L'automne sur Bretania

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Voici venir le beau mois d'avril / Quand je suis n

Par : Dastum

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Spectacle avec Kristen Nogues Fest-Noz Grande Fête
Ti Kendalc'h

Par : Dastum

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L'automne à Clairefontaine
Sujet représenté : paysage (automne ; arbre ; champ ; édifice d'habitation) - N° d'inventaire : 80

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Je suis né en automne

Par : Dastum

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Le Scorff, Brizeux et Marie
Sujet représenté : paysage (Scorff ; forêt ; automne ; rocher ; homme ; femme ; effet de soleil ; repos ; arbre ; rivière) - N° d'inventaire : 77

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Brumes d'Automne. - Gorges de la Laita à Saint-Mau
Clohars-Carnoët.- Les gorges de la Laïta à Saint-Maurice.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Quand je suis né, je suis né en automne
Discussion sur la source de cette chanson, le voisin Constant Landais et anecdote.

Par : Dastum

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Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Eti
Correspondance de Jean-Julien Lemordant à Jean-Etienne Martin, vers 1905-1906. Ensemble de 63 documents comprenant : 8 cartes postales, 1 reçu du salon d’automne et 54 lettres majoritairement manuscrites, dont 2 illustrées. Nombreux courriers sont écrits depuis Penmarc'h (Finistère).

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Mariage accéléré
Film constitué de deux séquences distinctes. Il s'ouvre sur un mariage : cortège dans la rue par beau temps, la mariée au bras de son père puis pose des mariés sortant de l'église. La seconde séquence montre un groupe se promenant dans une forêt en automne. Il est constitué d'hommes en costumes et de femmes dont les cheveux sont recouverts d'un foulard. Une femme monte sur un rocher. Les images sont accélérées.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Qui-vive - Un environnement interactif de Samuel B
Spécialement créée pour la galerie Art et Essai, l’installation interactive Qui-vive découle d’une résidence de l’artiste réalisée au département Arts Plastiques de l’Université Rennes 2 au cours de l’automne 2010. Samuel Bianchini a souhaité poursuivre ce travail de recherche engagé avec un groupe d’étudiants de Rennes 1 et Rennes 2, autour de l’utilisation artistique de la domotique. La présence des visiteurs dans la galerie, ainsi que les bruits provenant de la bibliothèque située au-dessus de la salle d’exposition, agissent sur l’installation, proposant une mise en scène inquiétante, animée d’une force mystérieuse.

Par : L'aire d'u

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Mountaineers aux Rencontres Trans Musicales de Ren
Ces montagnards viennent du pays gallois, qu'ils ont quitté pour s'installer à Liverpool. Trois enfants de la balle, dont l'un d'origine tzigano-tchèque, nourris de cirque et de musique depuis le plus jeune âge. Résultat : un son rock lo-fi empruntant à la technologie du collage hip-hop, à la ferveur punk ou à l'ambiance vocoder de la French Touch. Un EP les a signalés à l'attention des critiques britanniques, un premier album est sorti cet automne sur Mute. Le retour du Mersey Beat ?

Par : Association Trans Musicale

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Péchon - Rushes 48 (Le)
Suite de rushes : Yire l’Évêque, enfants Daniel Besnard, Dahouët le port 73, Dahouët actualités 73, travaux maison, chiens Tocqué, Fournier 75, Jean-Claude, résidence Terre-Neuve 1975, Chabrol 75 vacances 75, Luxembourg, la rosaie, pommes, Cap Erquy, Valérie Mathieu Mourier 8-73, Josette et Pierre Nimier à Talence en allant au baptême Guillaume, courses de Pléneuf 1970, jardin du Mourier pré automne, Fournie 1973 salle des ventes, vieilles masures Corseul, travaux de Pont Neuf, Natalie 1970.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Yann-Bêr Piriou évoque Anjela Duval
Anjela - Pennad-kaoz gant Yann-Bêr Piriou En 2011, à l'occasion de l'installation de la stèle à la mémoire d'Anjela Duval à Vieux Marché, et 30 ans après la disparition de la poétesse, Yann-Bêr Piriou, poète et écrivain né Lannion (Côtes-d'Armor), spécialiste de la littérature bretonne, est interviewé par TV-Trégor à propos de sa consœur qu'il a bien connue. Anjela Duval, fille unique d'une modeste famille de cultivateurs, a connu le destin improbable de devenir une des poétesses les plus réputées en langue bretonne. C'est ce parcours incroyable que Yann-Bêr Piriou raconte en cet automne 2011 devant la caméra de TV-Trégor.

