Nos documents sur la toponymie

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Cadastre de 1847
Cadastre de 1847. Extrait de la section B et C, lieu-dit 'la Brèche aux Cornes' chemin du moulin de Toupin à Cesson et chemin de la Ville Ginglin.

Par : Archives municipales de Sa

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Saint-Brieuc
Baie de Saint-Brieuc et agglomération. Détaillés pour voies de circulation, lieux dits, hameaux. (définition de l'aire de représentation à Lamballe, Trebry, Moncontour). Linéaire de couleur rouge déterminant une étude en zone côtière. Précisions pour la gravure : le trait par Pierron, la lettre par Arnoult, les eaux par Routier, le figuré du terrain par Lestoquoy. Cachets : imprimerie - librairie Caffini paris et entreprise Lebon 26 rue de Londres à Paris.

Par : Archives municipales de Sa

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Étude des noms de parcelles attenantes à une voie
Il s’agit de toponymie, issue du cadastre napoléonien breton de 1827, située près du site de Corseul, le long du tracé retenu de nos jours pour la voie romaine Corseul-Alet, datée du IIIème siècle. 600 Parcelles sont examinées. Leur regroupement en sections cadastrales n'est pas fortuit. Il traduit les limites des "villae" attenantes.

Par : L'ARSSAT

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Quelques mots sur le lieu-dit Trez-Goarem en Esqui

Par : Gallica

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Château-Thébaud.- Une maison et ses habitants au l
Château-Thébaud. La Chauvinière fut, avant la Révolution, le lieu de repos d'une congrégation de capucins.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Le manoir de Langonaval à Lannion
Le manoir de Langonaval est un manoir rural construit vers le milieu du XVe siècle. Le nom qu’on lui donne est issu d’un transport toponymique d’un autre Langonaval situé en Plouigneau. Le manoir d’origine fut modifié (raccourcissement au nord, allongement au sud). La facture du pignon montre qu’il y eut changement de la fonction résidentielle du bâtiment vers un but commercial car le quartier de Kerampont est devenu fort passant. La famille Guégot y pratiquait le commerce du vin.

Par : L'ARSSAT

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Les Ormeaux BENODET (Finistère)
Bénodet.- Manoir au lieu-dit Les Ormeaux.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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[Environs de Quimper] / [Antoine de la Hubaudière]
Carte des environs de Quimper, figurant les reliefs et tous les lieux-dits ainsi que les constructions existantes.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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L’écriture des noms de lieux bretons
Les travaux de l'ARSSAT sur les noms de lieux de plusieurs communes du Trégor ont mis en évidence le maintien d'une orthographe remontant au moyen-breton dans les notations des noms de lieux-dits ; au 19e siècle une évolution se fait lentement vers des règles d'écriture plus modernes ; les différences d'évolution phonétique entre breton et français ont entraîné des incohérences d'écriture et des mauvaises prononciations à la lecture ; l'évolution des dictionnaires bretons jusqu'à l'époque moderne permet d'espérer une amélioration.

Par : L'ARSSAT

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Finistère. , Le petit bois : [Plaque de verascope]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Jaka Dit Jay Cyril Man
Invité de dernière minute, Jaka Dit Jay Cyril Man ne sont pas des inconnus pour tous les habitués du Chantier, haut lieu rennais des musiques dansantes, où ils sont Dj's résidents. Leur spécialité ? Le groove sous toutes es formes avec une prédilection pour la soul et le funk late 60's / early 70's made in Harlem. On s'en réjouit d'avance.

Par : Association Trans Musicale

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Trois couplets de la gwerz d'Anne Coroller - Infor
Enregistré au lieu dit Méné Drégan.

Par : Dastum

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Curé et le Saint Esprit (Le)

suivi d'un commentaire

Le curé, en chaire, prévient les paroissiens qu'il part en voyage et qu'il veut faire venir le saint Esprit sur eux. Il dit à son sacristain : on va insprier le saint Esprit. Il lui demande de préparer des colombes qu'il devra lâcher quand il parlera du saint esprit, et un bouc derrière l'autel avec une torche, qu'il faudra lâcher quand il parlera du diable.

Il arrive dans une auberge où il mange du lièvre, puis une autre où il mange du coq, il ramasse les os des deux. Puis en marchant, il voit un veau qui passe une musse...

 Le curé monte en chaire. Il raconte son voyage, il a ramené les reliques de Saint Courantin et Saint Chanteur. Puis formule latine en lien avec le veau... Puis évoque le saint esprit : "Esprit saint descendez sur eux !". Le vicaire répond que les colombes sont étouffées. Il dit à Satan de sortir de l'enfer, le vicaire lâche le bouc qui casse tout...

Par : Dastum

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CARNAC-LEGENES (Morbihan) Porte d'entrée de la mai
Carnac.- Christ sur une table-coffre devant une porte de maison. Ces objets ont servit à dire une messe dans la maison pendant la révolution française. Maison Nicolas où, dans la chambre située au premier étage, Monseigneur de Hercé, débarquant sur la plage, dit la messe. Cette table lui servit d'autel et ce Christ même pour le Saint-Sacrifice. Jugé le juillet , il fut exécuté le juillet près la Préfecture de Vannes audit lieu de la Garenne.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Bréviaire dit de saint Jean Discalcéat
incomplet. Chaine de cuivre rivetée à la couverture. Bréviaire imprimé, illustré de vignettes gravées sur bois, de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. L’ouvrage étant lacunaire, on ne connait ni le lieu ni la date de son édition, en tout cas bien postérieure à Jean Discalcéat, autrement dit Jean le déchaussé, moine franciscain breton mort en 1349 et connu à Quimper sous le nom de Santig Du, le petit saint noir. Il vécut au couvent des Cordeliers de Quimper, où il fut également inhumé.Enchaîné dans l’église à proximité de la statue du saint homme, l’ouvrage est associé à son nom. Durant la Révolution, il est dissimulé dans le reliquaire et n’en sort que vers 1890, lors du transfert des reliques.Le bréviaire est depuis 1926 conservé à la bibliothèque de Quimper, dans les archives de Jean-Marie Abgrall, chanoine de la cathédrale et membre de la commission de la bibliothèque. Il a été restauré en 2014 dans l’atelier de reliure la médiathèque des Ursulines.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Le moulin à marée de Bili-Gwenn
La Bretagne est le pays des moulins à marée. Ils étaient nombreux dans les estuaires à utiliser cette énergie naturelle produite par le marnage (variation de la hauteur d'eau entre marée basse et marée haute). Le moulin de Cosquer est situé sur la rive droite du Jaudy, entre Tréguier et La Roche-Derrien (désormais La Roche-Jaudy) au lieu-dit Bili-Gwenn. L'origine du moulin date du 15e siècle. Un quai sur le Jaudy permettait l'accostage de bateaux chargés de blé qui, en échange, recevaient de la farine. Le moulin de Cosquer a moulu sa dernière farine en 1989. Hervé Thomas était le dernier meunier de moulin à marée de Bretagne. Il nous raconte ici le fonctionnement et l'histoire contemporaine de ce moulin, laquelle se confond avec sa propre histoire

