Les documents du Golfe du Morbihan

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Maison, 3 rue Saint-Guénael (Vannes)
Maison à pignon sur rue, de plan allongé en profondeur, établie sur une parcelle étroite et profonde avec petite cour postérieure. Elle est construite en pan de bois pour la façade nord sur rue, en pierre enduite pour la façade postérieure, les abouts des gouttereaux sur la rue étant en pierre de taille. La maison montre un rez-de-chaussée surélevé en raison de la déclivité du terrain, compensée sur la rue par quelques marches d'accès rendant possible un sous-sol vouté et contrebuté pour l'assise de la maison par un massif de moellons.A plan double en profondeur, elle montre une élévation à deux travées avec façade droite sans encorbellement ; elle possède deux étages carrés et un étage de comble rendu possible par un petit exhaussement visible. Le soubassement en pierre de taille moderne a remplacé l'ancienne assise enduite. Le pan de bois correspond à toute la hauteur de chaque étage avec une décharge à chaque extrémité d'étage et une croix de Saint-André sous chaque fenêtre ; il se caractérise par des poteaux régulièrement disposés. A chaque niveau, la sablière de plancher est séparée par les abouts de solives du plafond de la sablière de chambrée.La maison est à deux pièces en profondeur, celle sur rue plus étroite car la partie droite est dévolue à la cage d'escalier ; chacune des pièces est distribuée à partir de la cage d'escalier. Les pièces délimitées par des cloisons en pan de bois sont pourvues de cheminées adossées au mur gouttereau ouest pour la pièce sud et est pour la pièce nord. Les plafonds de ces deux pièces ont deux fortes poutres encadrant la cheminée et solives de taille différente. La plupart des pièces conservent encore une partie des lambris d'origine, sauf la pièce sud au 1er étage, divisée par une cloison en pan de bois, délimitant un espace qui pourrait être une garde-robe. Au second étage, la pièce sud est pourvue d'une pierre placée sous la fenêtre avec évacuation extérieure (évier ?). L'étage de comble, aménagé plus tardivement, a conservé le cloisonnement des pièces : les deux chambres nord et sud sont séparées par un espace médian, qui distribue à l'est une troisème petite pièce, à l'ouest un petit escalier en vis en bois au revers de marches délardés, desservant le grenier.On sait par le rentier du domaine ducal dressé en 1455-1458 que l'emplacement est occupé à cette date par une maison.Lors de la réformation du domaine en 1677, cette maison appartient aux héritiers de Jacques Racouët, notaire royal et procureur qui l'avait acquise en 1648 auprès de deux propriétaires : il est probable qu'il reconstruit la maison peu après cette date, ce qui correspond à ses caractéristiques architecturales, ainsi qu'à une partie de ses lambris ; le décor de certaines pièces est renouvelé au cours du 18e siècle. Le comble est légèrement surélevé à la fin du 18e siècle (?) afin de créer un nouvel étage habitable dont les lambris sont également conservés.En 1844, d'après les matrices cadastrales, l'ensemble de la propriété (maison, sol, cour et bâtiment) appartient à la famille Hervieu-Paquelau. Vendue à Jacques Combes, marchand drapier peu avant 1857, ce dernier qui possède aussi la maison voisine (sur parcelle 1723 en 1844) procède à une démolition partielle, réalisée en 1857 d´après les matrices cadastrales : peut-être s´agit-il d'un corps de latrines en retour au sud-est auquel on accédait par une porte dans la façade sud aujourd'hui bouchée.Vers 1950-1960, intervient une refonte du système de distribution : le départ d'origine de l'escalier localisé face à la porte latérale à droite a été supprimé et remplacé, pour donner accès au 1er étage, par un petit escalier en vis en bois situé dans l'angle sud-est de la boutique. Les autres étages restent desservis par la cage d'escalier d'origine, mais l'escalier est remplacé. Les plans dressés pour l'agrandissement des ouvertures en 1948 pour Madame Le Guillanton nous montre l'ancienne distribution du rez-de-chaussée et la place du départ de l'escalier. Plus tard, la cloison séparant au premier étage la pièce sud de la cage d'escalier a été en partie changée, tandis que la cheminée de cette pièce était bouchée.La descente de cave visible depuis la rue n'est plus en service ; seul subsiste le second accès qui prend son départ à partir de la cour postérieure.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Mauvais Marion ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Baden (près chapelle) - Maisonnette
"MAISONNETTE POR+FEN+CH; peint. Bleue, Empennages Horiz. Granit"

Par : Dastum

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Port Navalo : Arrivee d'une procession

Par : Dastum

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Arzon : Vue de l'entree du bourg a la sortie de la

Par : Dastum

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Dolmen de Gavrinis, détail d’une stèle côté droit

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le menhir et l’église

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Hameau de Penmern

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Maison à boutique
Maison construite en moellon de schiste. Les entourages des baies, les chaînages d'angle, la corniche, le bandeau et les souches de cheminée sont en brique polychrome. La toiture en ardoise est à demi-croupe et il y a deux épis de faîtage.Cette maison à boutique est représentative des constructions des années 1930 que l'on trouvait dans les bourgs. Une recherche de décoration est visible sur la façade grâce à l'alternance des briques polychromes.
Auteur(s) du descriptif : Ménard Stéphanie ; Dalibard Sabrina