Par : TV Trégor

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Les phares en mer, mobilisés dans la Grande Guerre
Avec ses 1 100 kilomètres de côtes et ses îles, la Bretagne est au premier rang du front de mer. Dans un conflit armé, tout ce qui peut entraver l’action de l’ennemi doit-être entrepris. A l’automne 1916, à cause de l’efficacité des sous-marins contre la navigation commerciale sur les côtes de la Bretagne, les ministères de la Marine et de la Guerre en coopération avec celui des Travaux-Publics, dont dépendent les Ponts et Chaussées et la Direction des Phares et balises, décident de l’installation de Postes de Défense Contre les Sous-Marines (P.D.C.S.M.) dans plusieurs phares en mer. Les trois phares du Trégor sont concernés par cette mesure. La mise en place des matériels, des effectifs nécessaires au service des canons, le ravitaillement et les relèves sont détaillés dans les 8 pages de l’article.

Par : L'ARSSAT

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Lujipeka aux Rencontres Trans Musicales de Rennes
Jeune artiste rennais issu du collectif Columbine, Lujipeka a entamé l'an dernier une aventure en solo, plus que jamais guidé par son goût immodéré pour la liberté, de ton et d'action. Après l'EP L.U.J.I. qui lui a servi d'entrée en matière au printemps 2020, son single Putain d'époque – fortement inspiré par le contexte exceptionnel – lui a permis à l'automne de s'installer comme un espoir incontournable de la scène rap francophone. Un pied dans la pop, un autre dans un hip hop référencé et décalé (comme ont pu l'expérimenter à leur manière ses aînés Orelsan et Lomepal) c'est donc dans ce théâtre que Lujipeka mettra en scène son premier album annoncé pour début novembre, le très attendu Montagnes Russes.

Par : Association Trans Musicale

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Base nautique, Toulboubou (Pontivy)
Outre une cale de mise à l'eau, la base nautique se compose de quatre bâtiments, un principal de 430 m² pour le rangement des bateaux, les douches et sanitaires et les bureaux, un second de 70 m² pour les bureaux, une salle de musculation de 60 m² et un atelier de réparation de 60 m² .Bâtiment à ossature boulonnée (poteaux, fermes, contreventements) en sapin du Nord fixée sur des dés en béton. Toiture terrasse en linex avec étanchéité multicouche.Le 26 février 1965, le conseil municipal approuve le projet de base nautique conçu par Y. Guillou. Les travaux pour le hangar à bateaux de la base de plein air sont adjugés le 3 mars 1966. La réception provisoire est prononcée le 25 janvier 1967. L'équipement fait l'objet de travaux importants réalisés entre février 2006 et l'automne 2007, dont l'inauguration a lieu le 23 novembre.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe ; Robert Clément

Par : L'inventaire du patrimoine

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Saint-Servan
Lieux: Saint-Servan Alsace Allemagne Allevard Saint-Brieuc Visionnage : Clocher, habitation, cheminée d'usine dans une ville industrielle, sur un chemin forestier, un âne, vue d'ensemble sur le village, végétation, promenade ; voyage en train (visiblement en Bretagne), rues d'une ville en Bretagne, promenade dans une forêt en automne, réparation d'un poste radio ; NB : pique-nique et promenade de Mme Anger dans les rochers avec le chien, Saint-Servan, Tour Solidor et alentours ; promenade en forêt ; un immeuble (plusieurs plans) ; scènes de baignade des garçons, un des garçons fait de la gym, scènes de plage en famille ; rues d'un village alsacien, vitrine d'une charcuterie, architecture locale, vitraux dans une église, église moderne et statue, nid de cigogne, le Rhin, une écluse, passage d'une péniche ; Allemagne, quartier pittoresque d'une ville, en voiture, château, en ville ; couleur (rougies) : toujours l'Allemagne, architecture locale ; Bretagne, vue sur la mer, bateaux de pêche, cèpes et cueillette de champignons en famille ; NB : une personne fait de la couture, promenade en Bretagne, partie sous exposée, jardinage, promenade familiale sur une route de campagne, jeux du chien, quelques gestes de cinéaste amateur (flou)

