Route de Pontivy puis avenue Saint-Symphorien
Rue large et rectiligne, bordée d'arbres dans sa partie sud sur le plan cadastral de 1844, arbres qui ont aujourd'hui disparu.Le terme d'avenue fut attribué à la rue Saint-Symphorien en 1863, dénotant ainsi l'importance que cette voie avait prise depuis l'arrivée du chemin de fer à Vannes et son intégration dans le tissu urbain. Il s'agissait auparavant d'une route royale, l'une des plus anciennes de Vannes car elle reprend pratiquement le tracé antique de Vannes à Corseul ; cette dénomination qui apparaît dans les archives dès le XVIe siècle survivra même à la Révolution. La route fut probablement élargie et régularisée au cours du 18e siècle, au même titre que celles de Nantes, Rennes et Quimper. Les maisons anciennes qui bordent la rue au niveau de l'ancien prieuré Saint-Symphorien sur le plan cadastral de 1844 ont été remplacées par de nouvelles constructions à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle : plus "encombrée" d'entreprises artisanales, l'avenue Saint-Symphorien s'est construit moins vite que la nouvelle percée de l'avenue Victor Hugo.A partir de 1923, la ville conçoit des projets d'exécution de rues reliant l'avenue à l'avenue Victor Hugo et à la place Saint-Nicolas. Ce projet aboutit à la création de la place Lyautey et des rues qui en partent en étoile, les rues Desgrée du Lou, du 116ème régiment d'infanterie, du lieutenant Colonel Maury et du colonel Pobéguin. L'avenue verra au début des années 1960 de notables transformations avec la percée du boulevard de la Paix, la construction de la cité administrative et des Archives départementales et enfin, la démolition de la façade des anciens établissements Normand. De plus, un programme de circulation automobile de la fin du 20e siècle la voit amputée de sa partie sud, aujourd'hui physiquement reliée à la rue Olivier de Clisson..
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine