Jardin public, dit Parc Maurepas
Le parc de forme triangulaire présente une entrée principale, au sud, au niveau du rond-point auquel aboutissent les boulevards Paul-Painlevé et Raymond-Poincaré. Au nord, entre la rue Courteline et le boulevard Raymond-Poincaré, se trouvent la maison du gardien et les dépendances. Ce parc possède, sur toute la longueur de sa partie nord, un terrain pour les enfants comprenant des dispositifs de jeux, ainsi qu´un petit bassin pour la baignade. L´aire de jeux est entourée d´une piste pour les bicyclettes, à la manière d'un vélodrome. Au sud de cette aire de jeux se trouve une large pelouse, elle aussi conçue pour les jeux d´enfants. Enfin, au sud, un grand bassin et une pergola terminent ce vaste parc, planté d´une multitude d´espèces d´arbres différentes.Dans le cadre du plan d´aménagement d´extension et d´embellissement adopté en 1928, la municipalité décide d´établir un parc en 1933, dans le quartier nord-est de la ville, à l´emplacement initialement prévu d´une école de plein-air, dont le projet établi par l´architecte communal Yves Le Moine est finalement abandonné. Selon une délibération du conseil municipal du 31 juillet 1933, « ce parc disposerait d´une situation magnifique, sur un plateau dominant la ville de Rennes et en pente orienté vers le sud. Il offrirait d´autre part, l´avantage d´être situé dans la ville même, mais à la limite de sa périphérie, de telle sorte qu´il pourrait constituer un lieu de promenade peu éloigné ». Un concours est lancé en 1936, après acquisition des terrains par la ville. Quatre des neuf architectes en lice sont sélectionnés. Le lauréat est l´architecte-urbaniste versaillais Georges Moser. En 1938, l´architecte de la ville Yves Le Moine dresse les plans de l´habitation du gardien, un petit logement de quatre pièces sur deux niveaux avec une tour au centre abritant l´escalier. Ouvert le 23 juillet 1939, il est doté de nombreuses attractions pour les enfants (toboggans, balançoires, portiques et manèges).
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle ; Sabatier Benjamin
Par : L'inventaire du patrimoine