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Quartier du Notic (Camaret-sur-Mer)
Ensemble de bâtiments relativement hétérogènes d'époques différentes.Le quartier du Notic concentrait autrefois les activités portuaires de Camaret. Le terme Notic provient du breton Aod et signifie « le petit rivage ». La place St Thomas, qui tient son nom d´une ancienne chapelle démolie en 1741, donnait autrefois sur le front de mer et constituait le coeur du village. Jusqu´au 17e siècle, le front de mer correspond d´ailleurs aux actuelles rue de Reims et rue de la Marne, les maisons se trouvant en bordure de grève. Des escaliers, faisant office de cale à marée haute, permettent aux bateaux d´arriver pratiquement à la porte de chaque maison. La pêche se développant, le front de mer est avancé et une nouvelle rue, la rue de Dixmude, est créée avec des maisons plus imposantes, principalement pour les armateurs et négociants. Quelques ouvrages portuaires privés sont construits le long du front de mer qui suit le tracé crénelé des bâtisses nouvellement construites.En 1831, le Notic comprend 80 maisons d´habitations dont 66 possédant des magasins servant de remises pour la presse et la vente des sardines au rez-de-chaussée. A cette période, la municipalité décide également de paver les rues, envahies par l´eau à la fin de l´été et en automne et dans lesquelles s´entassent les résidus de pressage (écailles, sel, huile) dégageant une odeur pestilentielle. Les dimensions des rues les plus étroites étaient telles que l'on devait pouvoir rouler un fut de vin ou de rogue (appât pour la pêche). En 1842, le front portuaire Toudouze est construit en avant du quartier du Notic.
Auteur(s) du descriptif : Marie Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Films familiaux
A la campagne, hiver, promenade, château au fond, trois enfants (images sombres), panorama sur campagne alentours, enfants courent près d'un mur en ruine, corps de ferme (bâtiment ancien avec ouvertures en granite), petit étang. Bord de mer, vagues, Plage du Trez-Hir (Plougonvelin), petite fille avec tresses, promenade, hiver, marelle sur sable, vagues. Dans le jardin, grand Mère et Grand père, image saute, ronde avec grand-mère, tonnelle avec glycine, devant la porte de la maison, grand-père et garçon marchent dans allée du jardin, ronde avec dame, jeune homme. Mai 1959, pique nique au tumulus de Térénez avec son cairn en partie détruit (pancarte"Monuments historiques défense d'entrer danger", vue sur rivière en contre plongée, tente, pique-nique, dame tricote, genets en fleurs, deux enfants s'allongent sur genet). Le jardin en mai à Plougasnou, maison en pierre (granite gris), jardin, fleurs, pelouse pas encore plantée, rhododendrons, parasols, maison située en hauteur, en bas rivière, deux filles, poupée, chat, rosiers. Promenade en mer du 11 au 14 juillet 1959, sur un petit voilier trainant une annexe, croisière, groupe de jeunes gens sur les rochers, avec oisillons, fleurs dans jardin, garçon et petite fille se promènent, petites serres, cueillette de fleurs, bouquet, lunette de soleil, jardin avec pelouse qui a poussée. Promenade en mer, 1959, pique-nique sur rochers, repas, canoé, couple avec un oiseau, on s'amuse avec algues (on en fait des chevaux), en mer, on passe devant une balise, phare (15'34''), sur rochers, fort, éolienne. En mer, jeune femme nettoie le pont avec balai brosse. Dans herbe haute, enfants en sortent, poupée. Brest, bateau militaires en contre plongée, le Clemenceau ou le Foch pris de la Plaine de Kerangoff, promenade sur route sablonneuse, inscription "Pau??MCITR...", promenade dans un chemin creux. Vaches dans champ, campagne avec ferme, garçon et petite fille, dame avec chapeau et parapluie, aérodrome (Guipavas?). Tracé de la pelouse, arrière maison à Plougasnou, enfants jouent descendent escalier Vue de Mouez an dour, plage, sieste des grand-parents sur sable sur plage de Kelenne (?), biberon, portraits, rochers, tricot, saut et pelle pour faire château de sable, portail en bois, jardin, jardin d'une villa balnéaire (en contre-plongée). Garçons déguisés devant église. Promenade près du Barrage de Brennilis, lac, moutons. escalier extérieur, maison en granite, roulade des enfants sur pelouse, lapin noir, pelle et seau avec bébé qui joue avec sable, jeu sur sable avec voiture. Maison en pierre, jeune fille, Mai 1962, fête de la jeunesse avec Marie, dans cour d'un établissement scolaire, enfants déguisés, groupe avec pancarte "Plougasnou", banderole "Troudouster", stade de football, fanfares (bombarde, cornemuse), figures des enfants sur le sol. Communion Suzanne, Brest, intérieur de l'église saint louis avec vues sur les vitraux (maîtres verriers Maurice Rocher, Paul et Jacques Bony posés entre 1958 et 1962), dans rue Louis Pasteur, enseignes "La Maison bleue", "Béatrice", foule, procession, communiantes et communiants en aube montent les marches, sortie de la;messe, 2CV, communiante avec d'autres enfants, place devant marché Saint Louis, voiture, procession dans rue, rentrée dans l'église. Automne et hiver 1962/63, jardin, fillette regroupe les feuilles mortes, mot Automne écrit sur le sol avec des feuilles, mot balayé par la petite fille avec un râteau. Promenade en bord de rivière, forêt, peut-être le cimetière de bateaux militaires de Lanvéoc. Contre plongée sur ville avec neige, Plougasnou, oiseau dans jardin, jardin sous la neige, nourriture pour les oiseaux mise dans des assiettes. Près d'une rivière, bois, château au fond, cueillette des jonquilles mai 1963. Lancement du "Trégor"(petit voilier) 23 mars 1953. Maison en pierre de taille, portail, petite fille avec jolies robes, tourterelle (dans le jardin et en extérieur sur table basse). Mai 1963, Fête des écoles, Plougasnou (?), mouvements d'ensemble, kermesse, pique nique en bord de mer. Fête des écoles (défilé en centre ville avec panneau "Guingamp ?Saint Brieuc 85"), défilé, fanfare, magasin "Unidoc", banderole "Poant Bent", groupe folklorique, fanfare, cornemuse, banderole "Troudousten", et pique nique, août 1964. dans jardin, chiots dans panier, Babette, l'épagneul breton, bain à Santec, dame coud, baignade, maillot de bain avec palme.. Fête militaire à Morlaix, 1953 (?) avec banderole Gendarmerie Nationale, officiers de Marine. Lenaïg 1979, maman, bébé en intérieur, bébé apprend à marcher. Château de Tonquédec, sept. 1987, panorama sur le site du haut d'une des tours.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Moulins à papier, La Ville Danet (Paimpont)
Des restes de murs du moulin à papier le plus en aval sont encore visibles. On peut également distinguer les vestiges de la digue de l'étang des Petits Prés (la parcelle n°12 est appelée étang du moulin à papier). Les autres bâtiments ont disparu.La paroisse de Paimpont a fabriqué du papier, dès le premier tiers du XVIIème siècle. Le maître-papetier à l'origine de cette fabrique est Estienne Cordier qui est, en 1621, fermier au moulin à papier de Roudougoalen Creis, à Pleyber-Christ (29). Les naissances de ses enfants au moulin à papier de Kerduel (56), sont inscrites, en 1624 et 1626, aux registres de la paroisse de Lignol. Ils travaillent ensuite au moulin à papier de Vau-Hamon à Plessala (22), où ils résident en 1635. Le 30 mai de cette même année, Estienne signe un contrat de féage et d'arrentement avec Mathurin de Rosmadec, seigneur de Saint Jouan, pour un « quanton » de terre situé en dessous de la forêt de « Brecillien » et au dessus du village de Vaubossart, en l'endroit où passe le ruisseau qui descend de la forêt à ce village... « dans lestendues desquels six journaux de terre ledit Cordier pourra faire baptir deux moulins à eau sur ledit ruisseau avec tous...