Patrimoine culturel de Quimper

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Chapelle de Quilinen (Landrévarzec)
Plan et ordonnance intérieureL´édifice se compose de deux parties d´ampleur inégale : si la nef de trois travées, simplement lambrissée, flanquée au nord d´un unique bas-côté, se révèle assez modeste, les parties orientales, au contraire, bénéficient d´un traitement monumental. Le choeur à chevet plat, qui est probablement la partie la plus ancienne de l´édifice, présente deux travées voûtées d´ogives quadripartites. En retour d´équerre vers le nord, une importante chapelle seigneuriale, celle des Penanjeun-Launay, compte également deux travées voûtées, flanquées à l´ouest d´un bas-côté couvert d´un lambris en demi-berceau, suivant une disposition assez rare mais non sans exemple. Cette dichotomie de l´espace intérieur révèle, comme souvent, une hiérarchisation voulue entre la nef des fidèles d´une part, le sanctuaire et la chapelle privative de l´autre.Les grands arcs brisés qui séparent le choeur de la chapelle seigneuriale comportent trois nervures qui retombent par l´intermédiaire de petits chapiteaux sur autant de colonnettes à listel adossées à un massif de maçonnerie. Leurs bases en flacons viennent pénétrer dans un socle en glacis à ressauts laissant apparaître l´imbrication des prismes selon une forme savante que l´on retrouve à la chapelle de Tronoën. Aux deux tiers de la hauteur de la colonne médiane, un culot sculpté devait probablement recevoir une poutre de gloire semblable à celle qui a été transférée sur l´arc d´entrée du choeur. Dans le bas-côté qui jouxte la chapelle seigneuriale, un arc-diaphragme fait office d´arc-boutant intérieur. Un arc diagonal similaire reliant l´aisselle nord-ouest de la chapelle à la pile centrale du choeur remplit le même rôle. Elle possède deux autels adossés au mur oriental, éclairés par deux verrières flamboyantes qu´occupaient des couples de donateurs agenouillés.La nef est sans doute un peu plus récente, comme l´attestent les arcs retombant en pénétration sur des colonnes cylindriques. Elle est couverte d´un lambris masquant une charpente à chevrons formant fermes et entraits engoulés, et son collatéral d´un demi-berceau, nef et bas-côté étant réunis sous un même pan de toiture. La baie qui éclaire à l´ouest le vaisseau principal portait, dans l´un des deux soufflets de son réseau, les armes de France et de Bretagne en alliance. L´arc triomphal, encore orné de sa poutre de gloire, retombe sur de puissants massifs de maçonnerie, destinés à supporter le clocher médian, qui accusent le parti de muralité de cette zone de l´édifice : celui du sud, dans lequel est ménagé un escalier en vis desservant autrefois le clocher et un jubé dont se voient encore la porte d'accès et les corbeaux d´ancrage, oblitère presque la moitié du vaisseau. Leurs dimensions, tout comme celles des contreforts extérieurs qui épaulent l´édifice au droit de l´arc, suggèrent que ce clocher avait une certaine ampleur.Ordonnance extérieure Les murs sont en appareil mixte de granit et de schiste. Le front oriental présente une belle ordonnance, avec ses trois verrières séparées par des contreforts droits talutés dont plusieurs ont conservé leurs pinacles à 45° ornés de crochets. Mais c´est l´élévation sud, traitée avec magnificence, qui concentre l´attention. Au milieu du mur sud de la nef s´ouvre un portail monumental composé de deux portes géminées en plein-cintre réunies sous une voussure en arc brisé surmontée d´une accolade à fleuron. Le tympan est orné de trois statues en calcaire, illustrant l´Annonciation. Malgré leur état de dégradation, l´évidente qualité de facture de ces statues évoque des contacts avec l´art de cour ligérien du milieu du 15e siècle. Au sud du puissant contrefort marquant l´arc triomphal, garni d´une imposante niche à dais, une porte en plein-cintre accostée de deux petits pinacles à 45° et surmontée d´une accolade et d´une baie à deux lancettes donne accès au choeur. La façade ouest, épaulée par deux contreforts talutés amortis à l´origine par des pinacles, est percée d´un portail surmonté d´une baie en arc brisé à voussure profonde. L´élévation nord de la nef est aveugle. On accède à la chapelle seigneuriale par une porte en plein-cintre surmontée d´une accolade à fleuron percée dans son mur ouest. Au sud-est de l´enclos, se dresse un des calvaires les plus remarquables de la Cornouaille, datant probablement du premier tiers du 16e siècle.Église tréviale accostée d´une ample chapelle seigneuriale, Notre-Dame de Quilinen doit à sa double fonction ce plan en demi-tau qui caractérise nombre d´édifices du culte en Bretagne occidentale et dont un des prototypes est sans doute la prestigieuse collégiale du Folgoët. Le voûtement de ses parties orientales, la qualité de sa statuaire la rangent parmi les plus remarquables réalisations du troisième quart du 15e siècle.Située au bord de l´ancienne route de Quimper à Châteaulin, la chapelle était avant la Révolution l´église d´une trève de la grande paroisse de Briec. Un procès-verbal de 1648 fournit de précieuses données sur les commanditaires de l´édifice. Les armes de Bretagne figurant jadis en haut de la maîtresse-vitre et un écu chargé d´hermines sans nombre à une clé de voûte du choeur suggèrent que la bâtisse a bénéficié de la protection ducale. De même, la tiare et les clés apposées sur une autre clé de voûte rappellent peut-être le souvenir d´indulgences accordées par un pape. Moins explicable est la présence sur deux des clés de voûte de sept macles posées 3.3.1 : faut-il y voir la marque des Rohan, qui possédaient autour de Quimper une douzaine de trèves et de paroisses constituant le Quéménet, châtellenie des vicomtes de Léon enclavée en Cornouaille ?Mais le rôle décisif semble bien avoir été tenu par la famille de Kerguelen, omniprésente dans l´édifice. C´est Isabeau de Quistinic qui, par son mariage en 1413 avec Guillaume de Kerguélen, avait apporté à ce dernier la seigneurie de Keranroc´h en Landrévarzec et les droits de prééminence en l´église tréviale de Quilinen. On peut attribuer la construction de l´édifice à leur fils Guillaume II, cité dans la montre de la noblesse de 1481 et vivant encore en 1492. Il avait épousé en 1449 Blanche de Launay, héritière de la terre de Penanjeun en Briec, dont les armes (d´azur au croissant d´or) sont répétées à maintes reprises dans l´édifice. L´incontestable homogénéité du monument dénote un chantier conduit assez rapidement, dans le troisième quart du 15e siècle, chronologie que ne dément pas la similitude du répertoire formel des réseaux des baies avec ceux de l´église de Locronan, terminée vers 1475. Il devait en tout cas être achevé en 1495 lorsque Thomas Furic, recteur de Landrévarzec, lègue par testament 10 sous à la chapelle.L´église était environnée d´un cimetière, qui fut réaménagé et bénit en 1785. Le clocher était à l´origine situé au-dessus de l´arc triomphal. Il fut transféré en 1868 sur le pignon occidental et reconstruit d´après un devis établi par l´architecte diocésain Bigot. En 1890, pour remédier à des problèmes d´humidité, le sol de l´édifice est exhaussé d´une trentaine de centimètres et recouvert d´une chape de ciment. Victime de l´ouragan de 1987, la chapelle a vu la charpente de la nef refaite en 1991.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le portail de la cathédrale de Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le lech du musée breton à Quimper

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le point sur l'industrie textile en Bretagne
Face à la concurrence des pays émergents, l'industrie textile française est en crise. Les entreprises bretonnes Guy Cotten et Armor-lux résistent à cette concurrence, mais espèrent une aide de l'Etat.

Par : INA

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Manoir de Penhoat (Quimper)
Le manoir de Penhoat a perdu son logis le 27 juin 1944, lorsqu'il est incendié par les Allemands. Aujourd'hui il ne reste que le porche, qui traverse des bâtiments annexes. Autrefois, les bâtiments s'organisaient autour d'une cour carrée, dans laquelle existe toujours un puits octogonal. Le porche est maçonné en pierre de taille, et comporte, à l'extérieur, quatre ouvertures. La baie principale est constituée par le porche, cintré d'un arc brisé et orné de deux voussoirs et d'un rouleau d'archivolte reposant sur deux crossettes sculptées, représentant des têtes animales ou humaines. Il est accompagné de deux chasses-roues. A sa gauche, à l'étage, se trouve un petit oculus de forme ovale, qui servait vraisemblablement à surveiller le manoir.Deux autres ouvertures sont percées à droite du porche : une porte au rez-de-chaussée ainsi qu'une fenêtre à l'étage, sans ornement. Le mur est relié à la toiture par une corniche simple et en mauvais état. Le bâtiment est couvert d'ardoise, la charpente a été reprise suite aux dégâts des tempêtes des années 1990. A l'intérieur de la cour, le bâtiment offre une façade maçonnée en moellons, comportant deux ouvertures cintrées en arc brisé et trois fenêtres de petites dimensions à largeur variable. A l'étage, la fenêtre plus large est dépourvue d'ornement. A l'intérieur du porche se trouve une porte, menant à la partie est du bâtiment. Cintrée, elle est ornée d'un simple chanfrein. En retour d'équerre, sur la partie est, un mur de clôture comporte deux escaliers, l'un pour accéder à l'étage du bâtiment, l'autre menait autrefois au dessus du logis seigneurial. Sur ce mur s'appuie un appentis qui forme une galerie. Sur la partie ouest, un corps de bâtiment maçonné en moellons, ne s'élève que sur un rez-de-chaussée et un niveau de comble. Aujourd'hui réaménagés en logement, ils n'ont pas été étudiés, et semblent être des constructions du XIXe siècle, venues remplacer des bâtiments antérieurs. Le logis, au nord, fermait la cour. Aujourd'hui détruit, une photographie ancienne nous renseigne sur ses dispositions. Ce logis était divisé en trois volumes dont le principal était en saillie. Celui-ci présentait une façade appareillée en pierre de taille sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée était percé par la porte principale, cintrée et ornée d'une archivolte, et une fenêtre à meneaux et croisillons. L'étage est doté de deux fenêtres, sans ornements, ainsi qu'une fenêtre de petites dimensions. A l'est du logis, joignant le mur de clôture et l'escalier se dresse un bâtiment qui comporte en façade une grande et large porte sans ornement, alignée à l'étage avec une fenêtre, également large. A l'ouest du logis, le bâtiment comporte deux fenêtres alignées, l'une au rez-de-chaussée et l'autre à l'étage. Le tout, couvert d'un toit en bâtière, comporte trois souches de cheminée. A l'extérieur de cette enclave s'élève un bâtiment quadrangulaire, dont la fonction n'a pas été déterminée, comportant dans le pignon sud un four à pain. En 1426, la Réformation de la Noblesse identifie Pierre de Kerinizan comme seigneur du lieu. Le domaine reste dans la famille. L'aveu de 1516 fourni au fief des Réguaire fait état de rabines, de bois, de taillis et du moulin. Un aveu de 1560 fait également état de pièces de terre, de garennes, des bois, et de futaie.
Auteur(s) du descriptif : Mottay Louise ; Belzic Céline

Par : L'inventaire du patrimoine

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Mariés d'autrefois (Quimper)
Quimper.- Portrait d'un couple de mariés portant le costume traditionnel. L'homme porte un bragou-braz.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Quimper, la cathédrale : [photographie de presse]

Par : Gallica

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Le Sentier 60

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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4J Quimper /119

Par : Archives départementales d

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Briec, archives du chanoine Abgrall : menhir du Gu
Ce recueil numérique comprend 3 photographies et 4 plans d'architecte de la main de Jean-Marie Abgrall représentant le menhir taillé ou lec'h du Guélen ainsi que la fontaine et la chapelle de Saint-Venec avec son brûle-cierges.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Histor eus a vuez Santes Barba, pehini zo mat da v
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : Histoire de la vie de sainte Barbe, protectrice de l’orage et de la mort subite

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Sainte Tréphine et le roi Arthur

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Campagne pittoresque du Luxor / par M. Léon de Joa
Texte accompagnant l'ouvrage contenant dix-huit planches représentant les détails des travaux exécutés pour l'enlèvement de l'obélisque occidental de Luxor, et divers sites et coutumes d'Egypte se rattachant aux lieux habités par l'expédition.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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La Bretagne et le prêtre : sacre de Mgr Duparc, év

Par : Gallica

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Le barbier de village
Sujet représenté : scène (discussion ; homme ; barbier ; poule ; cour ; maison ; rasage, Quimper, vêtement : Breton) - N° d'inventaire : 16

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Prise de Belle-Ile-en-Mer par les anglais en 1761
Accompagné d'un semble de cartes Fi 1 à Fi 26.. Document manuscrit de la main d'Alexandre de Taille qui aborde la manière de défendre la rade de Lorient et les routes maritimes qui empreintent Belle-Ile dans le cas ou cette dernière est occupée par un ennemi. Comme ce fut le cas pendant la Guerre de sept ans (1756-1763), avec la prise de cette île en 1761. Elle sera occupée par les anglais pendant deux ans puis échangée contre l'île de Minorque (Baléares) en 1763 lors du Traité de Paris. Alexandre de Taille fut le capitaine général des gardes de côtes puis major de la place de Belle-Ile-en-Mer.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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IA404 aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (20
« IA » pour « Intelligence Artificielle » et « 404 » comme le code d'erreur qui indique que la page web demandée n'a pas été trouvée. Originaire de Quimper, ce trio d'humanoïdes masqués a, lui, trouvé son chemin en extrayant des entrailles des machines une electro-pop marmoréenne sur laquelle sillonne une sublime voix féminine capable de toutes les acrobaties. Gardant toujours en point de mire l'émotion, le spectre d'action du groupe est large et en perpétuelle mutation. Ses productions méticuleuses évoquent aussi bien la soul serpentine de Massive Attack, la pop expérimentale de Son Lux que les reliefs sonores de la bass music. IA404 est un groupe accompagné par Les Trans, en collaboration avec Bonjour Minuit à Saint-Brieuc et Le Novomax à Quimper, dans le cadre du dispositif de production mutualisée de la région Bretagne.

Par : Association Trans Musicale

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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Eglise paroissiale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle (H
Edifice de plan irrégulier comprenant une nef avec bas-côté sud de deux travées et bas-côté nord de deux travée, séparée du choeur par un arc diaphragme sauf sur le bas-côté nord. Le choeur comprend deux travées avec bas-côtés formant au sud faux transept ; il est terminé par un chevet polygonal. La sacristie est adossée au chevet à l'ouest. Porche sud en kersanton, pignon du bras nord du transept en pierre de logonna. Façade ouest en kersanton de provenance différente. Niches recevant statues. Ornementation animale et végétale abondante. Vocabulaire renaissance.Balustrade, premier niveau de cloches, second niveau pyramidal flanquée de pinacles et flèche à crossettes décoratives.L’église paroissiale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle aurait été construite au 16e siècle à l’emplacement d’un prieuré établi par les moines de Landévennec au 11e siècle. Située en bord de rivière, en limite de grève, elle était entourée d’un cimetière jusqu’en 1884.Selon André Mussat « Le chantier venu édifier la façade de Rumengol mena parallèlement la construction tout à fait similaire de l’église voisine de l’Hôpital-Camfrout ». La façade ouest de l’église de l’Hôpital-Camfrout présente en effet de grande similitude avec celle de Notre-Dame de Rumengol au Faou.Les Vicomtes du Faou, dont un écusson est présent sur la façade ouest, sont les contributeurs de l’église dont les travaux débutent vers 1537. Le massif occidental développe un décor Renaissance ; décor repris lors de la construction du porche sud en 1611. L’utilisation du kersanton a permis de réaliser des ornements d’une très grande finesse. De nombreux blasons, muet pour la plupart, sont répertoriés autant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’église. La sacristie, ajoutée en 1734, porte l’inscription : MATHURINLEBRISFABRIQUE : Mathurin Le Bris, président du conseil de fabrique, mort le 21/10/1764 à 72 ans. Le bras sud du transept, en pierre de taille de Logonna, est édifié en 1736. Les fonts baptismaux portent la date de 1792.Un incendie détruit la couverture de l’église la nuit du 11 au 12 février 1825. En 1873 les travaux de la façade occidentale terminent le dôme de la tourelle de l’escalier extérieur et la balustrade de la galerie des cloches. Les cloches ont été fondues en 1845 et 1850 par Alphonse Viel, fondeur à Brest. Un projet d’agrandissement de l’église paroissiale est réalisé vers 1866. Profitant de la modification récente de l'environnement de l'église, création des quais, déplacement du cimetière, la façade nord devait recevoir deux chapelles.Une partie de ces projets n'a été réalisé qu'un siècle plus tard : un arc plein cintre a été créé dans le bas de la nef ouvrant le bas-côté nord (taillé en 1915, placé en 1970).Les vitraux ont été réalisés par Auguste Talbouret (1955) et l’atelier Le Bihan de Quimper (1965-1967).
Auteur(s) du descriptif : L'Haridon Erwana

