Les documents du Pays d'Auray

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Manoir, Kerlutu (Belz)
A l´ouest du bourg et non loin du rivage de la rivière d´Etel, le manoir de Kerlutu est bâti sur un point haut dont la pente s´infléchit vers l´est et le nord-est.Il est constitué d´un logis principal situé à l´ouest d´une cour dont la plupart des murs d´enclos ont disparu. Au nord une ancienne dépendance est remaniée en habitation, tandis qu´au sud et à l´ouest subsistent d´autres vestiges de dépendances anciennes. La porte monumentale qui donnait accès à la cour au sud est en place. Entièrement appareillée en pierre de taille, elle est constituée d´un double passage, porte charretière et poterne, à linteaux en arcs brisés vers l´extérieur et voûte en plein cintre à l´intérieur. L´allée d´accès dans l´axe de l´entrée, délimitée de talus plantés, existe toujours.Le logis, bâtiment principal du manoir, construit à mi-pente, ferme la cour à l´ouest. Sa façade postérieure ne présente aucune ouverture d´origine, à l´exception des jours qui éclairent la partie supérieure de la tour d´escalier. C´est un long bâtiment de plan rectangulaire avec deux murs de refend. Celui au sud qui séparait au rez-de-chaussée la salle de la cuisine est d´origine ; celui au nord qui réduit le volume initial de la salle basse, est une adjonction postérieure, probablement du 17e siècle. La tour d´escalier de plan irrégulier possède un côté plat au nord formant retour perpendiculaire à la façade arrière.En raison de ces transformations, la façade sur cour présente des ouvertures de différentes époques. La présence d´un enduit rend difficile la restitution des ouvertures d´origine à l´exception de la porte d´entrée de la salle du 15e siècle (bouchée), à linteau en arc brisé identique à ceux du porche extérieur. La porte d´entrée au sud (cuisine) et celle au nord (étable), dotées de larges chanfreins extérieurs, datent du 17e siècle. Les fenêtres du rez-de-chaussée de la cuisine et de la salle semblent contemporaines, ainsi que celle des deux chambre au dessus. Par contre la porte haute de l´étable est sensiblement plus récente, elle pourrait dater du 19e siècle comme les souches des cheminées aux corniches caractéristiques.A l´intérieur la distribution d´origine du manoir à salle basse sous charpente est parfaitement perceptible. La salle au centre conserve sur l´épais refend sud une cheminée monumentale à hotte oblique dont le linteau incliné repose sur des consoles doubles à chanfreins (15e siècle) comme à Keryargon. A droite de la cheminée une porte à linteau sur coussinets permet d´accéder à la cage d´escalier qui ouvre à rez-de-chaussée sur la cuisine située à l´arrière par une porte semblable à la précédente.L´escalier est un vis en pierre placé dans une tourelle demi-hors-oeuvre, éclairé de deux jours. A l´étage une porte à chanfreins (17e siècle) donne accès à la chambre située au dessus de la cuisine. Une seconde porte percée postérieurement à la construction du mur de refend ouvre sur le grenier moderne situé au-dessus de la salle. Cuisine et chambre haute possèdent chacune une cheminée dans le pignon sud. Celle de la chambre est masquée, celle de la cuisine est à larges consoles arrondies et larges chanfreins sur les piédroits (17e siècle).Dans la cour, le puits a disparu. Subsistent les vestiges d´un fournil et une remise en appentis sur poteaux bois (19e siècle). La maison d´habitation au nord procède du remaniement d´une dépendance et présente des éléments d´ouvertures anciennes en remploi.Le manoir et hébergement de Kerlutu appartenant à Pierre Urvoy noble, est cité dans la réformation du domaine ducal en 1427. Les Urvoy sont encore nommés comme exempts de fouages jusqu'en 1464 (Laigue R de, 1901). A compter de 1477, suite au mariage de Raoul de Rosmadec avec Marguerite Urvoy héritière de Kerlutu, le domaine tombe aux mains de la puissante famille de la branche Du Plessis de Rosmadec et le reste jusqu'à la Révolution.A la fin du 15e siècle, Kerlutu est une sieurie, mais une justice s'y exercait autrefois (Gallet J, 1983). Son domaine comprenait les terres autour du manoir mais aussi à Kerispern, celles de Croix-Jean jusque et y compris le moulin à vent dit du Bourg et le moulin à marée dit des Oies sur le rivage de la rivière d'Etel.Le manoir fait l'objet de transformations importantes au 17e siècle : la salle basse est divisée en deux volumes superposés à cette époque (ou peut-être après).Au cours du 19e siècle d'autres interventions modifient une fois encore ses volumes lorsque l'ensemble devient une simple exploitation agricole, et qu'il s'agit de disposer d'avantage de greniers et d'étables. La pente du toit est modifiée pour augmenter la hauteur du surcroît du comble. Chapelle et colombier connus dans les déclarations du 17e siècle disparaissent à cette époque (annexe n°1).Kerlutu est encore aujourd'hui une grande ferme.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - se
septembre 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Ferme, Poulgodroh (Landévant)
La ferme se compose de deux bâtiments disposés en équerre sur la cour. Le logis orienté sud est construit en pierre de taille et se compose d'une unique salle à laquelle on accède par trois marches ; elle est surmontée d'un grenier. La cheminée au pignon est a un linteau de bois. En prolongement vers l'ouest et séparée par un refends (pignon de la salle), une chambre éclairée d'une seule fenêtre communique avec la salle. Egalement en pierre de taille, elle est suivie d'un cellier en moellon. Des étables construites en moellon occupent le bâtiment en retour sur la cour. La plupart des ouvertures des dépendances ont des linteaux de bois. Au sud du logis, puits circulaire en moellon. De l'autre côté du chemin d'accès, grange en moellon. Le four signalé en 1969 n'a pas été retrouvé.Le logis de la ferme est daté 1786 sur la fenêtre. La partie qui comprend la chambre en prolongement à l'ouest est contemporaine, tandis que la reprise dans l'appareillage du cellier qui prolonge la chambre propose une date postérieure : sur le plan cadastral de 1837, cette partie semble en ruines. Les bâtiments en retour sur la cour sont peut-être un peu plus tardifs que le logis, du début du 19e siècle (ils figurent sur le plan de 1837), de même que le pressoir, en alignement du logis à l'est. Le chaume qui recouvrait l'ensemble des bâtiments, visible sur la photo de 1969, est aujourd'hui en partie remplacé ou recouvert de tôle. La fenêtre de la chambre a été agrandie au 20e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit Le Paludic (Belz)
Cet écart côtier regroupe 5 maisons construites entre 1900 et 1930, dont 4 sont alignées le long de la route entre Larmor et Kericune. Des constructions récentes sont venues compléter cet ensemble.Quatre maisons sont repérées. Deux sont isolées (F 1378 et 1374), deux autres font partie d'un alignement de trois (F 107-109 et 1368).Trois sont des maisons de pêcheurs à une ou deux pièces sous comble à surcroît, une seule est une maison à étage, à élévation à deux travées et deux pièces par niveau.Sur les plans cadastraux de 1811 et 1845, le Paludic est une petite anse couverte d'herbiers, ouvrant sur la rivière d'Etel.L'habitat s'y est développé à partir de la fin du 19e siècle, à la faveur de la proximité du village de Larmor et d'un accès maritime facile.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Locmariaquer : Interieur du Mane Lud

Par : Dastum

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Écart dit village de Saint-Cado
Le village est desservi par un chemin nord-est sud-ouest, laissant à l'est le noyau de deux maisons et de la chapelle, le chemin qui le dessert, étroit, étant bien conservé. L'une des maisons repérées est presque accolée à la chapelle, la seconde au nord de la chapelle est intégrée à un alignement.Le sud du village consiste en une ferme au sud de la route, ancienne, mais très remaniée. Au nord, plusieurs bâtiments anciens sont également remaniés.Le hameau de Saint-Cado s'est constitué à proximité de deux autres villages comprenant une chapelle, Locmiquel et Saint-Laurent, à l'ouest du bourg. Il se compose de deux noyaux, l'un au nord comprenant la chapelle, le second au sud-ouest. Les circulations ont changé par rapport aux plans cadastraux de 1811 et 1845, puisque la route principale reliait le village à Palivarc'h, un chemin secondaire desservant la partie sud du hameau. La route Saint-Cado-Palivarc'h a été déclassée au profit d'une nouvelle liaison reliant Saint-Cado et Saint-Laurent qui traverse les deux parties du hameau. A l'exception de la chapelle qui remonte au 15e et 16e siècles, les constructions anciennes soit ont été profondément modifiées au 19e et surtout au 20e siècle, soit ont parfois disparu, et seules deux maisons ont pu être repérées dans la partie nord du hameau. La plus proche de la chapelle dont elle n'est séparée que par un étroit passage a été reconstruite au début du 20e siècle, bien qu'elle figure sur les plans de 1811 et 1845.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Écart dit village de Kerivilaine
Le village est constitué de plusieurs fermes orientées au sud et disposées parallèllement. Un seule ferme a été repérée (parcelle 92) : située au nord du village, elle se compose d'un logis à l'ouest à pièce unique séparé de l'étable par une cloison. Un escalier droit dessert le comble à partir de la salle. Plusieurs des fenêtres et portes sont à accolade prononcée. Le nouveau logis ou chambre ajouté à l'est est à pièce unique. Sa forte pente de toiture constraste avec celle du logis-étable initial, modifiée au 19e siècle lors du rehaussement des murs gouttereaux. Dans la cour au sud se trouve un puits en pierre de taille avec traverse à boules.La structure du village, composé de fermes orientées au sud et disposées parallèllement n'a pas changé depuis les anciens plans cadastraux de 1811 et 1845. On constate entre 1811 et 1845 la disparition de la ferme nord et la construction de deux bâtiments dont un hangar à piliers qui subsistent le long du chemin sud. Aujourd'hui, le fournil au milieu est du village a disparu et les fermes qui le composent sont toutes remaniées à l'exception de la ferme parcelle 92 (1845 H2 220) qui remonte au début du 17e siècle ; elle a été rehaussée et rallongée d'une salle ou d'une chambre au 19e siècle, puis allongée d'un nouveau logis vers 1932 (information orale). La fenêtre de l'étable qui date du 16e siècle porte un chronogramme de remaniement, 1904. Le puits remonte à la première moitié du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Criée municipale et école de pêche, actuellement i
Actuellement à l'angle de la place des Thoniers et de la rue du Mai 1945, cet immeuble îlot occupait une partie de terre-plein du port au sud du bassin et à l'est des quais de la rivière.Edifice de plan rectangulaire allongé, de type halle à charpente en bois et vaisseau unique, doté à l'origine d'un appentis contre la façade ouest, ouvrant sur les quais du port. Façade pignon nord ouverte d'une grande porte. Façade orientale rythmée de neuf travées avec porte centrale ornée d'un fronton percé d'un oculus.L'ensemble de la halle était couvert à deux pans, continue sur l'appentis ouest, avec au centre de la charpente un lanternon.Frontons, chaînes d'angle et entourages des baies d'origine sont en pierre de taille.L'installation de l'école de pêche dans la partie sud de l'édifice a engendré la création d'un étage de comble et la transformation de fenêtres en portes.La réhabilitation récente en résidence avec logements sur trois niveaux a provoqué la dénaturation de l'ancien appentis ouest, ainsi que celle des ouvertures anciennes.La criée municipale est construite entre 1886 et 1888, à l'époque du démarrage de l'activité de la grande pêche au thon. Auparavant le marché aux gros poissons se faisait en plein-air sur les quais.Une école municipale de pêche est installée dans la partie sud du bâtiment en 1936, par E. Chauviré architecte à Quiberon. Destinée à la formation de futurs patrons pêcheurs et des mécaniciens, elle accueille les élèves en ce lieu jusqu'en 1962.Un projet d'agrandissement de la criée côté quais, par l'architecte vannetais Guy Caubert en 1948, n'a pas abouti.L'ensemble fait l'objet d'une réhabilitation immobilière dans les années 1970, et sert depuis d'immeuble d'habitation à appartements.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Le drame d'Etel
Les habitants d'Etel restent choqués par l'expérience menée par Alain Bombard. L'essai d'un canot de sauvetage sur la barre d'Etel a échoué et a causé la mort de neuf hommes. Trois mois après la catastrophe, le scientifique revient sur l'évènement.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Quiberon - octobre 1915
octobre 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Quiberon - Lucarne / Souche de cheminée
LUCARNE Quiberonnaise + SOUCHE Pierre Ht tronc de cone men. Alu?

Par : Dastum

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Les naturistes
En s'installant dans les dunes et sur les plages d'Erdeven, les naturistes provoquent la polémique. Certains agriculteurs et commerçants locaux songent à créer une milice, pour protéger leur village. Car la réputation de la région est en jeu...

Par : INA

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Dolmen du Mané Groh

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Informations parlées

Par : Dastum

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Carnac : Les alignements du Menec (a Carnac le sol

Par : Dastum

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femme en costume breton devant une toile

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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