édifices nécessaires et accoustumés …. lesquels moulins est l'un à faire du papier et l'autre un moulin à fouller draps que ledit preneur fera baptir à ses frais». Ces moulins seront les siens à perpétuité contre financement annuel, à la Saint Michel, audit seigneur, d'une rente de trente livres tournois et deux rames de « papier bon et competant ». Estienne Cordier est également autorisé à tirer, dans l'étendue des fiefs du seigneur, de la pierre qui lui sera nécessaire pour maçonner. Il pourra aussi « amener er faire venir auxd(its) moulins les eaux des fontaines et sources estant dans les terres dudit seigneur audessoubs de la ditte forests ».Un plan de ce secteur est établi, en 1920, à partir de photographies prises d'avion, en automne 1920, par le sergent Lamplaire du 31e régiment d'aviation d'observation de la base aérienne de Tours, complétées d'après la carte d'état-major et des observations prises sur le terrain. Ce plan indique à Rostel, sur Paimpont, l'emplacement de trois anciens moulins à papier qui se suivent en ligne sur l'emplacement d'un ruisseau qui n'existe plus. L'eau qui les faisait tourner a été déviée pour alimenter l'étang des Petits Prés. A l'est de l'étang, est indiqué l'emplacement de la « bibliothèque », plus bas, les ruines de la maison d'habitation et celles de l'ancienne maison de la Prée Trojan, qui était autrefois un bien d’Église. Le « quanton » de six journaux de terre, concédé par le seigneur de Comper, au sortir de la forêt et des landes, a été mis en valeur et a permis à la famille Cordier d'y gagner sa vie pendant quelques décennies et peut-être un siècle. La présence d'un moulin à fouller les draps n'y est pas attestée. Aurait-ce été la fonction d'un des premiers moulins bâtis, qui l'aurait ensuite abandonnée pour fabriquer du papier ? Les registres de la paroisse nous indiquent qu'en 1637, naît à Paimpont, Jean, fils du maitre-papetier Estienne Cordier et de son épouse Michelle Cosnard ainsi que Pierre, en 1640. Estienne, qui s'est stabilisé à la Ville Danet, fabrique le papier jusqu'à son décès en 1688. Son fils Pierre épouse, en 1664, Jeanne Renard, native de Paimpont. Ils travaillent avec les parents Cordier et leur succèdent. Dix enfants naissent au moulin de 1666 à 1680. Parmi eux, Julien poursuit l'activité papetière, avec son épouse Suzanne Provost. Il y décède, en 1734, et est inhumé dans la chapelle de la Bonne Rencontre à la Ville Danet. Il n'est pas certain que le papier soit encore fabriqué dans les différents moulins à cette époque. En effet, le subdélégué de Plélan, dans la réponse qu'il donne à l'intendant de Bretagne, lors de l'enquête de 1729, indique qu'il n'y a dans son territoire qu'un moulin à papier. Celui-ci, situé dans la paroisse de Paimpont, est en ruines et ne roule plus depuis près de trente ans. De fait, ces moulins ne sont pas mentionnés dans les enquêtes de 1772 et 1776. Nous n'avons aucune précision sur le volume et la qualité du papier produit.Les recherches d'Hervé Tigier, nous indiquent qu'en 1821, le moulin à papier et les terres qui en dépendent (le pré du moulin, le grand champ, l'étang du moulin à papier) sont la propriété du châtelain du Rox, Paul de Grenouillac. Joseph Chollet et sa famille y vivent : il est tanneur en 1802, puis, meunier. Une bâtisse nommée « moulin à papier » figure sur le cadastre napoléonien de 1823 (3P 54 38, section B1). Il s'agit de celui situé le plus en aval sur le plan de 1920, dont les restes de murs sont encore visibles.Jean-Baptiste Ogée mentionne l'existence du petit moulin, en 1853, à la Ville Danet.
Auteur(s) du descriptif : Leroy-Déniel Caroline ; Huon François