Par : TV Trégor

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16èmes Rencontres Trans Musicales
EDITONe pas parler à tort et à travers.Ne pas croire à tout ce qu'on voit et tout ce qui est apparent.Ne pas croire à tout ce qui est dit.Voici la symbolique tirée de la philosophie de Confucius.Comme ces trois singes posés sur le bord de la Bretagne.Trois singes, trois jours et trois nuits. Pour des Rencontres Trans Musicales fondées cette année sur la tolérance, l’harmonie et l'anti-fanatisme.Rennes devenant ville mosaïque. Ville archipel de lieux vivants.Des couleurs musicales dans chaque salle, dans chaque quartier dans chaque bar.Une jungle de labels innovateurs, d'artistes et de performers vont nous entourer de guirlandes illuminées.Pour finir dans un croisement étoile d'une dernière nuit Ethniks 2 Techniks.Avec cette envie folle, à l’aube de chaque matin, de devenir nomade.L’EQUIPE DES TRANS MUSICALES

Par : Association Trans Musicale

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Carte peinte : les Conseils
Dom Michel nous montre les Amériques dans la carte des Conseils. Divers navires sont représentés sur cette carte. Les premiers, pilotés par le Christ lui-même, « portent des chrétiens vertueux, et sont chargés de précieuses marchandises, c’est-à-dire de la grâce sanctifiante, des dons du Saint-Esprit, et des vertus infuses qu’on reçoit avec le baptême, aussi bien que des grands mérites que ces âmes ont acquis depuis par leurs bonnes œuvres. Le port et le royaume où elles tendent tous, c’est le séjour des bienheureux » (Verjus, livre VIII, chap. 4). D’autres bateaux ont fait naufrage ; ils embarquaient des chrétiens qui ont perdu par leurs péchés mortels la grâce du baptême. D’autres encore voguent sans cap : ceux des païens, hérétiques et schismatiques. Certains navires veulent faire le tour de la terre en passant « par le détroit de Magellan, où il arrive de fréquents naufrages ». C’est pourquoi il serait bien plus sage de percer un passage à travers l’isthme de Panama. D’où deux petits personnages s’affairant sur la carte à ouvrir cette bande de terre, large de « trois lieues », croit savoir dom Michel, ce qui lui permet d’en donner un sens symbolique. Ces trois lieux signifient trois sortes de vices : concupiscence de l’honneur mondain, de la volupté des corps, et des richesses transitoires... De nombreux détails permettent également de donner toute une catéchèse sur la vie chrétienne, les commandements à observer, les vertus à pratiquer, afin de parvenir à l’Île fortunée ou « séjour des Bienheureux ». Celle-ci comporte trois promontoires. La voie la plus exigeante conduit vers le bourg dit Altum consilium. Elle est périlleuse pour ceux qui ont présumé de leurs forces et se sont engagés imprudemment dans la vie religieuse. Ils risquent de faire naufrage. La seconde voie, plus réaliste, vise la pointe du Petit Conseil (Minus Consilium). Il suffit de suivre avec persévérance les conseils de l’Evangile pour arriver à bon port, et au pire, si la marée et le vent sont contraires, le chrétien parviendra non pas « où il voulait, mais bien où il fallait et suffisait pour le sauver ». Le troisième cap est celui des commandements de Dieu et de l’Eglise : mais « si l’on ne prend son fil, comme pour arriver à la seconde pointe, il y a un courant d’eau si rapide qu’on n’arrive pas même à la troisième pointe » (Verjus, livre VIII, chap. 4).

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Monument dit la Vénus de Quinipily (Baud)
Monument composé d'un édicule rectangulaire en pierre de taille, abritant autrefois une fontaine, ouvert en plein cintre pour recevoir la cuve monolithe rectangulaire terminée en hémicycle. Celle-ci est utilisée en bassin pour recevoir les eaux de la fontaine. L'ensemble est surmonté de la statue de la déesse en granite monolithe posée sur un piédestal. La déesse est représentée nue, les mains sur la poitrine ; une sorte d'étole qui passe autour du cou lui descend jusque sur le ventre.Le monument date de la fin du 17e siècle, il est commandité par Pierre de Lannion, seigneur de Quinipily, pour son château. L'histoire de cette oeuvre remonte à l'Antiquité, elle commence dans la commune voisine de Bieuzy sur la butte de Castennec près du prieuré de la Couarde : une cuve associée à une statue antique repésentant une femme, probablement une Vénus, appelée "Notre-Dame de la Couarde", y était vénérée par le peuple depuis des temps immémoriaux. En 1661, sur la demande de missionnaires, le comte Claude de Lannion fait jeter la statue dans le Blavet. En 1664, elle est ressortie de la rivière puis de nouveau jetée sur la demande de l'évêque de Vannes. En 1698, Pierre de Lannion sort la statue du Blavet et la fait transporter avec la cuve au château de Quinipily. Lorsqu'il veut la faire retailler pour lui redonner "figure humaine", la pierre éclate en morceaux. Il fait alors sculpter la statue actuelle et la pose sur un piédestal neuf au bas duquel est placée la cuve. L'eau y est amenée au moyen de tuyaux, à partir des sources voisines, notemment celle de la fontaine Saint-Michel située au nord.Des insciptions latines sont gravées en relief sur le piédestal. Côté ouest : VENERI VICTRICI VOTA C.I.C. (Erigée à Vénus victorieuse par Caius Julius César). Côté sud : VENUS ARMORICUM ORACULUM. DUCE JULIO, C.C. CLAUDIO MARCELLO ET L. CORNELIO LENTULO COSS AB V.C. DCCV (Vénus, oracle des Armoricains, Jules César étant chef, Caius Claudius Marcellus et Lucius Cornelius lentulus consuls, l'an de Rome 705. Soit six ans avant Jésus-Christ). Côté est : CAESAR GALLIA TOTA SUBACTA DICTATORIS INDE NOMINE CAPTO AD BRITTANIAM TRANSGRESSUS NON SEIPSUM TANTUM SED PATRIAM VICTOR CORONAVIT (César, après avoir soumis toute la Gaule et pris le titre de dictateur, après avoir passé dans la Bretagne, non seulement se couronna lui-même par ses victoires, mais couronna sa patrie avec lui.). Côté nord : PETRUS COMES DE LANNION, PAGANORUM HOC NV MEN POPULIS HUC USQUE VENERABILE SUPERSTI TIONI ERIPUIT IDEM QUE IN HOC LOCO JUSSIT COL LOCARI, ANNO DOM MDCXCVI INI (Pierre, comte de Lannion, ayant arraché à la superstition cette divinité païenne, vénérée jusque-là par les peuples, ordonna qu'elle fut placée en ce lieu. L'an du seigneur 1696).
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Mandements, Lettres et Circulaires de Mgr Nouvel

Ce recueil contient les documents suivants :

Lettre du Vicaire Capitulaire, Annonçant le sacre de Dom Anselme NOUVEL, Évêque de Quimper et de Léon qui aura lieu au Monastère de Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire, le dimanche 4 février,
[30 janvier] 1872,

Lettre Pastorale N° 1 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon à l'occasion de son entrée dans son Diocèse, Dom Anselme Nouvel, de l'ordre de Saint-Benoît, de la Congrégation du Mont-Cassin de la primitive Observance. Par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, Évêque de Quimper et de Léon, au Clergé et aux Fidèles de Notre Diocèse, Salut et Bénédiction en Notre-Seigneur Jésus-Christ, [15 février] 1872, p. 14.

Lettre N° 2 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant qu'une Souscription nationale a été ouverte pour procurer la libération de la partie du territoire encore occupée par les troupes allemandes, [20 février) 1872,

Lettre N° 3 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant que le moment est venu de remplir une des plus importantes et des plus douces obligations de sa charge pastorale, en visitant les Églises du diocèse, à l'exemple du bon Pasteur, [12 mars] 1872, p. 3.

Avis : 1- autorisant MM. les Recteurs à se faire aider par les prêtres employés dans le diocèse et même par les ecclésiastiques des diocèses voisins, qui voudraient bien les seconder,

2- Nous exprimons le désir que l'on ne nous adresse pas de compliment à notre arrivée dans les paroisses,

3- Nous prions MM. les Recteurs de déposer dans la chambre que nous devons occuper, le registre des délibérations du Conseil de fabrique,

4- Nous recommandons, avec la plus vive instance, les oeuvres pour l'assistance de Notre Saint-Père le Pape.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations en 1872, [12 mars] 1872,

Lettre N° 4 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, exprimant que la Visite Pastorale qui vient de terminer laissera dans son esprit de doux souvenirs, [29 juin] 1872,

Lettre Pastorale N° 4 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant les prières demandées par l'Assemblée nationale, pour appeler la bénédiction de Dieu sur ses travaux, [1er novembre] 1872, p. 7.

Lettre N° 5 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant le décès de l'abbé Évrand, Vicaire Général et le recommandant aux prières de tous les Fidèles, [16 décembre] 1872,

Mandement N° 5 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon pour le Carême de 1873, [2 février] 1873, p. 16.

Lettre N° 6 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant la prochaine Visite Pastorale, désireux de connaître, le plus tôt possible, toutes les parties du Diocèse, [6 mars] 1873,

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations de 1873, [6 mars] 1873,

Lettre N° 7 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, invoquant de nouvelles obligations qui sont imposées par les dangers qui menacent les Pasteurs et les brebis, un besoin de généreux efforts pour conserver la foi et les moeurs pures qui font encore l'ornement et la gloire de notre pays, [7 mars] 1873,

Lettre N° 8 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant la douce impression que le pèlerinage au sanctuaire vénéré de Notre-Dame du Folgoët avait laissé dans les esprits et dans les coeurs, rappelant aussi le Denier de Saint-Pierre, [23 juin] 1873, p.2.

Lettre de Pie IX, Pape, remerciant Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon de sa lettre du [29 mai] par laquelle il annonce l'heureuse issue du pieux pèlerinage fait au sanctuaire de Notre-Dame du Folgoët, au milieu d'un concours immense de fidèles et avec les démonstrations de la plus grande piété, [14 juin] 1873, p. 4.

Lettre N°9 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, rappelle sa lettre pastorale du 7 mars dernier par laquelle il parlait des dangers qui menacent la foi et la vertu de ses pieuses populations. Il évoque aussi le bonheur des entretiens durant la Visite Pastorale, révélant la ferme volonté de réponde à la grâce conférée par l'imposition des mains.

Parlant aussi des deux retraites ecclésiastiques au Grand Séminaire de Quimper, des prochains examens des jeunes prêtres. Heureux de voir un grand nombre de Prêtres inscrits pour l'examen ordonnait conformément au décret du Concile de Rennes, [2 juillet] 1973, p. 4.

Lettre Pastorale de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant un triduum de prières publiques pour l'Église et pour la France, [2 août) 1873,

Lettre Pastorale de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant les prières demandées l'Assemblée nationale, cette dernière se réunissant dans peu de jours a une grande et par solennelle mission à remplir. Elle doit fonder les institutions qui serviront à la régénération morale et religieuse de la France, [24 octobre] 1873,

Lettre N° 14 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant que pour la 1ère fois, une élection à l'Assemblée nationale doit avoir lieu dans le département du Finistère, le dimanche 14 décembre prochain. Recommandant aux Curés l'exactitude de la population à se rendre aux assemblées électorales, [1er décembre] 1873,

Lettre N°15 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, qui annonce que l'Église d'Autun est dans le deuil. L'Évêque que la Bretagne lui avait donné il y a quelques mois, Mgr de Léseleuc de Kerouara vient de lui être enlevé par un de ces coups soudains de la mort. Il recommande son âme à la reconnaissance et à l'affection de chacun, [19 décembre] 1873,

Mandement N° 16 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Carême de 1874, [4 février] 1874, p. 14.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations de 1874,

Lettre Pastorale N° 17 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, concernant la réalisation d'une Église dédiée au Sacré-Coeur de Jésus à Paris. Ce monument qui s'élèvera dans la Capitale sera construit au nom de tous et dans l'intérêt de tous. Son Éminence le Cardinal-Archevêque de Paris s'est adressé à nous pour demander notre concours à cette oeuvre, c'est pourquoi, le moment nous semble venu de solliciter vos offrandes, [1er mai] 1874,

Lettre N°18 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant la fin de la Visite Pastorale, accueilli partout avec respect et avec amour comme celui qui vient au nom du Seigneur. Évoquant aussi la prochaine visite Ad Limina Apostolorum qui se fera après les retraites ecclésiastiques et les examens des jeunes prêtres au Grand Séminaire de Quimper, [29 juin] 1874,

Lettre Pastorale N° 19 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant les prières demandées par l'Assemblée nationale, [18 novembre] 1874,

Mandement N° 20 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour la publication du Jubilé accordée par Notre Saint-Père, le Pape Pie IX et pour le Saint Temps du Carême de l'année 1875,[18 janvier] 1875, p. 12.

Lettre encyclique du Saint-Père, le Pape Pie IX, [24 décembre] 1874 p. 12-20.

Lettre Pastorale N° 21 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, au Clergé du Diocèse à l'occasion du Jubilé. Il évoque la lettre encyclique du Saint-Père qui a accordé l'Indulgence plénière du Jubilé à tous les fidèles de monde catholique, p. 5.

Lettre du Saint-Père, le Pape Pie IX, p. 1-16.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1875 [18 janvier] 1875,

Lettre N° 21 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant le mandement pour le Carême de 1852 : Monseigneur Graveran, de douce et heureuse mémoire, plaça sous la protection miséricordieuse du Sacré-Coeur de Jésus, le Diocèse de Quimper et de Léon et lui consacra solennellement le peuple de Quimper et de Léon. Désormais nous offrirons nos hommages et nous nous consacrerons au divin Coeur de Jésus dans une prière que, dans toutes les langues de la terre et sous tous le climats, les enfants de la Sainte Église Catholique adresseront au ciel, affirmant ainsi l'unité de leur foi et l'unanimité de leur amour pour Notre Seigneur Jésus-Christ. Cette prière, nous la réciterons tous, au pied des saints autels, le 16 juin prochain, [19 mai] 1875,

Decretum p. 4.

