Patrimoine culturel de Quimper

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Calvaire du cimetière à Locronan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Chapelle Saint-Jean-Botlan, Saint-Jean (Edern)
Située au sommet d’un plateau dominant la paroisse d’Edern, la chapelle Saint Jean-de-Botlan adopte un plan en croix latine d’une longueur de 23m au chevet plat peu saillant. Une reprise de la maçonnerie indique que le bas-côté nord-est ajouté ultérieurement. Le parement extérieur en granit est entièrement monté en pierre de taille, hormis le gouttereau du bas-côté qui est en moellon de schiste irrégulier. La façade occidentale est soutenue par deux contreforts angulaires à larmiers dépourvus de décoration. Le gâble du pignon est souligné de rampants ornés se terminant par deux crossettes sculptées, d’une figure animale au nord et d’un ange tenant un blason au sud. Le portail occidental à multiples voussures soulignées d’un tore est surmonté d’une accolade sculptée de choux et couronnée d’un fleuron. Il est encadré de piédroits losangés se terminant en partie supérieure par des pinacles fleuronnés. Deux autres ouvertures flamboyantes, plus modestes, ouvrent au sud dans la nef et le transept. A l’intérieur, la nef se distingue du bas-côté par quatre travées et est séparée du chœur par un arc triomphal. Les départs de la nervure centrale de l’arc triomphal sont marqués d’un écu mi-parti d’une fleur de lys et d’une hermine au nord et d’une seule fleur de lys au sud. Toutes les arcades de la chapelle sont en ogives à voussures pénétrant directement des piliers octogonaux. La chapelle est couverte par deux charpentes différentes ; celle de la nef assez simple, à fermes et pannes avec liens courbes, appartient au type « charpente armoricaine », et celle qui couvre le transept et le chœur, plus riche de type mixte. L'ensemble a perdu son lambris de couvrement. Dans le chœur, des poinçons pendants aux motifs de visages joufflus aux cheveux bouclés surplombent la maitresse-vitre et les transepts. Quelques fragments de peinture ocre sur fond blanc sont visibles sur le remplage de la maitresse-vitre et de la fenêtre du transept sud. La chapelle Saint Jean-de-Botlan apparaît en 1539 comme dépendance de la commanderie hospitalière de Quimper et de Beauvoir. Elle est construite, en grande majorité, entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle. Les mouchettes du réseau de la maitresse-vitre montrent encore les armoiries des bienfaiteurs de la chapelle. De haut en bas en 1-2-2 : les armes couronnées de Bretagne (d’hermine plein), puis, les armes de la maison de Quelen à gauche (burellé d'argent et de gueules de 10 pièces), celles de Quistinic en Briec à droite (d'azur à trois roses d'argent 1 et 2 à droite), enfin, les écus d’union (mi-parti) des maisons de Bretagne et de Quelen à gauche, de Quelen et de Quistinic à droite. Dans les écoinçons, l’inscription « ecce agnus dei » sur un phylactère rappelle la citation de Jean le Baptiste, saint patron de la chapelle. Le remplage de la fenêtre du transept sud comporte deux ajours armoriés : à gauche, les familles de Liziard et de La Lande (Ecartelé aux 1 et 4 d'or à 3 croissants de gueules aux 2 et 3 d'azur à la quintefeuille d'argent) et à droite, l’union de ces familles aux Lanvallay (Parti d'un coupé d'or aux 3 croissants de gueules, et d'azur à la quintefeuille d'argent ; d'azur à 7 losanges d'argent). La chapelle est complétée en 1769 par une sacristie à l’angle sud-est du chœur (date portée par un linteau) et la chaire est remplacée en 1773 comme l’indique une inscription sur un des panneaux de l’escalier. À la fin du XIXe siècle, en contrebas de la colline Saint-Jean se trouvait encore le moulin du Temple, ainsi qu’une chapelle et une fontaine portant le vocable Itron-Varia-an-Templ.
Auteur(s) du descriptif : Lemaître Stéven

Par : L'inventaire du patrimoine

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Quimper (sans précision) - sans précision
Attablée X de La Baule ++

