Moulin à blé du Bas-Miniac, puis minoterie, puis u
L'étang du Bas-Miniac est placé sur le ruisseau du Rouvre, juste en amont du moulin situé en contrebas de l'ancien château du Bas-Miniac. Le moulin, construit en moellons de granite, compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré couvert d'un toit à croupes en ardoises. Fortement remanié et en cours de restauration, le moulin est percé de nombreuses baies rectangulaires à arc en plein cintre.Bien que dépendant vraisemblablement du château du Bas-Miniac, le moulin n'est mentionné qu'en 1886. A la suite d'une demande formulée par le syndicat général des digues et marais de Dol, tendant à la réglementation de tous les étangs et moulins situés sur les cours d'eau qui se déversent dans les marais n'ayant pas fait l'objet de cette formalité, le ministre de l'Agriculture décide, le 26 avril 1886, de faire procéder, par les soins du service hydraulique, à la réglementation réclamée. En conséquence, le 7 décembre 1886, il est proposé une demande spéciale de réglementation du moulin à blé et de l'étang du Bas-Miniac. La réglementation définitive date du 5 novembre 1888. En 1936, la capacité maximum d'écrasement journalier s'élève à 60 q de blé. A une date inconnue, le site est réhabilité en usine de bonneterie (MAEL) spécialisée dans la fabrication de couches-culottes qui, de source orale, aurait cessé son activité autour de 1950-1960. Aujourd'hui, l'édifice est en cours de restauration. En 1888, le moulin se compose de deux vannes motrices. Le mouvement est communiqué par une roue hydraulique par dessus mesurant 4 m de diamètre et 1,58 m de large. En 1908, mention d'une chaudière à vapeur de forme horizontale à un bouilleur, d'une capacité de 3,619 m3, d'une surface de chauffe de 14,33 m2, et timbrée à 5 kg. En 1936, la force motrice est distribuée par une roue hydraulique qui développe 19 ch, avec une hauteur moyenne de chute de 4 m, ainsi que par un moteur à gaz pauvre, type Garduet qui fournit 24 ch. La même année, le matériel de mouture se compose de quatre broyeurs à cylindres, de deux convertisseurs, d'un plansichter et de trois bluteries : une ronde, une centrifuge et une hexagonale.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina
Par : L'inventaire du patrimoine