Acte de Consécration au Sacré Coeur de Jésus approuvé par décret de la S. Congrégation des Rites du [22 avril] 1875,

Lettre N° 22 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant les fruits admirables de sanctification que produisent les missions et retraites données dans les différentes paroisses du Diocèse pour procurer aux fidèles la grâce du Jubilé. Il annonce également les dates des prochaines retraites ecclésiastiques et les dates des examens des jeunes Prêtres qui auront lieu cette année au Grand Séminaire de Quimper, [22 juin] 1875,

Lettre N° 23 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, provenant du Monastère de Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire où il s'est retiré pour une retraite, qu'il évoque les malheurs et les désolations de plusieurs départements du Sud-Ouest de la France, ravagés par les inondations. Il fait appel à la charité Catholique et sollicite l'aumône des Chrétiens, (une quête aura lieu le plus tôt possible aux offices du dimanche dans toutes les Églises du Diocèse), [4 juillet] 1875,

Lettre Pastorale N° 24 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant les prières demandées par l'Assemblée nationale (au moment où celle-ci reprend ses séances, [21 octobre] 1875,

Mandement et Lettre Pastorale N° 25 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du carême de l'année 1876, [15 février] 1876, p. 1-17.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1876, [15 février] 1876,

Lettre Pastorale N° 26 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, prescrivant des prières demandées par l'Assemblée nationale. Il rappelle que dans la Loi du 16 juillet dernier, une circulaire de M. le Ministre de l'Instruction publique et des Cultes, l'Assemblée nationale a demandé que chaque année, le Dimanche qui suivrait la rentrée du Sénat et de la Chambre des Députés, des prières publiques fussent adressées à Dieu dans toutes les Églises. [27 février] 1876,

Lettre N° 27 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, transmettant avec bonheur la bénédiction Apostolique de notre bien-aimé Pontife (après lui avoir fait connaître le zèle vraiment sacerdotal de son Clergé l'année dernière, [29 mars] 1876,

Lettre du Saint-Père, Pie IV,

Lettre N° 28 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, invitant le plus grand nombre de Prêtre à suivre cette année, les exercices de la retraite ecclésiastique. (Pour rendre plus facile le renouvellement dans le Clergé de l'Esprit Sacerdotal) Annonce des Retraites ainsi que les dates des examens des jeunes Prêtres qui auront lieu cette année au Grand Séminaire de Quimper. [10 juin] 1876,

Lettre N° 29 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, concernant les vols nombreux commis dans les Églises du Diocèse, notamment dans celles de l'arrondissement de Brest. Il recommande instamment la vigilance la plus active pour prévenir de nouveaux malheurs et de se mettre en relation avec les autorités municipales. [16 octobre] 1876,

Lettre N° 30 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant la loi constitutionnelle du 16 juillet 1875, (chaque année, le Dimanche qui suivra la rentrée du Sénat et de la Chambre des Députés) des prières publiques seront adressées à Dieu pour appeler son secours sur les travaux de ces Assemblées. Les dispositions suivantes sont arrêtées : des prières seront faites le Dimanche 14 janvier dans toutes les Églises et Chapelles du Diocèse... [2 janvier] 1877,

Mandement N° 31 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon pour le Carême de 1877, [20 janvier] 1877, p. 4-14.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations en 1877, [20 janvier] 1877,

Lettre N° 32 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant que les prières solennelles pour la rentrée du Sénat et de la Chambre des Députés (suivant la loi constitutionnelle) devront avoir lieu le Dimanche 13 janvier prochain, [1er janvier] 1878,

Lettre N° 32 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, indiquant que, suite à la loi des finances du 29 décembre dernier, les formalités à remplir pour la délivrance aux desservants et aux vicaires de leur mandat de traitement se sont multipliées. Il précise qu'il a reçu de M. le Ministre de la Justice et des Cultes, des instructions qui ont pour but de faciliter l'application de cette disposition législative. Il recommande à chacun de veiller à ce qu'il leur soit délivré un certificat de résidence, tous les trois mois. [16 février] 1877, p. 2-3.

Lettre Pastorale N° 33 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, à l'occasion du 50ème anniversaire de la Consécration Épiscopale du Souverain Pontife, [7 avril] 1877, p. 2-4.

            Lettre N° 34 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant la diminution des recettes et la crainte d'un grand déficit dans l'avenir. (Il en donne quelques causes), [16 juin] 1877,

Lettre N° 35 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant les retraites spirituelles des Prêtres et précisant les dates, [18 juin] 1877,

Mandement N° 36 de Mgr l'Évêque de Quimper et Léon, pour le Saint Temps du Carême de l'année 1878, [8 février] 1878, p. 4-14.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations de 1878, [8 février] 1878,

Lettre Pastorale N° 37 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant le décès du Saint-Père, le Pape Pie IV Après avoir consulté nos vénérables Frères les Chanoines et Chapitre de l'insigne Cathédrale de Quimper, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : 7 articles (p. 3-4), [9 février] 1878,

Lettre N° 38 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant l'importance des Retraites spirituelles des Prêtres, ainsi que les dates d'examens des jeunes prêtres au Grand séminaire de Quimper, [22 juin] 1878,

Circulaire N° 39 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, (il est mentionné que cette dernière ne doit pas être lue en chaire). Par crainte de la propagation des mauvaises doctrines, Il demande une vigilance exacte, un travail incessant, un enseignement de l'Évangile mis à la portée de toutes les intelligences, un zèle actif dans l'accomplissement des devoir du Saint Ministère. Car on cherche à paralyser votre action, à détruire l'influence de votre parole, soit par une hostilité ouverte, soit par une opposition cachée ou des insinuations perfides... [20 septembre] 1878, p. 2-4.

Lettre N° 40 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant les observations qui ont été adressées par les Conférences réunies afin d'examiner le projet d'un nouveau Catéchisme, [19 novembre] 1878,

Lettre N° 40 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, concernant les prières solennelles que la loi constitutionnelle demande chaque année, le Dimanche qui suit la rentrée du Sénat et de la Chambre des Députés, pour appeler le secours de Dieu sur les travaux de nos Assemblées législatives. Elles devront avoir lieu le Dimanche 19 janvier. [8 janvier] 1879,

Mandement N° 41 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l'année 1879, [2 février] 1879, p. 2-10.

Lettre Encyclique de Notre Saint-Père le Pape Léon XIII, à tous nos vénérables Frères, Les Patriarches, Primats, Archevêques et Évêques de l'univers catholique, en grâce et en communion avec le Siège Apostolique, [28 décembre] 1878, p. 11-19.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations de 1879,

Mandement N° 42 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour la Publication du Jubilé accordé par N. S. P. Le Pape Léon XIII, [26 février) 1879, [suivi de] Litterae Apostolicae de Léon XIII,

Lettre N° 43 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, parlant de la Visite Pastorale qu'il vient d'achever. Il souhaite que les Pasteurs restent vigilants en défendant avec une pieuse sollicitude, le troupeau confié. Il rappelle aux pères et mères de famille l'obligation dans laquelle ils étaient de veiller, dès l'âge le plus tendre à l'instruction religieuse et à l'éducation chrétienne de leurs enfants. Il évoque le nouveau catéchisme français, son intention d'aller dans le mois de septembre, rendre compte à Sa Sainteté Léon XIII, de l'administration du Diocèse. Il parle aussi des examens des jeunes prêtres, [21 juin] 1879,

Mandement et Lettre Pastorale N° 43 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon pour le Saint Temps du Carême de l'année 1880, [28 janvier] 1880. [suivi] du Tableau de la Visite pastorale et des Confirmations en 1880.

Lettre N°44 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant le commencement de la Sainte quarantaine, insistant de nouveau auprès des fidèles sur l'obligation dans laquelle, ils sont d'avoir de nos jours une connaissance plus solide des vérités chrétienne. Il invite ses très-chers Coopérateurs d'examiner devant Dieu si l'amour actif et pratique des âmes qui leur sont confiées ne demande pas de faire plus pour leur instruction chrétienne. Cet examen portera sur trois points : les catéchismes, les Oeuvres utiles à la persévérance des enfants, et les instructions que vous faites à la Grand-Messe paroissiale et à la messe du matin. [14 janvier] 1880.

Lettre N°45 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, relative à la gestion et à la comptabilité des Fabriques paroissiales, [14 janvier] 1880.