Par : Dastum

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Château de Toulven (Quimper)
Edifice de plan rectangulaire comportant un pavillon central cantonné de quatre tours circulaires couvertes en poivrière ; le décor de style néogothique se concentre sur l'axe du bâtiment (balustrade, accolade, fronton à gâble surmontant les lucarnes). (Elise LAURANCEAU, 2004)Cette étude sur le château de Toulven a été complétée en 2015 par Jeanne Guéguen, par des recherches approfondies sur l'édifice en question ainsi que par une étude sur le terrain.Implanté sur un terrain en hauteur dominant les bords de l’Odet, le château est édifié ex-nihilo. Il est bâti selon un plan rectangulaire, avec deux tourelles sur les façades sud et nord. Le château est enduit sur toutes ses faces, la pierre de taille granit est employée pour les éléments de décor ou de couvrement. Autour de lui s’étend un parc d’environ 30 hectares. La façade sud du château donne directement sur l’Odet, elle est flanquée de deux tours à demi hors œuvre recouvertes d’une toiture en poivrière. Ces deux tours s’élèvent sur trois niveaux : rez-de-chaussée, premier étage, combles. Si la baie du rez-de-chaussée est classique, au premier étage se trouvent des fenêtres à traverse, et les combles sont éclairés par une lucarne gerbière avec un pignon à chevronnière aigu surmonté d’un fleuron. Par ailleurs, la référence à l’architecture castrale classique se retrouve dans la présence de mâchicoulis décoratifs. Quelques fenêtres sont présentes sur le pourtour des tours pour améliorer la luminosité des pièces du rez-de-chaussée. Entre ces deux tours se logent deux travées au rez-de-chaussée et au premier étage ainsi qu’une travée au niveau des combles. Un perron à degré droit permet d’accéder à deux portes fenêtres qui donnent sur un vaste salon. Au premier étage, deux baies jumelées dont les linteaux monolithes droits sont soulignés par des bandeaux décoratifs donnent sur un balcon. Ce balcon est précédé d’un garde-corps en granit orné de motifs de mouchettes et il repose sur des consoles. Dans les combles, une lucarne est percée. Elle possède une baie à traverse surmontée d’une archivolte, le pignon est orné de crochet et est couvert d’un fleuron. Les ailes ouest et est, s’organisent chacune autour d’une travée, avec une baie au rez-de-chaussée et au premier étage. Les deux murs pignon ouest et est sont rythmés par deux travées au rez-de-chaussée et premier étage. L’étage des combles est occupé par une lucarne centrale. Cette lucarne est dotée d’un pignon à chevronnière et d’une baie à meneaux et traverses. L’organisation de la façade nord avec ses deux tours et les ailes latérales, est similaire à la façade sud. La travée qui sépare les tours, est percée au rez-de-chaussée d’une porte d’entrée à laquelle on accède par un perron à degré convexe. Au premier étage, la baie est précédée d’un balcon à créneaux et au niveau des combles se loge une lucarne avec pignon à chevronnière. A l’entrée du chemin menant jusqu’au château s’éléve l’ancienne maison de gardien. Cette maison est de plan carrée, elle est construite en moellon granit et l’entrée se fait par le mur pignon sud. Quelques mètres plus loin se trouvent les anciens communs. Edifice construit dans la 2e moitié du 19e siècle dans le style néogothique. Il appartient à M. Malherbe de la Bouexière au début du 20e siècle. (Elise LAURANCEAU, 2004)L'historique a été complété par des recherches approfondies en 2015 par Jeanne Guéguen.Les terres de Toulven et l’ancien manoir appartenaient à la famille de la Hubaudière. Le 20 mai 1853 Antoine de la Hubaudière laisse à Ferdinand-Alexandre Malherbe de la Bouëxière les terres de Toulven, la métairie de Toulven, et les métairies de Kerhuellah, Kergreis ainsi qu’une briqueterie. Il aurait construit le château de Toulven dans les années 1870. Jean-Marie Déguignet, un paysan qui fermier à Toulven de 1868 à 1883, écrit dans ses mémoires « M.Malberhe de la Boissière, propriétaire de Toulven, dont le château est à deux pas de là, et dont on voyait les tourelles etc. ». Cela indique que lorsque Jean-Marie Déguignet arrive à Toulven, le château est déjà construit. Albert Ferdinand de la Malherbe de la Bouëxière hérite du château. A la mort de la femme de ce dernier le 11 octobre 1925, c’est le neveu d’Albert Ferdinand de Malherbe de la Bouëxière, Albert de la Hubaudière qui hérite des droits sur le château. Albert de la Hubaudière propriétaire aisé, possède une résidence à Paris où il fréquente les milieux artistiques. Il reçoit un bon nombre de ses amis parisiens dans son château, notamment Edith Piaf ou Maurice Chevalier. Ruiné à la fin de sa vie, il est dans l’obligation de vendre certains de ses biens mobiliers et immobiliers. Alors que le manoir est en ruines, le château est laissé à l’abandon dans les dernières années de vie d’Albert de la Hubaudière. Il fait à sa mort donation du château à Nelly Goujon de Grondel veuve d’Yves-Thibault de Pompéry avec qui il entretenait de bonnes relations. Le 4 mai 2000, sa fille hérite du château et des terrains. (Jeanne Guéguen, 2015)
Auteur(s) du descriptif : Lauranceau Elise ; Gueguen Jeanne

Par : L'inventaire du patrimoine

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Enquête sur la paroisse de Treflaouénan sous l'Emp

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Fêtes de Cornouailles
Film en couleur puis en noir et blanc tourné à l'occasion des fêtes de Cornouaille à Quimper. Défilés en costumes traditionnels, danseurs traditionnels, bagad dans les rues de la ville, sous le regard de nombreux spectateurs.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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QUIMPER.- La Descente du Christ au Tombeau (Cathéd
Quimper.- La mise au tombeau, groupe de statues, intérieur de la cathédrale Saint-Corentin.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Appel à la population du Finistère

Par : Archives municipales de Qu

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4J Quimper /19

Par : Archives départementales d

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4J Quimper /118

Par : Archives départementales d

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4J Quimper /15

Par : Archives départementales d

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Quimper, le palais de justice : [photographie de p

Par : Gallica

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Partie de la côte de Bretagne de Quimper à Quimper

Par : Gallica

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Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie 193

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Kerlaz : son histoire, ses légendes, ses familles

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Eglise de Locronan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Chapelle et lavoir à Locronan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Locronan (sans précision) - sans précision
Sculpture dans niche

Par : Dastum

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Histoire du Comité révolutionnaire de Quimper
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

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Exempl ha punition eus a eur plac'h yaouanq, pehin
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : "Exemple et punition d'une jeune fille qui a eu la cruauté de tuer ses quatre enfants, condamnée à être pendue et brûlée en la ville de Rennes". Une jeune femme de bonne lignée est jugée en 1743. Elle avoue quatre infanticides. Condamnée à mort elle confesse, sur la potence, sa vie de débauche et elle conseille les jeunes gens.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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IA404 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (20
« IA » pour « Intelligence Artificielle » et « 404 » comme le code d'erreur qui indique que la page web demandée n'a pas été trouvée. Originaire de Quimper, ce trio d'humanoïdes masqués a, lui, trouvé son chemin en extrayant des entrailles des machines une electro-pop marmoréenne sur laquelle sillonne une sublime voix féminine capable de toutes les acrobaties. Gardant toujours en point de mire l'émotion, le spectre d'action du groupe est large et en perpétuelle mutation. Ses productions méticuleuses évoquent aussi bien la soul serpentine de Massive Attack, la pop expérimentale de Son Lux que les reliefs sonores de la bass music. IA404 est un groupe accompagné par Les Trans, en collaboration avec Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et Le Novomax à Quimper, dans le cadre du dispositif de production mutualisée de la région Bretagne.

Par : Association Trans Musicale

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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Déclaration C18 -

1.       Titulus car

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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