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
La maison est construite en alignement sur rue orientée sud avec jardin postérieur. Simple en profondeur, c'est une maison à l'origine de plan massé enduite composé d'un rez-de-chaussée sur sous-sol à deux pièces symétriques surmonté d'un comble à surcroît éclairé par une lucarne en brique axiale. La façade sur rue est aveugle hormis 2 ouvertures en soubassement. Le soubassement est en pierres apparentes et les ouvertures de la rue sont surmontées de ciment.Maison du 2e quart 20e siècle datée par le cadastre numérisé 1928. Ce qui paraît plausible. Les deux ailes latérales sont postérieures. Celle de gauche date des années 1960 ; celle de droite est antérieure à cette date. Le rez-de-chaussée a fait l'objet de sévères transformations : ouverture d'une grande baie en remplacement sans doute des fenêtres existantes.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Vannes paroisse de Saint-Pa
mars 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Rue du 116ème régiment d'infanterie
Petite rue relaint la place Liautey à l'avenue Victor Hugo puis au boulevard de la Paix quand ce dernier est créé.Le projet d'ouverture et de classement dans la voirie urbaine de la rue du 116ème régiment d'infanterie remonte à 1925. La création de cette rue est liée au projet d'exécution des rues reliant l'avenue Saint-Symphorien à la place Saint-Nicolas. Dans le même projet, il est décidé la liaison du quartier Saint-Symphorien et de la rue Olivier de Clisson à l'avenue Victor Hugo en créant la rue du 116ème régiment d'infanterie. Pour créer cette rue, la ville achète à la société Bernheim frères et fils (de Paris) les terrains nécessaires d'une contenance de 3100m2. La création de boulevard de la Paix a fortement modifié la rue, son côté nord ayant presque complètement disparu.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hôtel-Dieu ou hôpital Saint-Nicolas, rue Saint-Nic
L'hôpital Saint-Nicolas occupait tout l'ilôt compris entre la rue Saint-Nicolas et la rue Alain Le Grand, bordé à l'est par l'actuelle place de Gaulle et à l'ouest par la rue Decker. Cependant les vestiges de la rue Decker et de la rue Alain Le Grand ayant disparu, les bâtiments qui leur ont succédé sont traités à part. Il ne reste aujourd'hui des vestiges que sur la partie sud de la rue Saint-Nicolas et le long de la place du général de Gaulle.Bordant le versant sud de la rue Saint-Nicolas, l'hôpital médiéval était formé d'une chapelle à l'est prolongée sous le même toit du bâtiment abritant les salles de malades : il ne reste plus que cette partie très remaniée et cloisonnée, ainsi qu´une tour d´escalier qui la desservait.Le grand corps de logis à l´est est sensiblement intact, avec ses deux étages carrés et étage de comble, ainsi que la galerie ouverte sur un cloître disparu.L'implantation d'un établissement hospitalier, à l'extérieur de l'enceinte entre la porte Prison et l'église Saint-Patern, en bordure du ruisseau de Rohan, remonte sans doute au 14e ou au 15e siècle. Dans les premiers temps, son administration est confiée à un chanoine. Les bâtiments de ce premier hôpital sont en bordure de la rue Saint-Nicolas et consistent en une chapelle (publique) à l'est suivie vers l'ouest des salles des pauvres et des malades. Le 12 juin 1477, autorisation est donnée par François II, duc de Bretagne, de surélever le pignon est du choeur de la chapelle avec des contreforts.En 1636, non sans difficultés, le roi entérine de confier l'hôpital à une congrégation religieuse, les religieuses augustines hospitalières de Dieppe ; elles reçoivent du roi le 16 février 1637 l'autorisation de construire des bâtiments supplémentaires afin d'augmenter le nombre des lits pour les malades : un grand corps de logis à l'est donnant sur la rue du Roulage (actuelle place du Général de Gaulle), entre la chapelle et le couvent des Dominicains, ainsi qu´une aile de cloître au sud. Les travaux sont d'après les archives confiés à l'architecte Gilles Moussain. Le jardin est agrandi successivement et s'étend en 1638 du sud de la maison, sur la rive est du ruisseau de Rohan, jusqu'au mur du parc de la Garenne. Les archives mentionnent l'existence de boutiques rue Saint-Nicolas le long de l'hôpital visibles sur un plan de Chambon de Beauvalet du 18e siècle.Le corps nord où se situe le "choeur, le réfectoire et la cuisine" est relevé sur les fondations de l'ancien corps en 1685 ; le travail est confié à l'architecte Jean Caillo.Le plan établi le 18 frimaire an XII (1803) par Brunet-Debaines montre qu'à la Révolution, l'emprise de l'hôpital se situe au-delà du ruisseau de Rohan (bâtiments et jardin) et correspond sans doute à la limite actuelle du parc de la Préfecture.Il est question dans le livre de P. Thomas-Lacroix de la fondation hors de la clôture de l'hôpital d'un établissement d'éducation qui a été démoli ou qui n'a pas encore été repéré dans l'ilôt.La communauté est dissoute en 1792. Les locaux sont transformés en prison. Le plan d'un projet de "tribunal spécial" est établi le 11 floréal an IX par Brunet-Debaines : prévoyant le réaménagement avec percement d'ouvertures de la partie la plus ancienne de l'hôpital (rue Saint-Nicolas), il ne semble pas avoir été réalisé. La chapelle, rue Saint-Nicolas est démolie en 1802 et remplacé peu après par l´immeuble d'angle actuel. Une partie de la façade sur rue du corps en prolongement vers le sud qui remontait au milieu du 17e siècle est reconstruite à la même époque.Il semble que l'aile sud qui abritait le cloître existait encore à la fin du 19e siècle : il est visible sur le plan dressé par Charier pour l'ouverture d'une rue dans l'ancien jardin de l'hôpital alors au dénommé Claret, ainsi que sur un dessin de Lambilly de la fin du 19e siècle. Il sera remplacé par l'établissement Petit-Fers à la charnière du 20e siècle. Les immeubles qui bordent la rive est de la rue Decker sont contemporains.