Patrimoine culturel de Quimper

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Verrière à personnages de la maîtresse-vitre : L'E
Verrière composée d'un tympan ajouré et de 3 lancettes divisées par 8 barlotières et 17 vergettes.Les 12 scènes se rapportent toutes au thème de l'Eucharistie. De haut en bas et de gauche à droite :La Pâque en famille ; Les pèlerins d'Emmaüs ; Élie au désert, nourri par l'angeJoseph et ses frères venus acheter du grain en Égypte ? ; le Calvaire ; le sacrifice de MelchisédechLe sacrifice d'Isaac ; la Cène ; Moïse frappe sur le rocherCaïn et Abel ; les noces de Cana ; la récolte de la manneSaint Augustin ; sainte Jeanne de ChantalVerrière de la 2e moitié 19e siècle restaurée en 1960 par Le Bihan et Saluden, verriers à Quimper.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Menant Marie-Dominique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Chapelle de Quilinen (Landrévarzec)
Plan et ordonnance intérieureL´édifice se compose de deux parties d´ampleur inégale : si la nef de trois travées, simplement lambrissée, flanquée au nord d´un unique bas-côté, se révèle assez modeste, les parties orientales, au contraire, bénéficient d´un traitement monumental. Le choeur à chevet plat, qui est probablement la partie la plus ancienne de l´édifice, présente deux travées voûtées d´ogives quadripartites. En retour d´équerre vers le nord, une importante chapelle seigneuriale, celle des Penanjeun-Launay, compte également deux travées voûtées, flanquées à l´ouest d´un bas-côté couvert d´un lambris en demi-berceau, suivant une disposition assez rare mais non sans exemple. Cette dichotomie de l´espace intérieur révèle, comme souvent, une hiérarchisation voulue entre la nef des fidèles d´une part, le sanctuaire et la chapelle privative de l´autre.Les grands arcs brisés qui séparent le choeur de la chapelle seigneuriale comportent trois nervures qui retombent par l´intermédiaire de petits chapiteaux sur autant de colonnettes à listel adossées à un massif de maçonnerie. Leurs bases en flacons viennent pénétrer dans un socle en glacis à ressauts laissant apparaître l´imbrication des prismes selon une forme savante que l´on retrouve à la chapelle de Tronoën. Aux deux tiers de la hauteur de la colonne médiane, un culot sculpté devait probablement recevoir une poutre de gloire semblable à celle qui a été transférée sur l´arc d´entrée du choeur. Dans le bas-côté qui jouxte la chapelle seigneuriale, un arc-diaphragme fait office d´arc-boutant intérieur. Un arc diagonal similaire reliant l´aisselle nord-ouest de la chapelle à la pile centrale du choeur remplit le même rôle. Elle possède deux autels adossés au mur oriental, éclairés par deux verrières flamboyantes qu´occupaient des couples de donateurs agenouillés.La nef est sans doute un peu plus récente, comme l´attestent les arcs retombant en pénétration sur des colonnes cylindriques. Elle est couverte d´un lambris masquant une charpente à chevrons formant fermes et entraits engoulés, et son collatéral d´un demi-berceau, nef et bas-côté étant réunis sous un même pan de toiture. La baie qui éclaire à l´ouest le vaisseau principal portait, dans l´un des deux soufflets de son réseau, les armes de France et de Bretagne en alliance. L´arc triomphal, encore orné de sa poutre de gloire, retombe sur de puissants massifs de maçonnerie, destinés à supporter le clocher médian, qui accusent le parti de muralité de cette zone de l´édifice : celui du sud, dans lequel est ménagé un escalier en vis desservant autrefois le clocher et un jubé dont se voient encore la porte d'accès et les corbeaux d´ancrage, oblitère presque la moitié du vaisseau. Leurs dimensions, tout comme celles des contreforts extérieurs qui épaulent l´édifice au droit de l´arc, suggèrent que ce clocher avait une certaine ampleur.Ordonnance extérieure Les murs sont en appareil mixte de granit et de schiste. Le front oriental présente une belle ordonnance, avec ses trois verrières séparées par des contreforts droits talutés dont plusieurs ont conservé leurs pinacles à 45° ornés de crochets. Mais c´est l´élévation sud, traitée avec magnificence, qui concentre l´attention. Au milieu du mur sud de la nef s´ouvre un portail monumental composé de deux portes géminées en plein-cintre réunies