Caserne, dite Quartier Margueritte, boulevard Jacq
Au nord de la parcelle, divisée par la rue du Garigliano, se situe la caserne, dite Quartier Margueritte, au sud, le long du boulevard Georges-Clemenceau, s'étend la gendarmerie. Les corps de bâtiments de la caserne sont regroupés en deux pôles. A l'est de la rue du Garigliano se situent les bâtiments administratifs, les services et les remises, construits en moellons de schiste (enduits pour le corps principal et les pavillons d'entrée), à l'ouest sont regroupés des logements (pavillons à plusieurs unités d'habitation et immeubles). L'ancienne infirmerie subsiste, au sud-ouest de la rue du Garigliano, elle aussi construite en moellons de schiste masqués par un enduit, elle compte un étage carré et un étage de comble et présente une façade à 14 travées.Les pavillons d'entrée, à un étage carré, présentent 6 travées en façade sur rue et 2 travées en retour ils comportent un parement de briques silico calcaires.Les archives communales (série H) mentionnent la cession par la ville d'un terrain de plus de 13 hectares pour l'établissement d'un régiment de cavalerie, en 1910.L'année suivante, les travaux de viabilisation du terrain sont effectués. En 1919, la caserne prend le nom de quartier Margueritte.En 1930, des terrains sont vendus à la société Bretonne d'Habitations à Bon Marché, en vue de la construction de 23 logements pour les sous-officiers et les officiers mariés. Les documents relatifs à la construction de la cité HBM de la rue Pierre-Martin établissent que l'immeuble de la rue du Garigliano est construit en 1931 par l'entrepreneur Paul Richier, sur les plans de l'architecte Georges Lefort.Un plan de masse joint au dossier indique l'affectation des différents corps de bâtiment.Le plan d'extension de 1928 prévoit l'ouverture du boulevard Georges-Clemenceau, qui sera réalisée en 1933. Trois ans plus tard, 11 385 m2 seront lotis, en bordure du nouveau boulevard.En 1936, au moment de l'ouverture de la rue du Garigliano, on construit des logements supplémentaires pour le casernement des gardes mobiles. Le plan joint au dossier figure 12 pavillons destinés au logement, des bâtiments administratifs et des annexes.Les permis de construire mentionnent la construction de garages et de locaux techniques, en 1968.
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle
Par : L'inventaire du patrimoine