Epistola Encyclica du Saint-Père Léon XIII, [10 février] 1880, p. 2-12,

Lettre N°46 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, Kemennadurez an Aotrou'n Escop a gemper Hag à Léon, Evit Coraiz Ar Bloaz 1880, Carême 1880, [28 janvier] 1880.

Lettre N°47 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant la gravité des circonstances et les difficultés des temps dans lesquels nous sommes appelés à remplir notre mission, impose cette année deux retraites ecclésiales, et évoque également les examens des jeunes prêtres au Grand Séminaire de Quimper, [5 juin] 1880.

Lettre N°49 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, suite à la retraite ecclésiastique, nous vous adressons un nouveau règlement des conférences avec le programme des questions proposées à vos études pendant l'année 1881, [29 septembre] 1880.

Règlement pour les Conférences du Diocèse de Quimper, [29 septembre] 1880.

Lettre N°50 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant que l'Église de France est dans le deuil. Elle a vu dans les semaines qui viennent de s'écouler, la dispersion de ces communautés religieuses qui, fondées depuis de longues années, sur la demande des Évêques et avec la bénédiction du Souverain Pontife, étaient une source toujours féconde de bien spirituels et même temporels. Les Religieux ont été expulsés de leurs demeures, les monastères n'ont pas été épargnés. Mais nous avons aussi, Messieurs et très-chers Coopérateurs, un grand devoir à remplir. Il faut nécessairement que, dans une nation chrétienne, Dieu soit adoré, loué, glorifié, [18 novembre] 1880.

Lettre N°51 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, rappelant les prières demandées par la Loi Constitutionnelle, pour appeler le secours de Dieu sur les travaux de nos Assemblées législatives. Ces prières devront avoir lieu le Dimanche 16 janvier prochain, [11 janvier] 1881.

Mandement et lettre Pastorale N°52 de Mgr l'Évêque de Quimper et Léon, pour le Saint Temps du Carême de l'année 1881, [14 février] 1881, [suivi] d'un Avis ne devant pas être lu en chaire, et d'un autre pouvant l'être : l'annonce de la mort de M. Pouliquen, supérieur des retraites de Quimper. Ce décès oblige à ajourner la retraite bretonne pour les hommes.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmation pour 1881, [14 février] 1881.

Lettre N°53 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant le Jubilé accordé par Sa Sainteté Léon XIII au monde chrétien emprunte, aux circonstances critiques et douloureuses dans lesquelles, il est publié un caractère spécial qu'il est de notre devoir de vous faire remarquer, parce qu'il vous impose de graves obligations. Aux grands maux de grands remèdes sont nécessaires. L'indulgence plénière en forme de Jubilé accordée aux fidèles, multipliera les prières et les oeuvres pieuses qui obtiendront à l'Église la force de combattre et le pouvoir de triompher, [25 mars] 1881.

Litterae Apostolice du Saint Père Léon XIII.

Lettre Pastorale N°54 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant l'appel du Souverain Pontife qui demande des prières publiques, ces supplications solennelles qui peuvent procurer au monde le salut et la paix, [25 mars] 1881,

Mandement et lettre Pastorale N°55 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Saint Temps du Carême de l'année 1882, [2 février] 1882, [suivi] d'un avis pour la Confirmation,

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations pour 1882, [2 février] 1882.

Lettre de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant l'envoi du programme des Conférences n rappellent qu'il attend toujours les rapports des Conférences de l'an passé, (2 mars] 1882, [suivi] du détail des conférences de l'année 1882 [1er mars] 1882,

Lettre N° 56 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, rappelant qu'il est pour tous un devoir de méditer, Une législation nouvelle ne permet plus d'enseigner aux enfants, dans les écoles primaires, leurs devoirs envers Dieu. Elle supprime l'obligation de l'Instruction religieuse, [4 mai] 1882, p. 3-15.

Lettre N° 57 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant les Retraites pour méditer. Et annonce les dates d'examens des jeunes prêtres. Il parle également de sa dernière Lettre Pastorale sur l'Instruction chrétienne des enfants, [24 juin] 1882.

Lettre N° 58 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant le décès de M. l'abbé Jégou, Vicaire Général, [14 novembre] 1882, p. 3-4.

Lettre N° 59 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonce l'envoi d'un rapport émis par la Commission des Conférences ecclésiastiques, ainsi que les modifications apportées au règlement, [6 janvier] 1883, p. 2-3.

Lettre de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, annonçant les prières demandées par la loi constitutionnelle, pour appeler le secours de Dieu sur les travaux des Assemblées législatives. Ces prières devront avoir lieu le Dimanche 14 janvier prochain, [6 janvier] 1883.

Lettre Pastorale N° 60 et mandement de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Carême de l'année 1883, [20 janvier] 1883, p. 2-12. [suivi] d'un avis, sur décision du Saint-Siège, prescrivant de faire revivre l'ancien usage des parrains de Confirmation. Mgr rappelle à MM. Les Curés et Recteurs les recommandations, concernant la sécurité du Saint Tabernacle et de la Sacristie.

Une circulaire du Ministre de l'intérieur et des cultes en date du 22 décembre dernier, rappelle l'article 55 du décret du 30 décembre 1809 sur l'obligation d'un inventaire général et d'un recollement annuel des objets religieux, (un double devant être déposé à la mairie).

Mgr rappelle à MM. Les Curés et Recteurs d'annoncer les Retraites.

Les prêtres, ordonnés le 16 mars 1872, pourront se présenter à l'examen de cette année.

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations en 1883,

Lettre N° 62 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant l'enseignement de la doctrine chrétienne. Ceci est une question de vie ou de mort pour les populations auxquelles vous avez, sur la vocation de Dieu, consacré votre vie. Vous avez fait appel à votre zèle pour chercher dans toutes les classes de la société et dans tous les villages de vos paroisses, des catéchistes volontaires, votre voix a été entendue par nos populations chrétiennes.

Mgr, parle également d'une Archiconfrérie placée sous la protection de son Éminence le Cardinal Vicaire a été établie à Rome dans l'église de Notre-Dame-des-Larmes (La confrérie est une association de prières, d'oeuvres et d'aumônes).

Pour recueillir ces aumônes, vous pourriez établir cette oeuvre de la même manière que fonctionne l'oeuvre de la Propagation de la foi. [2 mars] 1883.

Église Cathédrale de Saint-Corentin de Quimper, Confrérie de la doctrine Chrétienne, [suivi] du développement de cette confrérie et des Indulgences).

Lettre N°63 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, (rapport suite à sa Visite Pastorale), [20 juin] 1883.

Lettre Pastorale N° 65 et Mandement pour le Carême de l'année 1884, [10 février] 1884, p. 4-13. [suivi] de notes diverses : Notre Saint-Père le Pape Léon XIII, dans un bref communiqué du 24 décembre 1883, rappelle avec quelle piété le monde catholique répondant à son appel a, dans le mois d'octobre dernier, imploré le secours de la Trés-Sainte Vierge, contre les ennemis de la religion.

Chaque dimanche et chaque jour de fête dans les églises paroissiales, il ordonne que dans les litanies de la Sainte-Vierge, on ajoute des invocations.

Mgr l'Évêque exhorte vivement MM. Les Curés et Recteurs et Aumôniers à se conformer aux désirs exprimés par le Souverain-Pontife.

Par un autre décret du 6 janvier 1884, Notre Saint-Père le Pape Léon XIII, ordonne à tous les prêtres de réciter à genoux, à la fin de chaque messe basse, les diverses prières enrichies d'une indulgence de 300 jours, ceci pour obtenir les bienfaits de la miséricorde divine.

(Suivi] d'un avis : Rappel de la décision du Saint-Père de faire revivre l'ancien usage des Parrains de Confirmation. Rappel pour la sécurité dans les églises et d'annoncer les Retraites. [suivi] de quatre pages en Latin].

Tableau de la Visite Pastorale et des Confirmations en 1884, [10 février] 1884.

Lettre N° 66 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant les renseignements reçus, suite aux différentes demandes exprimées dans sa dernière circulaire. Donnant en P.S. Deux précisions : l'autorité municipale étant autorisée à faire sonner les cloches pour la fête du 14 juillet, vous donnerez l'ordre à vote sacristain de faire les sonneries demandées. Par contre, dans le cas où, en vertu de la nouvelle loi municipale, on vous demanderait la clef du clocher ou de l'Église, vous répondrez que vous ne pouvez pas le faire sans mon autorisation et vous auriez soin de m'en référer, [21 juin] 1884.

Lettre Pastorale N° 66 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, sur la Franc-Maçonnerie. Il parle des avertissements que Léon XIII, Le Vicaire de Jésus-Christ sur la terre, vient de donner dans une encyclique adressée à tous les Évêques de la chrétienté, pour vous prémunir contre les doctrines et les manoeuvres impies de la Franc-Maçonnerie et des autres sociétés secrètes qui ont les mêmes tendances et partagent les mêmes erreurs. Cette dernière est sous la puissance de Satan et obéit à ses inspirations. Ses membres méprisent la loi divine et multiplient leurs efforts pour se passer de Dieu, ou même pour agir directement contre Dieu, [20 août] 1884, p, 2-10.

En P.S. De cette lettre, Le Souverain-Pontife, pour réparer les outrages et les blasphèmes proférés par l'impiété contre la Mère de Dieu, demande un Triduum de prières qui auront lieu les 6, 7 et 8 septembre,

De Secta Massonum – Epistola Encyclica (lettre en latin de Saint-Père Léon XIII, [30 août] 1884, p. 12-23.

Lettre Pastorale N° 68 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoque une Encyclique adressée à tous les Évêques du monde catholique, pour demander à votre pitié les prières qui avaient été adressées l'année dernière à la Très-Sainte Vierge pendant le mois du Rosaire, [15 septembre] 1884.

Lettre Pastorale N° 69 et Mandement de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Carême de l'année 1885, [30 janvier] 1885, p. 2-13. [suivi] d'un avis : décision du Saint-Siège qui prescrit de faire revivre l'ancien usage des parrains de Confirmation, puis rappel des recommandations faites pour la sécurité du saint tabernacle et de la sacristie. MM. Les Curés et Recteurs doivent annoncer les Retraites avec d'autant plus d'exactitude que des modifications ont été apportées à l'époque de ces exercices.

Tableau de l'itinéraire de la Confirmation pendant l'année 1885, [30 janvier] 1885.

Lettre N° 71 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, qui évoque que la conduite du clergé du diocèse est gravement incriminée par les ennemis de l'Église. Mais dit-il, ces accusations n'ont aucun fondement, et je suis heureux de vous rendre ce témoignage. Il évoque aussi qu'une seule retraite ecclésiastique commencera au Grand Séminaire de Quimper, le dimanche 16 août, à 6 heures du soir. Il joint également le règlement sur la sonnerie des cloches, arrêté conformément à la loi du 5 avril 1884. [29 juin] 1885.

Lettre N° 72 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoquant la demande du Saint-Père, le Pape Léon XIII, la continuation des prières qui, dans les deux dernières années, on été adressées à la Très-Sainte Vierge, pendant le mois du Rosaire. Les Périls qui menacent l'Église et la Société sont toujours les mêmes, ou plutôt la guerre faite à la Religion par ses ennemis a pris un tel caractère de gravité qu'il nous est nécessaire de nous appuyer sur une prière plus ardente et plus multipliée pour obtenir le secours divin dont nous sentons le besoin. [20 septembre] 1885, [suivi] du décret Urbis et Orbis, [20 août] 1885.

Epistola Encyclica du Saint-Père, le Pape Léon XIII (en latin) [1er novembre] 1855, p. 2-14.

Lettre N° 73 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoque l'encyclique magistrale de Léon XIII, Immortale Dei, sur la constitution chrétienne des États. Pour procurer le fruit de ces grands enseignements qui ont produit sur les esprits une profonde impression, Léon XIII nous demande d'employer tous nos efforts et accorde la grâce d'un jubilé extraordinaire que les fidèles pourront gagner dans le courant de l'année 1886, [1er janvier] 1886. [suivi] de la lettre encyclique en latin du Saint-Père, le Pape Léon XIII, p. 3-7.

Lettre N° 74 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, demandant de veiller à la perpétuité du sacerdoce, et par suite d'étudier, avec une vigilante sollicitude, la situation da, s laquelle se trouvent les séminaires dont la mission est de former à la science et à la piété sacerdotales, les jeunes gens qui, par l'imposition des mains , deviennent les auxiliaires dans l'oeuvre de la sanctification des diocésains, [30 janvier] 1886.

Lettre Pastorale et Mandement N° 75 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, pour le Carême et le Jubilé de l'année 1886, [30 janvier] 1866, [suivi] d'un avis du Saint-Siège, qui prescrit de faire revivre l'antique usage des parrains de Confirmation. En raison des travaux du Jubilé, il n'y aura pas cette année de Conférences ecclésiastiques, les Retraites auront lieu comme à l'ordinaire. L'Administration de l'Enregistrement nous a fait connaître que la vente aux enchères publiques des offrandes en nature faites à l'Église était défendue par la loi de pluviôse an 7, à moins qu'il n'y eût un procès-verbal rédigé sur timbre et enregistré.

Itinéraire de la Confirmation pendant l'année 1886, [30 janvier] 1886.

Lettre N° 76 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, évoque la piété dont les fidèles de tous les siècles on été animés pour le glorieux Saint-Corentin, premier Évêque de Quimper. Nous devons aussi au zèle, à la piété et à la science de Monsieur l'abbé du Marhallach, notre vicaire général, le bonheur d'avoir retrouvé, avec les marques de son authenticité, la précieuse relique, qui, nous en avons la douce confiance, manifestera la puissance de Saint-Corentin pour défendre, contre les ennemis de la Religion, la foi chrétienne dont il fut l'apôtre dans notre diocèse, [19 mars] 1886, [suivi] d'un Corisopiten (en latin) du Cardinal Bartolinus, [26 janvier] 1886, et d'un avis concernant le Budget des Fabriques et le Compte arrêtés doivent être communiqués au Conseil municipal.

Lettre N° 77 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, qui évoque la fin de sa Visite Pastorale. Il a pu constater le zèle avec lequel les enfants ont été préparés à la Confirmation. Vous devez maintenant, jusqu'à l'ouverture des catéchismes préparatoires à la première communion, vous occupez des plus petits enfants. Il annonce deux retraites ecclésiastiques au Grand Séminaire, [26 juin] 1886, [suivi] d'une note sur les examens et d'une rectification à faire à l'Ordo.

Lettre N° 79 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, qui annonce avoir l'intention de célébrer cette année avec plus de solennité, la fête de Saint-Corentin, premier Évêque de Quimper, patron du Diocèse. Nous sommes en possession d'une Relique insigne, le bras de Saint-Corentin. Il est de notre devoir de la vénérer. Afin que tous les fidèles du Diocèse puissent, par l'union de leurs prières, recueillir les grâces que nous attendons de cette solennité, nous ordonnons que la bénédiction du Très-Saint Sacrement soit donnée, dans toutes les Églises et chapelles, le Dimanche 12 décembre, fête de Saint-Corentin, [30 novembre] 1886.

Lettre N° 80 de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, (en latin) p. 2-40.

Lettre de MM. l'abbé du Marchallac'h et l'abbé Serré, Vicaires Généraux, informant l'état de faiblesse de Mgr l'Évêque de Quimper et de Léon, à son retour de sa Visite Pastorale. Ils font un pressant appel aux prières, [27 mai] 1887.

Mandement du Vénérable Chapitre de l'Église Cathédrale de Quimper au Clergé du Diocèse, annonçant la nomination du Vicaire Capitulaire, M. l'abbé du Marchallac'h, Vicaire Général de Mgr l'Évêque défunt, [2 juin] 1887.

Mandement du Vénérable Chapitre de l'Église Cathédrale de Quimper annonçant la mort d'Illustrissime et Révérendissime Évêque de Quimper et de Léon, Dom Anselme Nouvel, de l'ordre de Saint Benoît. Il a succombé aujourd'hui, sous les étreintes du mal contre lequel il a lutté, pendant plusieurs mois, avec toute l'énergie de sa forte volonté. Nous avons fixé la sépulture au mercredi 8 juin, à 10 heures, [1er juin] 1887.

Mandement de M. Le Vicaire Capitulaire, au Clergé et aux fidèles du Diocèse. En nous confiant le soin d'administrer le Diocèse pendant la vacance du Siège, le Vénérable Chapitre de l'Église Cathédrale de Quimper et de Léon a tenu à rendre un dernier hommage à la mémoire du saint Évêque que nous pleurons. Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit : les prêtres réciteront, à toutes les messes, secrète et post-communion de Spiritu-Sancto, jusqu'au jour où nous apprendrons que le Souverain-Pontife a daigné instituer un Évêque de Quimper, [23 juin] 1887, [suivi] d'un avis informant qu'une seule Retraite ecclésiastique sera prêchée au Grand Séminaire, le Dimanche 21 août.

Mandement de M. Le Vicaire Capitulaire, au Clergé et aux Fidèles du Diocèse de Quimper et de Léon, annonçant l'envoi du récent décret Urbis et Orbis de la Sacrée Congrégation des Rites, [27 septembre] 1887

Mandement de M. Le Vicaire Capitulaire, au Clergé et aux Fidèles du Diocèse de Quimper et de Léon, annonçant que dans l’avis ajouté à la lettre pastorale, qui fut la dernière communication officielle de Mgr Nouvel avec son peuple, le saint Évêque demandait de la piété catholique pour célébrer les noces d’or de Léon XIII, [21 décembre] 1887, 3 p.