sous une voussure en arc brisé surmontée d´une accolade à fleuron. Le tympan est orné de trois statues en calcaire, illustrant l´Annonciation. Malgré leur état de dégradation, l´évidente qualité de facture de ces statues évoque des contacts avec l´art de cour ligérien du milieu du 15e siècle. Au sud du puissant contrefort marquant l´arc triomphal, garni d´une imposante niche à dais, une porte en plein-cintre accostée de deux petits pinacles à 45° et surmontée d´une accolade et d´une baie à deux lancettes donne accès au choeur. La façade ouest, épaulée par deux contreforts talutés amortis à l´origine par des pinacles, est percée d´un portail surmonté d´une baie en arc brisé à voussure profonde. L´élévation nord de la nef est aveugle. On accède à la chapelle seigneuriale par une porte en plein-cintre surmontée d´une accolade à fleuron percée dans son mur ouest. Au sud-est de l´enclos, se dresse un des calvaires les plus remarquables de la Cornouaille, datant probablement du premier tiers du 16e siècle.Église tréviale accostée d´une ample chapelle seigneuriale, Notre-Dame de Quilinen doit à sa double fonction ce plan en demi-tau qui caractérise nombre d´édifices du culte en Bretagne occidentale et dont un des prototypes est sans doute la prestigieuse collégiale du Folgoët. Le voûtement de ses parties orientales, la qualité de sa statuaire la rangent parmi les plus remarquables réalisations du troisième quart du 15e siècle.Située au bord de l´ancienne route de Quimper à Châteaulin, la chapelle était avant la Révolution l´église d´une trève de la grande paroisse de Briec. Un procès-verbal de 1648 fournit de précieuses données sur les commanditaires de l´édifice. Les armes de Bretagne figurant jadis en haut de la maîtresse-vitre et un écu chargé d´hermines sans nombre à une clé de voûte du choeur suggèrent que la bâtisse a bénéficié de la protection ducale. De même, la tiare et les clés apposées sur une autre clé de voûte rappellent peut-être le souvenir d´indulgences accordées par un pape. Moins explicable est la présence sur deux des clés de voûte de sept macles posées 3.3.1 : faut-il y voir la marque des Rohan, qui possédaient autour de Quimper une douzaine de trèves et de paroisses constituant le Quéménet, châtellenie des vicomtes de Léon enclavée en Cornouaille ?Mais le rôle décisif semble bien avoir été tenu par la famille de Kerguelen, omniprésente dans l´édifice. C´est Isabeau de Quistinic qui, par son mariage en 1413 avec Guillaume de Kerguélen, avait apporté à ce dernier la seigneurie de Keranroc´h en Landrévarzec et les droits de prééminence en l´église tréviale de Quilinen. On peut attribuer la construction de l´édifice à leur fils Guillaume II, cité dans la montre de la noblesse de 1481 et vivant encore en 1492. Il avait épousé en 1449 Blanche de Launay, héritière de la terre de Penanjeun en Briec, dont les armes (d´azur au croissant d´or) sont répétées à maintes reprises dans l´édifice. L´incontestable homogénéité du monument dénote un chantier conduit assez rapidement, dans le troisième quart du 15e siècle, chronologie que ne dément pas la similitude du répertoire formel des réseaux des baies avec ceux de l´église de Locronan, terminée vers 1475. Il devait en tout cas être achevé en 1495 lorsque Thomas Furic, recteur de Landrévarzec, lègue par testament 10 sous à la chapelle.L´église était environnée d´un cimetière, qui fut réaménagé et bénit en 1785. Le clocher était à l´origine situé au-dessus de l´arc triomphal. Il fut transféré en 1868 sur le pignon occidental et reconstruit d´après un devis établi par l´architecte diocésain Bigot. En 1890, pour remédier à des problèmes d´humidité, le sol de l´édifice est exhaussé d´une trentaine de centimètres et recouvert d´une chape de ciment. Victime de l´ouragan de 1987, la chapelle a vu la charpente de la nef refaite en 1991.
Auteur(s) du descriptif : Bonnet Philippe

Par : L'inventaire du patrimoine

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Témoignage d'une ouvrière travaillant dans une con
Gabrielle travaille dans une conserverie de poissons : des sardines et des maquereaux. Elle parle de la difficulté physique du métier à la chaîne, l'impossibilité de se parler, l'évaluation du travail en fin de journée, la fatigue engendrée par le bruit.

