis
Etablissement composé de deux séries de plusieurs corps de bâtiment alignés, placés de part et d'autre d'une cour fermée. Au nord de la cour, se situent : le bâtiment des bureaux à un étage carré, enduit, percé de baies en plein cintre au rez-de-chaussée et de fenêtres barlongues au premier étage couvert d'un toit à longs pans en ardoises ; ainsi qu'une partie des ateliers de fabrication. En rez-de-chaussée, ils sont construits en briques et couverts d'un toit à longs pans en ardoises avec un léger avant-toit orné d'un lambrequin. Du côté sud de la cour, sont implantés parallèlement : le logis patronal au centre, encadré, de part et d'autre, d'un autre atelier de fabrication et de l'ancienne serre des légumes. L'atelier de fabrication, de plan en L, construit en briques, compte un étage de comble à surcroît. Sa partie longitudinale est couverte d'un toit à longs pans en ardoises, tandis que son aile transversale est surmontée d'une croupe. Le logis patronal, entièrement enduit, a un étage carré et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Ses façades antérieure et postérieure sont rythmées par trois travées de baies, barlongues au premier étage et en plein cintre au rez-de-chaussée.La laiterie industrielle Emile Nel est fondée en 1878. En 1882, l'établissement est récompensé par une médaille d'or à l'exposition de Paris, d'autres médailles et prix suivront. En 1909, la beurrerie-laiterie est spécialisée dans la fabrication de beurres extra fins. En 1919, une conserverie est installée sur le site et est inscrite sous la raison sociale Ravilly père et fils. Constituée en société en nom collectif, elle est spécialisée dans la fabrication et le commerce de tous produits alimentaires et plus spécialement l'achat de bestiaux et de viandes vives ou abattues, leur revente ou mises en conserve, ainsi que tous fruits, légumes, poissons ou pâtes. En 1920, agrandissement de l'usine. Le 30 avril 1921, la société Ravilly père et fils est dissoute. Le 27 décembre 1926, création, sous la forme anonyme, d'une société qui prend le nom de société anonyme Réna Conserves et Salaisons de Bretagne au capital social de 155 000 f. En 1929, surélévation des bureaux. En 1930, la société fournit l'armée en viande fraîche et fabrique des conserves de viandes et de légumes. Liée à la crise de 1929, la hausse de la viande et la baisse survenue sur les cuirs verts font subir à la conserverie de grosses pertes. La fabrique de conserves de viande est alors suspendue, tandis que celle de conserves de légumes fonctionne au ralenti et ne produit plus qu'environ 20 t au lieu de 60 t. En mai 1930, Ravilly père et fils démissionnent. L'usine, dans une position très incertaine, est alors reprise par M. Guillot. En juin 1931, licenciement du personnel de la maison Ravilly avant liquidation judiciaire. Aujourd'hui, les bâtiments sont occupés par une association.En 1931, la conserverie emploie cinq hommes et six femmes. En juin 1931, il ne reste que deux hommes et une femme pour la liquidation des comptes.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les fermes La Riboisière de Louvigné Communauté
Non plus alignées ou superposées comme par le passé, les différentes parties de l'exploitation agricole sont désormais nettement dissociées. Les bâtiments suivent une disposition bien définie. Dans certains cas, ce ne sont que des agrandissements de fermes existantes, comme c'est le cas de la Geslandais à La Bazouge-du-Désert et de la Berhaudais à Louvigné-du-Désert où le vieux logis est conservé comme habitation. L'ensemble des bâtiments est de construction homogène et régulière, ce qui fait d'autant plus ressortir les anciens bâtiments quand il y en a. Les élévations sont constituées de moellon de granite ordonné en assises régulières. Les ouvertures et chaînages d'angles sont en pierre de taille de granite gris ou en brique. Pour les constructions du début du 20e siècle, certaines pierres d'encadrement sont en bossage, comme on peut le voir à la Bâtardière à la Bazouge-du-Désert. Les gerbières sont toutes surmontées d'un plein cintre de brique en guise de linteau. Les toitures d'origine sont en ardoise.La dernière ferme Lariboisière fut construite vers 1930, il s'agit de la Rouletière à Louvigné-du-Désert. Sur la même commune, la ferme du Bois Garnier était la plus grande exploitation du Comte. Parmi les plus belles fermes Lariboisière, on peut citer celles de la Géraudais et de la Colimonnière également situées en Louvigné-du-Désert.La région de Louvigné-du-Désert possède un habitat rural très original, qui date de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle : ce sont des fermes-modèles dites "Lariboisière" du nom du Comte qui les à fait bâtir. Sous la plume de M. Hodebert, il est présenté comme étant un personnage politique respecté mais aussi pionnier en matière d'agriculture. L'auteur mentionne à ce sujet la construction de fermes-modèles, équipées d'hygiène et de confort selon ses préceptes de salubrité et de propreté. Il précise aussi les reconstructions que le Comte a fait faire sur ses nombreuses fermes en Louvigné-du-Désert et Javené dans la dernière decennie du 19e siècle. La particularité de cette série de fermes, ayant toutes une fonction de laiterie, est d'avoir été construites toutes sur le même modèle architectural et selon une même logique : étable / fosse à purin cimentée sous plate-forme à fumier / cabinet d'aisance à l'angle de cette plate-forme. Le Comte de Lariboisière, s'est également beaucoup investit dans l'agriculture en participant aux comices et en portant ses efforts vers le développement de l'agriculture. Ainsi, il a mis en place un modèle architectural qui tient compte des conseils donnés par le Journal de Fougères en 1879 à propos de l'hygiène des bâtiments : il doit y avoir des ouvertures pour expulser l'air chaud, on doit soigner les fosses pour éviter les perditions et enfin, il faut aérer, laisser une atmosphère tempérée et de la propreté (presque) irréprochable. Les fermes Lariboisière dépendait du château de Monthorin à Louvigné-du-Désert. Dans ces fermes, tout est rationalisé et prévu pour un travail agricole facilité et plus hygiénique : maison d'habitation, étables, granges, latrines extérieures, dalle pour fumier. Le Comte spécialise ses fermes dans l'industrie laitière, cette production est destinée à l'exportation vers la capitale. Il installe alors deux laiteries : une à Louvigné-du-Désert, l'autre à Javené. Elles fonctionnent à la vapeur d'après un modèle danois. Cette innovation va de pair avec le choix de la vache de Jersey : son lait est plus butyreux et permet la fabrication de plus de beurre. Le Comte passe une convention avec les fermiers. Ces derniers doivent produire le plus de lait possible et doivent l'apporter à la laiterie. En échange, ils ne payent pas de fermage et sont payés sur la quantité de lait apporté. De plus, ils sont indemnisés d'un tiers lors de la vente d'animaux nés sur leur ferme et ils participent d'un quart aux bénéfices de l'entreprise ; les fermiers ont donc tout intérêt à produire le plus de lait possible.Des chemins partant de beaucoup de ces fermes mènent au château. On y amenait le lait et la crème.
Auteur(s) du descriptif : Bardel Stéphanie ; Dalibard Sabrina ; Le Bohec Régis

Par : L'inventaire du patrimoine

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