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Ancien prieuré et hôpital Saint-Thomas, collège Sa
L´édifice occupe une parcelle îlot délimitée à l´est par l´avenue Janvier, au sud et à l´ouest par la rue Saint-Thomas et la rue du capitaine Alfred Dreyfus et au nord par la rue Toullier. Le bâtiment contourne l´église Toussaints au sud et à l´est par l´aménagement d´une étroite cour de service.Si les bâtiments situés le long de l´avenue Janvier sont implantés en retrait d´alignement, au-delà d´un muret de clôture surmonté d´une grille et d´un espace de circulation, ceux, alignés sur les rues environnantes, délimitent l´enceinte de l´édifice. A l´intérieur de la parcelle, les corps de bâtiments sont organisés de manière orthogonale autour de 4 cours dont la forme permet le rachat de l´implantation en biais du bâtiment principal par rapport à l´orientation nord-sud des ailes transversales ; seule la cour des classes, au centre (située à l´emplacement de l´ancien collège) adopte un tracé régulier et rappelle, grâce aux galeries de circulation à arcades qui la bordent, les dispositions d´un cloître. Les ailes sont distribuées, à chaque niveau, par une galerie ouverte ou fermée ouvrant sur les différentes salles. Si la majeure partie des bâtiments est aujourd´hui occupée par des classes, ces dernières n´occupaient que l´ensemble des rez-de-chaussée, hormis dans l´aile nord-ouest où se trouvait le réfectoire. Le 1er étage des bâtiments ouest et sud (sur les rues Dreyfus et St-Thomas) était occupé par l´internat et ses dépendances (études, dortoirs, infirmerie, lingerie). L´aile centrale, entre la grande cour des jeux et la cour des classes, abritait le séquestre, les bureaux des surveillants et du censeur, dont l´appartement était situé dans l´aile est de la cour des classes face à la bibliothèque. Le bâtiment principal, sur l´avenue Janvier, est destiné aux services administratifs et à la direction, aux bureaux et salles des professeurs, ainsi qu´à l´appartement du proviseur.L´édifice, élevé sur un niveau de caves voûtées afin de mieux isoler les salles, est composé d´un rez-de-chaussée surmonté de deux étages carrés, sauf pour les bâtiments sud et ouest. Ceux-ci ne comportent qu´un étage carré de manière à laisser entrer plus largement lumière et chaleur dans les cours et les bâtiments nord. Les intersections avec les ailes orientées nord-sud sont marquées par un traitement en pavillon avec 3ème étage mansardé, comme sur le bâtiment principal. Ce dernier est composé de deux corps de 5 travées chacun encadrant un avant-corps central et recevant, à leur extrémité, deux pavillons perpendiculaires en retour d´équerre. Ces trois corps comprennent un étage d´attique surmonté d´un fronton et sont surélevés par de hautes toitures en pavillon. Au-dessus d´un soubassement de pierre de taille de granite, les élévations extérieures sont en brique avec chaînes d´angles, encadrements de baies harpés à bossages, cordons, corniche en pierre de Crazannes ; les lucarnes surmontées d´un fronton triangulaire sont également en pierre calcaire. La maçonnerie est en moellons (fondations et élévations) et les façades intérieures de l´édifice sont enduites à la chaux avec les mêmes éléments en pierre de taille de calcaire ; les arcades en anse de panier des galeries des cours sont en pierre de taille de granite. Les toitures sont en ardoises. L´élévation du bâtiment principal - avec celle du pavillon d´angle de la rue Saint-Thomas - se distingue par l´utilisation d´un appareil à assises alternées sur toute la hauteur du rez-de-chaussée ; le bossage à chanfrein de granite gris est animé d´assises de briques et de tables de poudingue violet. La travée unique de l´entrée principale, au centre, est accentuée par un bossage continu en table, la présence d´un balcon au 1er étage, de la raison sociale du bâtiment et d´une horloge, un lanternon terminant la composition. Le décor symbolique, armoiries de la ville de Rennes et de Bretagne, semis d´hermines, motifs liés aux études et la connaissance livres, palmes académiques- est complété d´ornements tels des guirlandes de fleurs et des masques. Il se concentre sur la façade est de l´édifice (le sculpteur de la ville, Jean-Baptiste Barré réalisant ces travaux) et surtout sur la chapelle (sculpture par Léofanti).Cette dernière est composée de 4 travées et d´un chevet polygonal ; le soubassement de granite est surmonté d´un appareil de pierre de taille de calcaire avec quelques assises de brique, en alternance, sur les allèges et autour des fenêtres ouvertes en plein-cintre au-delà d´arcades moulurées séparées par des contreforts. L´édifice est couronné d´une corniche saillante à modillons et d´une balustrade ponctuée d´amortissements ; une frise faîtière orne le toit. Les verrières et une partie des remplages ont été remplacés après des destructions de la Seconde Guerre mondiale. Les vitraux aujourd´hui en place sont dû à Gabriel Loire, maître verrier à Chartres ; ils ont été réalisés en 1966, en dalles de verre de Saint-Gobain.Selon Banéat, l'ancien prieuré fondé au 11e siècle est transformé en hôpital au 15e siècle. Il possède alors une chapelle et un cimetière. Selon Guillotin de Corson, la première mention de l'hôpital remonte au début du 13e siècle. L'auteur indique également que l'installation du collège dans l'ancien hôpital est autorisée par François Ier, en 1536. En 1593, il compte cinq classes.L'établissement est confié aux Jésuites en 1604 (lettre patente d'Henri IV et acte de fondation 1606). Une nouvelle chapelle est construite en 1623. Elle n'est pas encore achevée lors du passage de Dubuisson-Aubenay, en 1636, qui signale également la belle cour carrée, les très belles classes, et le beau jardin de l'établissement qui compte 2500 élèves.Selon la description donnée par Banéat, la cour principale, dite cour des jeux, est bordée au sud par un pavillon de 3 étages carrés couvert d'une toit en carène, flanqué de deux pavillons de 2 étages carrés, et à l'ouest par un bâtiment de 2 étages carrés. La cour des classes, au sud, est bordée par des bâtiments de 1 étage carré. On accède à l'édifice par une porte située au sud de la chapelle, qui donne accès à la cour des cuisines. La buanderie était située au nord-est.Utilisé comme caserne puis comme école centrale, durant la Révolution, on y installe le lycée impérial en 1803.Les sources conservées aux archives communales et les publications mentionnées en documentation permettent d´établir l´historique du nouvel établissement.Ouvert le 1er Messidor de l´an XI, le Collège de Rennes est installé dans les locaux de l´ancien collège des Jésuites lesquels sont progressivement aménagés. Malgré des campagnes de réparations importantes (1836), il s´avéra nécessaire de reconstruire au moins partiellement le bâtiment et de l´agrandir. L´établissement, devenu lycée impérial en 1808, est en effet destiné à recevoir les élèves des écoles centrales de Rennes, Vannes, Saint-Brieuc, Quimper et Nantes, puis à partir de 1831 des écoles préparatoires . En janvier 1859, J.-B. Martenot, nouvellement nommé architecte de la ville, présente les plans pour une série de travaux comprenant la construction du grand bâtiment sur la nouvelle avenue de la Gare (act. Av. Janvier), une aile de jonction au sud entre ce nouvel édifice et les bâtiments anciens et diverses réparations. Les travaux connurent des difficultés entraînées par la grande profondeur des fondations à établir mais surtout par des modifications de plans faisant suite à une série de faits nouveaux émanant des pouvoirs publics. En effet, en juillet 1860, la municipalité se porta acquéreur, en vue de l´agrandissement futur du petit collège, de terrains situés au sud-est. Comme l´explique Martenot dans un rapport postérieur «[cet agrandissement] avait pour résultat de démasquer toute la partie du projet qui avait été disposée [...] pour n´être jamais vue de l´extérieur. Le bâtiment de jonction, notamment, allait se trouver à découvert ». Ainsi, en 1861, le ministère de l´Instruction publique présente un projet modifiant le plan en cours d´exécution : « il convient de prolonger la façade en ligne droite parallèlement à l´avenue de la gare et d´acquérir [une maison] sise au point d´intersection des constructions nouvelles prolongées et du pavillon qui les relient aux anciennes » ; il propose l´installation d´une nouvelle chapelle, plus vaste, dans le prolongement de la façade. Si la construction de cette dernière et les travaux non indispensables sont reportés, les plans d´ensemble avec toutes les modifications à apporter au plan primitif sont dressés en 1862. Alors que le bâtiment de jonction est diminué de hauteur, l´espace perdu fut pris dans les combles du grand bâtiment, entraînant une modification de la silhouette générale de la façade : «le principal changement [...] consiste dans la transformation des combles du bâtiment principal en un étage de mansardes sur la façade de l´avenue ». Dans un souci d´harmonie, les combles des deux pavillons et le campanile sont également surélevés. L´ensemble de ces projets est réalisé entre 1863 et 1869 : expropriations, démolition partielle des constructions en cours, élévation des bâtiments en aile et de jonction. Le bâtiment principal est définitivement aménagé en 1868.En 1876, le ministère de l´Instruction publique insiste pour que la municipalité envisage rapidement la reconstruction des anciens bâtiments qui menacent ruine et en fait une condition à la mise à exécution des travaux de la chapelle. Ceux-ci sont terminés en 1879 en même temps que Martenot dépose un projet pour la reconstruction des anciens bâtiments. Ce projet, non réalisé, est modifié par un nouvel agrandissement de l´emprise de l´édifice grâce à l´annexion de parcelles au sud de l´église Toussaints. L´élaboration du plan définitif, remis en 1881, est le fruit d´une série de critiques faites par le ministère et de leur prise en compte par Martenot ; l´entreprise, dont le coût total s´élevait à quelque deux millions cinq cent mille francs, est divisée en trois tranches. Après une déclaration d´utilité publique et une série d´expropriations sur les rues Saint-Thomas et du Lycée élargies, la première, qui comprend les trois bâtiments de la cour nord, la partie sud-est du bâtiment rue St Thomas et la sacristie de la chapelle, est réalisée à partir de 1882. La seconde, concernant les quatre bâtiments entourant la cour sud-ouest (3 d´entre eux formant le petit collège) est adjugée en 1884 tandis que la troisième comprenant le remplacement des bâtiments anciens et la cour des classes est menée de mars 1890 à septembre 1895.Suite à une demande du maire, Martenot transforme, de 1893 à 1895, la salle de gymnastique en une grande salle des fêtes. La construction du lycée s´étire donc sur l´ensemble de la carrière de l´architecte qui ne vit cependant pas l´achèvement définitif de l´ensemble. Son successeur, Emmanuel Le Ray termina la décoration de la chapelle et de la salle des fêtes entre 1898 et 1899.L´établissement fut modernisé au cours du temps avec par exemple l´installation du chauffage central dans les dortoirs en 1936 ou encore l´amélioration des sanitaires. Occupé pendant la seconde guerre mondiale, il fut fortement endommagé en 1943 et 1944 puis reconstruit. Dénommé lycée Châteaubriand entre 1961 et 1968, il prit à partir de 1972 son nom actuel commémorant la révision du procès du capitaine Dreyfus qui y eut lieu en 1899.Une importante campagne de restauration et de modernisation est entreprise depuis 1993 ; les travaux, réalisés par l´architecte Joël Gauthier, sont menés par phases successives : outre la mise aux normes des bâtiments, leur ravalement, les rénovations intérieures, les travaux les plus importants ont consisté en la construction d´un réfectoire sous la cour principale (1996-1997), l´aménagement d´un gymnase à son emplacement d´origine (1996-1997) et la transformation de la chapelle en un centre de documentation au-dessus d´une salle de conférence (1999). Une phase consacrée à la sauvegarde du patrimoine scientifique a permis l´aménagement de la salle Hébert avec la présentation d´une importante collection d´instruments destinés à l´enseignement de la physique et de la chimie, la restauration de deux amphithéâtres de physique et la création d´une bibliothèque pour le fonds ancien conservé au lycée.
Auteur(s) du descriptif : Barbedor Isabelle ; Lauranceau Elise

Par : L'inventaire du patrimoine

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