Par : L'inventaire du patrimoine

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Architecture artisanale et industrielle
Sous l´Ancien Régime, l´artisanat de Quimperlé ne dépasse guère le cadre local, les activités liées aux moulins mises à part. Peu connue et éphémère, l´installation d´une manufacture de faïence ne dure que deux ans (1763-1765) ; destinée à concurrencer la faïencerie de Quimper, elle fait rapidement faillite, faute de moyens suffisants et de gestion rationnelle et malgré la qualité des pièces produites. Deux ateliers avaient été établis, l´un au Bourgneuf, l´autre aux bords de la Laïta près de Saint-Nicolas. Amorcée dès la seconde moitié du 18e siècle par la modernisation des moulins à eau existantes, l´activité industrielle et artisanale connaît un nouvel essor dans la seconde moitié du 19e siècle, encore favorisé par l´arrivée du chemin de fer en 1863. De ce patrimoine architectural, souvent installé sur des sites occupés auparavant par une activité artisanale plus modeste, peu d´éléments subsistent.Le développement des usines à papier depuis le milieu du 19e siècle grâce aux initiatives de notables locaux et propriétaires terriens conduit, vers 1854, à l´établissement d´une « cité ouvrière » au nord de la ville. Louis-Corentin Du Couëdic fait construire à proximité de ses fermes de Rozglaz et de Kerneuzec des « logements sains pour les ouvriers de la ville ». De l´ensemble, connu par une gravure qui reflète peut-être un état trop idéalisé, ne subsiste que des vestiges dénaturés, dans un secteur entièrement urbanisé à l´époque contemporaine. L´esprit de cette réalisation, précoce et rare dans le département, présente un grand intérêt. Il témoigne d´une conception à la fois paternaliste et hygiéniste de son concepteur : « Je jugeai donc qu´il y avait à réaliser là une amélioration aussi utile à la classe ouvrière qu´avantageuse à moi-même. Les matériaux que j´avais réunis furent alors employés à la construction d´un ensemble de logements commodes auxquels j´attachai quelques hectares de terre. Ces constructions joignent la gaîté de la vue à la salubrité de l´air. Les ouvriers les plus aisés de la ville ont déjà pris possession de ces nouveaux logements et les demandes nombreuses m´engageaient à les continuer pour l´avenir. » La gravure fait état, outre d´un alignement de maisons avec appentis et latrines, d´un lavoir commun et de parcelles clôturées exploitées comme jardins potagers. L´ensemble abrite, en 1855, 189 locataires. Comptant parmi les établissements les plus importants, l´usine de papeterie a fait l´objet d´un dossier individuel. Un autre établissement dont ne subsistent pas de vestiges a laissé son empreinte dans la mémoire foncière et industrielle de la ville, l´usine de matériel agricole Savary et la fonderie Rivière qui, ensemble, ont occupé un site important en basse ville. Alexis Savary, ingénieur, chef d´entreprise, maire de Quimperlé entre 1878 et 1892, puis sénateur du Finistère en 1894, fonde une usine de fabrication de matériel agricole en 1873 et s´associe à la fonderie Rivière peu de temps après. Les ateliers industriels occupent des terrains proches de l´Isole, dans le quartier du Gorréquer. Savary et Rivière diversifient leur production dont la notoriété dépasse le cadre régional en se spécialisant dans la fabrication de mobilier scolaire et de matériels de chemin de fer, de génie militaire, de postes et de télégraphes. Ces ateliers figurent sur des photographies anciennes ainsi que sur le plan de la ville levé en 1925 par Troalen ; ils sont partiellement transférés sur le site de Kergostiou au sud de la gare, puis fermés en 1993. Un abattoir (détruit) est construit en 1882 sur la rive gauche de l´Ellé, près du pont Lovignon ; à cette époque remonte également la construction d´une usine à gaz (détruite) à la sortie nord de la ville. Une laiterie semi-industrielle de dimensions modestes existait à Kerjouannou entre 1892 et 1935. Après 1920, de nouveaux établissements industriels, parfois éphémères (tannerie, cidrerie, conserveries, fonderie) s´installent à la périphérie ouest et nord de la ville, près du quartier du Beaubois et à la sortie nord de la ville. Au déclin d´un grand nombre de ces activités dans les années 1960-1970 répond aujourd´hui l´installation d´un vaste complexe agroalimentaire (abattage et salaisons) implanté à l'ouest de la haute ville.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel

Par : L'inventaire du patrimoine

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