Par : L'inventaire du patrimoine

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Fortification d'agglomération dite enceinte urbain
L'enceinte urbaine du Palais est une fortification d'agglomération bastionnée qui se développe sur un kilomètre de long, depuis les falaises dominant la rade du Palais, jusqu'au bassin de l'arrière-port. Elle consiste en quatre fronts bastionnés, 18-19, 19-20, 20-21 et 21-22 précédés d'un fossé, d'une galerie crénelée de contrescarpe, d'un chemin couvert avec réduits de places d'armes et d'un glacis. Trois bastions dénommés 19, 20 et 21 occupent la position d'anciennes redoutes construites en 1761 sur des points dominant la citadelle. Ils sont dotés de casernes casematées leur servant de réduits de gorge, dénommées A, B et C. Un ouvrage à cornes dit ouvrage de Beausoleil ferme la droite de l'enceinte sur la rive nord du bassin de l'arrière-port. Trois portes et deux poternes font communiquer l'intérieur de l'enceinte avec la campagne. La porte de Bangor et la porte Vauban sont situées sur le front 20-21, la première sur la contrescarpe, la seconde sur la courtine. La porte de Locmaria s'ouvre à la jonction entre la courtine 18 et le bastion 19. Les courtines 19-20 et 20-21 disposent chacune d'une poterne. Elles sont reliées aux réduits de places d'armes du chemin couvert H et G par des caponnières doubles à ciel ouvert. La porte percée dans le mur crénelé de l'hôpital, à l'extrémité droite de la courtine 21-22, peut être considérée comme une porte supplémentaire. Il existe deux magasins à poudre : l'un sous le bastion 19, l'autre en retrait de la courtine 21-22. Le boisement actuel des fossés et des glacis est un héritage des plantations effectuées par le génie au 19e siècle. A l'occasion de son premier passage à Belle-Île en 1683, Vauban rédige un premier projet d' enceinte bastionnée pour Le Palais. Il s'agit de compléter la citadelle en occupant les hauteurs la dominant au sud et à l'ouest, et forcer un adversaire à déployer un important corps de troupe pour en faire le siège. Le siège de 1761 démontre la justesse de ces vues, lorsque la prise des hauteurs défendues par de simples redoutes finit par entraîner celle de la citadelle. Les six redoutes de 1761 sont néanmoins conservées à la fin du 18e siècle, certaines étant même renforcées pendant les guerres de la Révolution. En 1802, le premier Inspecteur général du génie, Marescot, visite Belle-Île et établit un projet pour occuper les hauteurs dominant la citadelle. Plutôt qu'une enceinte continue, il propose un camp retranché constitué par des forts détachés entourés par un fossé continu. Les travaux commencent en 1803. Toutefois, l'ambitieux projet initial est revu à la baisse dès 1806. Les forts prévus sont remplacés par des lunettes terrassées munies de casernes casematées leur servant de réduits de gorge. Les ouvrages A, B, C, D et E, la galerie crénelée à feux de revers de la contrescarpe du fossé, les réduits de places d'armes G et H et la porte de Bangor sont construits entre 1807 et 1812. Le camp retranché est laissé inachevé à la chute de l'Empire. Lorsque la question de la fermeture du Palais est de nouveau mise à l'étude à la fin des années 1810, les ingénieurs militaires reviennent à l'idée de Vauban d'établir une enceinte continue. Nicole Le Pourhiet-Salat a dénombré 24 projets soumis au Comité des fortifications de 1819 à 1860 avant qu'un tracé définitif soit adopté. Le tracé et les dispositions de détail de l'enceinte varient d'un projet à l'autre. Toutefois, tous intègrent à leurs tracés les lunettes construites sous l'Empire, qui deviennent des bastions, et modifient peu la contrescarpe avec sa galerie crénelée et ses réduits. Beaucoup de projets prévoient un système basé sur une enceinte de sûreté crénelée appuyée sur les réduits de gorge A, B et C des lunettes, complétée par des masses terrassées pour la protéger des feux de l'artillerie. Le projet finalement retenu en 1860 prévoit de revêtir en maçonnerie les lunettes et de les relier par des courtines terrassées revêtues en maçonnerie. Les réduits A, B et C sont conservés à la gorge des nouveaux bastions 19, 20 et 21. La contrescarpe et la porte de Bangor sont conservées en l'état. Un nouvel ouvrage vient occuper la hauteur de Beausoleil pour ne pas laisser "en l'air" la courtine reliant la droite de l'enceinte au bassin de la Saline, d'autant qu'à partir des années 1830 le génie renonce au tracé de l'enceinte reliant directement les hauteurs à la citadelle moyennant la destruction d'un quartier entier du Palais. La courtine - ou coupure - 18 reliant la partie gauche de l'enceinte à la mer, autre point faible, est construite dès les années 1840. Pour le reste de l'enceinte, les travaux commencés à l'occasion de tensions diplomatiques laissant entrevoir la possibilité d'un conflit avec la Grande-Bretagne à l'automne 1840 sont achevés de 1861 à 1870. La chute du Second Empire ne marque pas la fin de l'histoire militaire de l'enceinte du Palais. La littérature met parfois en avant son obsolescence à son achèvement, due à l'apparition de l'artillerie rayée dans les années 1860. C'est négliger le contexte particulier des opérations de guerre maritime, où le déploiement d'une artillerie lourde de siège n'est pas aussi aisée que sur d'autres théâtres. A la fin du 19e siècle, l'enceinte et de la citadelle sont conservées comme ouvrages susceptibles de combattre : vers 1890, leur armement totalise 8 canons de 138 mm, 12 canons de 120 mm et 6 mortiers de 22 cm, plus des canons de 4 de campagne et de 12 culasse pour le flanquement, et encore 4 canons de 120 mm et 16 canons de 95 mm en réserve. Les aménagements réalisés pour accueillir et approvisionner cet armement sont bien visibles : plates-formes, traverses, niches à munitions, magasins à poudre. Le classement de l'enceinte du Palais comme monument historique en 2004 consacre la reconnaissance d'un ensemble de fortifications des années 1840 et 1860 intégrant de rares éléments du Premier Empire, encore amélioré après 1870 malgré une obsolescence qui n'est que théorique.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume ; Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Goulien, 31 décembre...
En contrepoint de l’enquête pluridisciplinaire de Plozévet (1961-1965), Robert Gessain souhaite qu’une étude soit menée sur une plus petite commune, et par un seul chercheur. Jeune ethnologue et élève de A. Leroi-Gourhan, Christian Pelras est mandaté pour étudier le village de Goulien de septembre 1962 à juin 1964. Alors qu’une équipe cinématographique est engagée par le Musée de l’Homme pour suivre le travail de Robert et Monique Gessain à Plozevet, Christian Pelras ne dispose pas de tels moyens. Il décide d’acquérir à ses frais une caméra 8mm Eumig pour documenter ses recherches de terrain. Plusieurs films sont issus de ce travail de terrain et sont conservés par la Cinémathèque de Bretagne : Présentation de Goulien, Goulien en été, Fin d’été à Goulien, Goulien, 31 décembre, Hiver à Goulien, Lever du jour à Goulien, Printemps à Goulien, Travaux à Goulien. ……………… Le film présente la vie quotidienne des habitants à l'automne et à l'hiver 1963/1964, des travaux des champs, de la ferme et de la pêche aux temps familiaux. Le 31 décembre, les enfants de Goulien font du porte à porte et chantent pour les habitants. Munis de leur bâton de marche et vêtus d’un manteau, ils marchent à travers les rues et les chemins du village. Ils passent de maison en maison, chantent quelques airs, en retour ils reçoivent des bonbons. Ils entrent dans une maison du village à deux, le troisième les attend dehors, dans la rue. Ils prennent ensuite un chemin de terre pour arriver à une maison traditionnelle, devant laquelle est garée une 2CV bleue. Postés devant la porte d’entrée, ils chantent. Une femme sort sur le pas de la porte, souriante, elle leur propose des chocolats. Ils repartent. Une maison suivante, deux garçons chantent devant la porte ouverte, leur bâton à la main. Une bouteille de gaz est posée près de la porte. PR Les enfants chantent. Sur une place, deux enfants chantent devant la porte d’une maison. Un car est garé à proximité. Sur la route du village, deux garçons marchent fièrement et souriant, bâton à la main. Un chien les accompagne. Une fermière et ses vaches les devancent. Ils arrivent à la maison à la 2CV et chantent. Ils reçoivent du chocolat et repartent, souriants. PE Des maisons blanches, une petite cour clôturée par un muret et un portail (ancien corps de ferme). Une voiture approche et se gare dans la cour, deux hommes sortent de la maison et montent dans le véhicule. Deux femmes et un bébé les rejoignent. La voiture s’éloigne sur la route pour arriver à l’église. Baptême de Jeannick Thalamot. GP Le clocher de l’église. Après le baptême, la famille sort de l’église, accueillie par des enfants. Les adultes lancent des pièces que les enfants s’empressent de ramasser au sol. La famille est souriante et joyeuse. Une femme distribue des dragées. Ils remontent dans la voiture avant de repartir. Dans une cuisine, une femme essuie activement sa vaisselle près d'une cuisinière. Une femme âgée fait la cuisine. Dans la salle à manger, une grande tablée partage le repas. Plusieurs générations sont réunies autour de la table. GP Une femme en bout de table. Une maison dans la campagne, le ciel est dégagé. Une fontaine et la rivière gelée. Un homme et deux enfants tentent de casser la glace à l'aide d'un caillou puis marchent sur la rivière gelée. PE La campagne gelée. PR La rivière glacée. Une femme regarde le thermomètre à travers la fenêtre. Elle souffle en voyant la température. PE Le chemin gelé. Coupe des ajoncs par Goudédranche dans la lande. Il procède à des petits tas qu’il écrase du pied. Il affute sa faucille. Dans la cour de la ferme Gloaguen, deux hommes, béret sur la tête, installent le tarare (machine à nettoyer le grain). Une femme les aide, accompagnée par un enfant. Ils vident les sacs dans la machine sous le regard de l’enfant, coiffé d’une cagoule. Les grains sont vidés dans la trémie, un des hommes tourne la bielle. GP Le ventilateur de la machine en action. La femme récupère les grains nettoyés, les impuretés sortent de l’autre côté du tarare. Les grains sont mis en sacs, les sacs sont pesés et le poids ajusté, le travail est physique. Les poules picorent les grains tombés au sols. L’un des deux hommes ferme les sacs et les portent, un à un, dans la grange. Coupe d'arbres à la scie chez Goudédranche. Deux hommes coupent des arbres, installés dans le talus. Ils préparent le terrain puis scient en cadence. GP La scie, les mains. Les gestes sont précis et assurés. L’un des deux hommes entaille le tronc à l’aide d’une hache. Ils entament alors le tronc à la scie par l’autre côté. L’arbre s’écroule sur le sol. Ils poursuivent avec cette technique sur une série d’arbres en bord de champ. La cime des arbres rejoint le sol. PE Les arbres coupés, au sol. Les troncs sont rangés au pied des souches, les branches sont organisées par fagot. Les deux hommes retirent le lierre et les branchages des troncs. Les fagots sont façonnés et posés en tas verticaux chez Thalamot. Chez Goudédranche, le cheval sort de l'écurie et se fait atteler à la charrette sous la grange, pour un chargement de bois. La charrette s’éloigne pour rejoindre le chargement dans le champ Thalamot. Un homme charge la charrette de troncs, qui seront déchargés plus loin pour un stockage. Coupe de bûche à la scie chez Thalamot. Le tracteur est installé. Les buches tombent dans des paniers en osier posés au sol. L’un des deux hommes vide les paniers dans la charrette. Monsieur Moan père fabrique un panier en osier, accroupi sur le sol humide, les genoux posés sur une planche. GP Gestes de vannerie. Bord de mer. Un homme descend à travers la lande vers les rochers. Joachim Pichon pêche sur la côte avec un filet accroché aux rochers. Il tire pour récupérer son filet, posté sur un rocher et le repositionne. Il remonte vers la lande. PE Joachim Pichon marche dans la lande, la mer en arrière-plan. PG La baie de Douarnenez. Un coucher de soleil inonde l’horizon. Joachim Pichon descend le sentier dans la lande vers les rochers. La côte. Il décroche son installation pour récupérer ses filets puis remonte le sentier côtier. Le soleil se couche. Il neige sur la campagne. Peu à peu, les chemins et les champs autour de la maison se recouvrent de neige. Des pas se dessinent dans la neige. La campagne est blanchie. Deux femmes marchent dans les rues, une voiture (la 2CV) avance doucement sur la route enneigée. Des poules et des oiseaux picorent dans la neige. Monsieur Moan père coupe les ajoncs et les rassemble en petits tas. Scènes de temps pluvieux. L’extérieur à travers une vitre de maison. Le vent souffle dans les arbres. Des pas dans un chemin boueux. Vues de la côte. Les vagues s’écrasent contre les rochers. Sortie du fumier de la grange chez Goudédranche. Deux hommes sortent le fumier à l’aide d’un grand râteau pour le disposer au centre de la cour. Un grand tas se forme. Séance d’épandage du fumier sur un champ à proximité d’une culture de choux-fleurs. Un homme sort deux chevaux pour les amener au champ. Il attèle les chevaux pour labourer le champ que les fermiers terminent d’épandre. Jean Gloaguen sort son cheval et l’attèle. Il charge la charrette de fumier et l’amène au champ. Des chasseurs se retrouvent dans la brume devant la ferme. Les chiens les accompagnent. Ils traversent les champs. Une battue aux renards est organisée. Un homme rentre accompagné de son chien, un renard à la main.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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