Par : INA

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Semaine religieuse de Quimper et Léon 1907

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Le couvent de Saint-François de Quimper quelques é
Julien Trévédy relate ici des faits inconnus ou oubliés jusqu'alors sur le Couvent de Saint-François de Quimper, dit aussi Couvent des Cordeliers.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Sortie des vieux...
Sortie de personnes âgées, bigoudènes transportées sur des chaises, bord de mer, repas des anciens, chanteurs, bigoudène âgée (porte le petit pain de sucre). Bord de mer, mouettes, cimetière de bateaux, bouquet de primevères, lancer de tiges de laminaires sur la plage, promenade en bord de mer (séquence floue). Quimper, neige, bonhomme de neige dans le jardin, déguisement en vieille dame. Quimper, fête de Cornouaille, costumes Bretons, sur les quais, fanfare de Lann Bihou.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Quimper, la cathédrale : [photographie de presse]

Par : Gallica

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4J Quimper /19

Par : Archives départementales d

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Manoir de Barach (côté sud) à Louannec (Recto) et

Par : Archives municipales de Qu

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Vivre comme tout le monde
Des handicapés physiques de 20 à 30 ans interpellent les valides pour leur faire prendre conscience qu'eux, handicapés, se heurtent chaque jour aux marches (à la poste, au café, au ciné), aux employeurs qui leur refusent un travail "normal". Ils sont donc condamnés à vivre en atelier "protégé" au mépris de l'épanouissement de leur vie matérielle et affective.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Bénitier d'applique 2
Ce bénitier est caractéristique de la production de Quimper du 18 et 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Hamon Françoise ; Menant Marie-Dominique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le barbier de village
Sujet représenté : scène (discussion ; homme ; barbier ; poule ; cour ; maison ; rasage, Quimper, vêtement : Breton) - N° d'inventaire : 16

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Entrée église et chapelle à Locronan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Deux ordonnances de police à Quimper (1404-1719)
La Revue Historique de l'Ouest est un recueil consacré à des monographies relatives à l'histoire de la Bretagne dont le premier numéro est paru en 1885.

Par : Revue historique de l'oues

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Congrès (XXVIe) des médecins aliénistes et neurolo

Par : Gallica

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Arrondissements de Quimper. , Eglise de Lambourg :
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Un artisan céramiste
Dans son atelier du 104 route de Brest, à Quimper, le potier céramiste Jean-Sébastien Le Pemp, formé à la faïencerie dès ses 14 ans, déploie toutes les techniques d’un art qui a fait sa renommée.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Actualités Ouest-France 1953
1/ Siège de Ouest France à Rennes.Réception de l'équipe de basket de Nantes. Avec les cyclotouristes. Concours de palet. Départ en retraite de M. Paul Anger. Sortie de l'amicale de la clé à molette. Pêche à la ligne. Natation et brevets. Fête des jardiniers. 2/ Discours. Suite du tour de l'Ouest 1953 (0300FN0007). Les étapes Caen-Alençon, Alençon-Cholet, Cholet-Nantes, Nantes-Lorient et l'ultime étape Lorient-Quimper.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Hommage à Saint Yves, Patron des avocats
Le traditionnel Pardon de Saint-Yves s'est déroulé le 22 mai à Tréguier. Cette manifestation reçoit chaque année des milliers de pélerins pour la célébration du Saint Patron des avocats. Cette année le Pardon a été présidé par Monseigneur Laurent Dognin, évêque de Quimper, entouré de nombreux dignitaires venus du grand Ouest, dont Monseigneur Denis Moutel, évêque de St Brieuc et Tréguier, et l'Abbé Caous, Curé de Tréguier. Après la cérémonie à la Cathédrale de Tréguier, procession des bannières en direction de Minihy-Tréguier, paroisse d'origine de Yves Hélory de Kermartin (1253-1303), qui a été canonisé par le Pape Clément VI en 1347.

Par : TV Trégor

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