Lotissement de la prairie de la Corderie, puis lot
Le lotissement dit lotissement Rochard est situé de part et d'autre de la rue Paul Doumer et sur les deux terrains situés rue Jean Frélaut côté nord, au débouché de la rue Paul Doumer. C'est un lotissement de 19 lots.Etabli sur la prairie de la Corderie ou de la Madeleine appartenant à Madame Glaize, le lotissement de la rue Paul Doumer est prévu avant la vente en 1895 d'une partie de la prairie à Jules Rochard pour y construire sa maison. L'acte de vente avec plan montre la délimitation des terrains initialement prévue, avec ouverture d'une rue perpendiculaire (rue Paul Doumer) à la rue d'Auray, retournant vers l'est pour la desserte du lotissement ; une rue secondaire ouvrant au milieu de la rue Paul Doumer vers l'ouest ne sera pas réalisée. La prairie est depuis 1895 louée à Jules Rochard pour sa ferme, mais il est prévu que le loyer diminue en fonction des ventes de terrains. En 1926, un contentieux opposant Jean Glaize à Jules Rochard concernant le tracé de la partie médiane de l'actuelle rue Frélaut desservant la "cité Rochard", met en lumière que les terrains ne sont pas vendus et que le lotissement est encore à l'état de projet. A la mort de madame Glaize en 1926, ses trois enfants, Edouard et Georges Glaize et Marie Maher vendent le 26 décembre 1926 à Jules Rochard le restant de la prairie de la Corderie. C'est donc finalement Jules Rochard qui réalise le lotissement approuvé le 20 décembre 1929. Seule une maison, pourrait être antérieure aux années 1930, le n°39 (DK 139), perpendiculaire à la rue. Les deux premiers terrains sont vendus dès 1927. Ils se situent sur l'avenue Roosevelt : les n°40-42, à Mr Gaget, et n°44 à Mme Eveno.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine ; Lainé Claire
Par : L'inventaire du patrimoine