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison
Maison double en profondeur édifiée en alignement sur la rue avec jardin en fond de parcelle. Dotée d'un étage carré, elle possède une élévation ordonnacée de type ternaire, variante à travée incomplète, avec porte centrée en façade antérieure. L'encadrement des ouvertures et la corniche sont en pierre de taille de granite.Maison construite dans le 1er quart du siècle dernier et dans l'emprise du lotissement. Elle figure sur le plan de l'impasse de 1932.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Lainé Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Collège Saint-Yves, place Maurice Marchais (Vannes
D'après le plan de Vannes en 1785 et le cadastre ancien, les bâtiments s'orientaient autour d'une cour intérieure.L'église est située à l'est de ce quadrilatère et s'ouvre sur la rue Hoche. Les jardins en terrasse étaient situés en arrière des bâtiments côté nord. L'église qui se caractérise par des volumes simples, se compose d'une nef unique, d'un transept peu saillant, de grandes tribunes et d'un choeur réduit. La façade réalisée sur un soubassement de granite est à deux niveaux surmontés d'un haut fronton. Le décor se compose de pilastres d'ordres doriques et ioniques superposés reposant sur de hauts stylobates.Collège fondé en 1574 par la ville sur des terrains cédés par Jan Briçon, sieur du Pé et par René d'Arradon, seigneur de Kerran en Arradon, Quinipily en Baud et autres lieux. Le collège qui reste propriété de la communauté de ville, est repris par la Compagnie de Jésus en 1630 et doté de constructions supplémentaires. La chapelle est reconstruite de 1661 à 1685 suivant les plans du frère Charles Turmel qui suit le chantier de 1661 à 1675, et grâce aux générosités de Catherine de Francheville. En 1661, l'architecte nantais Mathurin Bussonière entreprend le voûtement de la chapelle. C'est l'architecte vannetais Jean Caillot qui termine la façade en 1678. Une tour postérieure à la chapelle, servant d'observatoire est élevée par les jésuites. La ville, et de généreux bienfaiteurs au premier rang duquel figurent le roi Louis XIII qui leur donne une propriété (Lestrenic) sur la route de Nantes, subventionnent le collège qui restera un externat. En 1762, les jésuites évacuent le collège alors confié à l'administration communale. Les anciens bâtiments sont démolis en 1887 pour faire place à ceux du collège Jules Simon. Seule la chapelle est conservée.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Vannes - paroisse de Saint
mai 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Vannes - paroisse de Saint
mars 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Maison, 39, 37 rue Richemont (Vannes)
Maison à plan double en profondeur, composée de deux corps de logis en alignement, la premier à élévation asymétrique désenduite de quatre travées, le second avec porte cochère permettant l'accès à l'écurie dans le jardin, à façade également désenduite à deux travées ; corniche en pierre de taille, garde-corps de fenêtres en fonte, porte à linteau appareillé en plate-bande avec clef en pointe de diamant. Toit avec lucarnes en bois. Dans le jardin, petites dépendances en moellon adossées au mur de clôture du jardin côté est, l'une couverte en appentis.Composée de deux corps en alignement sur rue aujourd'hui dissociés en deux maisons d'habitation, cette maison ne figure pas sur le plan Bassac de 1869, est construite entre 1874, date du plan de redressement du chemin d'Arradon, et 1880, date de sa voisine, n°35. Sa partie est a subi des transformations peut-être vers 1970 : porte cochère transformée en fenêtres jumelées, fenêtre du rez-de-chaussée devenu porte.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Colloque conte

Par : Dastum

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Vannes La Cathédrale

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Colloque conte

Par : Dastum

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Air de flûte (53)

Par : Dastum

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L'élection présidentielle en Bretagne [Muet]
Les élections présidentielles se déroulent dans les différentes communes bretonnes et notamment à Vannes. De nombreuses femmes en coiffe, et vêtues du costume traditionnel, se sont déplacées pour voter.

Par : INA

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