Maison, 9 rue des Vierges (Vannes)
Maison construite sur un délaissé de parcelle, à plan simple en profondeur. En ressaut côté est sur la rue, en raison de l'application de l'alignement du 19e siècle sur les maisons voisines, avec gouttereau sur rue, elle est orientée au sud et aujourd'hui dotée de deux étages carrés, le second étage de hauteur moindre. L'élévation est percée de fenêtres encadrées de bois disposées en 4 travées. Le mur nord aveugle est adossé à la dépendance sur jardin de l'hôtel Senant. L'accès par porte latérale en façade menait par un couloir à un escalier en vis dans l'angle nord-ouest (détruit) : les petites ouvertures de la travée latérale ouest soulignent l'emplacement de cet escalier. A l'étage, les cheminées à conduits superposés étaient au pignon est.La maison attestée dans la réformation de 1677 comme propriété par héritage de Barbe Druays ne correspond pas par ses dimensions à la maison actuelle : celle-ci est beaucoup plus grande. Il est probable que la vente faite en 1683 par Barbe Druays à Jean-Baptiste de Guiche, seigneur de Larmor, corresponde à une reconstruction avec agrandissement sur un des jardins voisins. Cependant, sur le plan d'alignement de 1840, elle semble faire partie de l'hôtel Sénant auquel elle s'adosse. Les remaniements opérés au cours des 19e et 20e siècles empêchent toute datation sure. L'intérieur a été entièrement reconstruit à la fin du 20e siècle, supprimant entre autre l'escalier en vis.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine